L'activité de transaction dans le voyage en baisse de 45% en France, le climat des affaires est mauvais - Crédit photo : Pépita
L'année 2023 a été très dynamique au niveau des fusions et acquisitions dans le secteur du tourisme.
Portée par un fort redressement de l'activité commerciale du secteur et un voyage devenu indispensable pour bon nombre de Français, les ventes de sociétés du secteur ont été très nombreuses.
Après l'euphorie, le marché se serait considérablement retourné.
Selon GlobalData, l'activité de transaction dans le secteur mondial du voyage et du tourisme en baisse de 10,4 % en glissement annuel au cours de la période janvier-juillet 2024.
Une dynamique mondiale qui se retrouve aussi en France.
Portée par un fort redressement de l'activité commerciale du secteur et un voyage devenu indispensable pour bon nombre de Français, les ventes de sociétés du secteur ont été très nombreuses.
Après l'euphorie, le marché se serait considérablement retourné.
Selon GlobalData, l'activité de transaction dans le secteur mondial du voyage et du tourisme en baisse de 10,4 % en glissement annuel au cours de la période janvier-juillet 2024.
Une dynamique mondiale qui se retrouve aussi en France.
Tourisme : Les fusions et acquisitions françaises en chute libre
"L'activité de transaction est restée mitigée dans les différentes régions et pays, certains d'entre eux ayant connu une baisse du volume de transactions, tandis que d'autres ont affiché une amélioration.
Il en va de même pour les types d'opérations couvertes," a expliqué Aurojyoti Bose, analyste en chef chez GlobalData.
Il faut dire que la remontée des taux n'a pas joué en faveur de l'activité, malgré une année record pour l'ensemble de l'industrie touristique, avec même des marges très confortables pour de nombreux acteurs.
De plus, les investisseurs ont peut être anticipé un fléchissement de l'activité des opérateurs touristiques.
Ainsi, sur les 7 premiers mois de l'année 2024, les fusions et acquisitions réalisées en France sont en chute libre de 45%, par rapport à la même période, l'année précédente.
Dans le même temps, en Europe, le volume de transactions est en amélioration de 16,8 % en glissement annuel au cours de la période examinée, certains marchés clés de la région ayant enregistré une croissance du nombre de transactions, tandis que le volume de transactions pour le Moyen-Orient et l'Afrique est resté au même niveau pour la plupart d'entre eux.
A noter que les marchés clés, constitués des États-Unis, la Corée du Sud, la Chine, l'Australie (et de la France) sont tous en baisse.
Parallèlement, le volume des opérations de capital-investissement, dans le monde, s'est amélioré de 21,4 %.
Il en va de même pour les types d'opérations couvertes," a expliqué Aurojyoti Bose, analyste en chef chez GlobalData.
Il faut dire que la remontée des taux n'a pas joué en faveur de l'activité, malgré une année record pour l'ensemble de l'industrie touristique, avec même des marges très confortables pour de nombreux acteurs.
De plus, les investisseurs ont peut être anticipé un fléchissement de l'activité des opérateurs touristiques.
Ainsi, sur les 7 premiers mois de l'année 2024, les fusions et acquisitions réalisées en France sont en chute libre de 45%, par rapport à la même période, l'année précédente.
Dans le même temps, en Europe, le volume de transactions est en amélioration de 16,8 % en glissement annuel au cours de la période examinée, certains marchés clés de la région ayant enregistré une croissance du nombre de transactions, tandis que le volume de transactions pour le Moyen-Orient et l'Afrique est resté au même niveau pour la plupart d'entre eux.
A noter que les marchés clés, constitués des États-Unis, la Corée du Sud, la Chine, l'Australie (et de la France) sont tous en baisse.
Parallèlement, le volume des opérations de capital-investissement, dans le monde, s'est amélioré de 21,4 %.
Le climat des affaires reste à des niveaux faibles en France
Outre les taux d'intérêt, il est un argument que les acteurs doivent regarder de près : le climat des affaires.
Pour comprendre de quoi nous parlons, nous sommes allés consulter la définition de l'INSEE.
"L'indicateur synthétique du climat des affaires résume la tonalité des enquêtes de conjoncture : plus il est haut, plus les industriels considèrent favorablement la conjoncture.
Cet indicateur synthétique est calculé par analyse factorielle.
L'évolution de l'indicateur synthétique résume ainsi de manière pertinente la phase conjoncturelle, influant l'ensemble des soldes d'opinion des enquêtes de conjoncture," d'après le site de l'Institut National de la Statistique.
Et malheureusement, depuis le début de l'année 2024, celui-ci est dans une tendance plutôt baissière. Fort heureusement, en août le climat s'est un peu redressé, mais il reste "des niveaux faibles.
Le rebond pourrait être de courte durée, car les vents contraires sont nombreux," d'après l'analyse du cabinet, Asterès.
L’indicateur synthétique s'est figé à 97, soit un niveau inférieur à sa moyenne de long terme de 100. Un rebond qui s'explique sans doute par l'effet JO, la baisse du prix du pétrole et une inflation contenue.
Une embellie qui devrait s'estomper en raison du contexte politique français et international des plus moroses. Pour l'heure, la France n'a toujours pas de gouvernement, alors que notre pays fait face à des finances publiques dégradées.
Dans le même temps, les élections américaines sont scrutées à la loupe.
L'arrivée de Donald Trump ne serait certainement pas perçue positivement, outre ses idées d'extrême droite, les les entreprises françaises anticipent une possible hausse des droits de douane américains.
Pour comprendre de quoi nous parlons, nous sommes allés consulter la définition de l'INSEE.
"L'indicateur synthétique du climat des affaires résume la tonalité des enquêtes de conjoncture : plus il est haut, plus les industriels considèrent favorablement la conjoncture.
Cet indicateur synthétique est calculé par analyse factorielle.
L'évolution de l'indicateur synthétique résume ainsi de manière pertinente la phase conjoncturelle, influant l'ensemble des soldes d'opinion des enquêtes de conjoncture," d'après le site de l'Institut National de la Statistique.
Et malheureusement, depuis le début de l'année 2024, celui-ci est dans une tendance plutôt baissière. Fort heureusement, en août le climat s'est un peu redressé, mais il reste "des niveaux faibles.
Le rebond pourrait être de courte durée, car les vents contraires sont nombreux," d'après l'analyse du cabinet, Asterès.
L’indicateur synthétique s'est figé à 97, soit un niveau inférieur à sa moyenne de long terme de 100. Un rebond qui s'explique sans doute par l'effet JO, la baisse du prix du pétrole et une inflation contenue.
Une embellie qui devrait s'estomper en raison du contexte politique français et international des plus moroses. Pour l'heure, la France n'a toujours pas de gouvernement, alors que notre pays fait face à des finances publiques dégradées.
Dans le même temps, les élections américaines sont scrutées à la loupe.
L'arrivée de Donald Trump ne serait certainement pas perçue positivement, outre ses idées d'extrême droite, les les entreprises françaises anticipent une possible hausse des droits de douane américains.