Sachant que la géographie n'est pas le point fort des français, et qu'on les confond facilement avec leurs voisins de la République Démocratique du Congo (RDC), les dirigeants de la République du Congo ont accolé au nom de leur pays celui de leur capitale, Brazzaville.
C'est donc sous cette appellation qu'est placé le stand de l'importante délégation venue à Paris pour promouvoir une destination sommes toutes encore mystérieuse pour le commun des touristes.
Nonobstant ce constat, force a été de constater à l'occasion de la première journée du salon, que le public était de fait attiré par ce pays de 342 000 km2 à cheval sur l'équateur, et qui s'étire de l'Océan Atlantique jusqu'au fleuve Congo.
« Nous sommes ici pour assurer la visibilité de notre destination sur le marché français car la France demeure le premier pays émetteur en matière de tourisme pour nous, et représente 50% des entrées » a tenu à rappeler Martial Mathieu Kani, le ministre de l'Industrie Touristique et des Loisirs.
Outre une présence bien visible sur le salon, le Congo Brazzaville entend séduire les professionnels. Le ministre et ses conseillers vont ainsi s'atteler à établir un maximum de contacts avec les voyagistes afin de développer ses filières touristiques.
Pour commencer, le Congo Brazzaville vient de s'attacher les services d'une agence parisienne – Delphicom international dirigée par Delphine Sabourault- , ce qui va rapidement lui permettre d'assurer une meilleure lisibilité.
C'est donc sous cette appellation qu'est placé le stand de l'importante délégation venue à Paris pour promouvoir une destination sommes toutes encore mystérieuse pour le commun des touristes.
Nonobstant ce constat, force a été de constater à l'occasion de la première journée du salon, que le public était de fait attiré par ce pays de 342 000 km2 à cheval sur l'équateur, et qui s'étire de l'Océan Atlantique jusqu'au fleuve Congo.
« Nous sommes ici pour assurer la visibilité de notre destination sur le marché français car la France demeure le premier pays émetteur en matière de tourisme pour nous, et représente 50% des entrées » a tenu à rappeler Martial Mathieu Kani, le ministre de l'Industrie Touristique et des Loisirs.
Outre une présence bien visible sur le salon, le Congo Brazzaville entend séduire les professionnels. Le ministre et ses conseillers vont ainsi s'atteler à établir un maximum de contacts avec les voyagistes afin de développer ses filières touristiques.
Pour commencer, le Congo Brazzaville vient de s'attacher les services d'une agence parisienne – Delphicom international dirigée par Delphine Sabourault- , ce qui va rapidement lui permettre d'assurer une meilleure lisibilité.
Le tourisme, une priorité nationale
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Car le président de la République du Congo entend faire du tourisme le moteur du développement économique du pays. Et il a assigné à M.Kani et à son équipe des objectifs quantitatifs précis. Ainsi, si les revenus du tourisme représentent pour l'heure 1,6% du PIB, ce chiffre se devra d'atteindre 10% en 2016!
Le défi est donc de taille pour un pays qui actuellement reçoit essentiellement un tourisme d'affaires. Un pays où la DMS (durée moyenne de séjour) n'est que de 3, et où le total des nuitées enregistrées en 2010 avoisine tout juste les 400 000.
Pour réussir son challenge, le Congo Brazzaville compte sur le développement d'un tourisme de découverte, d'un écotourisme. Car il possède une multitude de parcs nationaux d'une incroyable richesse. Avec des éléphants, des gorilles, des chimpanzés et autres panthères.
Et sa flore n'est pas en reste: le seul parc national d'Odzala Kokoua, dans le nord-ouest, offre ainsi près de 4 400 familles de plantes.
Le défi est donc de taille pour un pays qui actuellement reçoit essentiellement un tourisme d'affaires. Un pays où la DMS (durée moyenne de séjour) n'est que de 3, et où le total des nuitées enregistrées en 2010 avoisine tout juste les 400 000.
Pour réussir son challenge, le Congo Brazzaville compte sur le développement d'un tourisme de découverte, d'un écotourisme. Car il possède une multitude de parcs nationaux d'une incroyable richesse. Avec des éléphants, des gorilles, des chimpanzés et autres panthères.
Et sa flore n'est pas en reste: le seul parc national d'Odzala Kokoua, dans le nord-ouest, offre ainsi près de 4 400 familles de plantes.
Un patrimoine forestier hors du commun
Une mosaïque d'écosystèmes, une biodiversité extraordinaire, un patrimoine forestier hors du commun, les atouts sont nombreux. D'autant qu'on peut y rajouter la chaleur de l'accueil, la qualité de la gastronomie, la diversité de l'artisanat, le tout sur fond de musiques qui font là bas partie intégrante du quotidien.
Le ministre sait pertinemment qu'il y a encore des efforts à faire en matière d'hébergements dés que l'on sort des grandes villes. Mais il sait aussi qu'il peut compter sur une desserte aérienne de qualité au départ de Paris avec des vols Air France, Lufthansa (via Francfort) et Royal Air Maroc (via Casablanca).
Alors, pourquoi pas se laisser tenter. A l'heure où certaines destinations sont en perte de vitesse, où d'autres subissent les effets collatéraux des soubresauts géopolitiques ou de ceux de dame nature, l'émergence de nouveaux pays sur la carte touristique est à envisager.
Y compris celle du Congo Brazzaville. Pour peu que la farouche volonté de Martial Mathieu Kani et des siens se concrétise dans les faits.
Le ministre sait pertinemment qu'il y a encore des efforts à faire en matière d'hébergements dés que l'on sort des grandes villes. Mais il sait aussi qu'il peut compter sur une desserte aérienne de qualité au départ de Paris avec des vols Air France, Lufthansa (via Francfort) et Royal Air Maroc (via Casablanca).
Alors, pourquoi pas se laisser tenter. A l'heure où certaines destinations sont en perte de vitesse, où d'autres subissent les effets collatéraux des soubresauts géopolitiques ou de ceux de dame nature, l'émergence de nouveaux pays sur la carte touristique est à envisager.
Y compris celle du Congo Brazzaville. Pour peu que la farouche volonté de Martial Mathieu Kani et des siens se concrétise dans les faits.