Si la convention citoyenne a fait de l'aérien sa cible particulière, tout le secteur du tourisme est vent debout contre les différentes mesures qui seront proposées au gouvernement.
Après Jean-Pierre Sauvage, Christophe Hardin, Stéphane Rossard, c'est au président de l’Union des Aéroports Français de monter au créneau.
Alors que l'aérien connait la plus grave crise de son histoire, en France comme à l'étranger, avec un trafic sur les aéroports français, entre mars et août 2020, en baisse de 81% soit 87 millions de passagers en moins, la consultation citoyenne souhaite encore plus taxer le transport aérien.
"Si l’UAF, à l’instar des autres acteurs du secteur, partage avec la convention citoyenne l’ambition de
réduire les impacts environnementaux du transport aérien, notamment en matière de
réchauffement climatique, elle n’en partage aucunement les conclusions," explique Thomas Juin, le président de l’UAF.
"La logique de décroissance, sous‐jacente à l’écocontribution, ne conduira qu’à la ruine de la
connectivité aérienne de la France et de ses territoires sans aucun effet dans la lutte contre le
réchauffement climatique.
Les avions iront se poser ailleurs que sur les aéroports français sans aucune réduction des émissions de CO2 ," rappelle le patron.
Après Jean-Pierre Sauvage, Christophe Hardin, Stéphane Rossard, c'est au président de l’Union des Aéroports Français de monter au créneau.
Alors que l'aérien connait la plus grave crise de son histoire, en France comme à l'étranger, avec un trafic sur les aéroports français, entre mars et août 2020, en baisse de 81% soit 87 millions de passagers en moins, la consultation citoyenne souhaite encore plus taxer le transport aérien.
"Si l’UAF, à l’instar des autres acteurs du secteur, partage avec la convention citoyenne l’ambition de
réduire les impacts environnementaux du transport aérien, notamment en matière de
réchauffement climatique, elle n’en partage aucunement les conclusions," explique Thomas Juin, le président de l’UAF.
"La logique de décroissance, sous‐jacente à l’écocontribution, ne conduira qu’à la ruine de la
connectivité aérienne de la France et de ses territoires sans aucun effet dans la lutte contre le
réchauffement climatique.
Les avions iront se poser ailleurs que sur les aéroports français sans aucune réduction des émissions de CO2 ," rappelle le patron.
Les avions iront se poser ailleurs que sur les aéroports français sans aucune réduction des émissions de CO2 !
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En l'état, l'écocontribution devrait rapporter 4,2 milliards au budget français, mais sera un frein pour les compagnies présentes sur le sol français, ainsi que les aéroports.
Les frontaliers choisiront alors de partir depuis des infrastructures en dehors de notre territoire.
"Avec une taxe de 60 euros par billet aller‐retour sur les liaisons intérieures, la conséquence sera, à n’en pas douter, une réduction de la mobilité des Français !
L’UAF, à l’unisson des autres acteurs du transport aérien, a plaidé devant la convention pour une
transition énergétique du secteur accélérée et accompagnée par les pouvoirs publics : investissements dans la R&D, mise en place de dispositifs incitatifs, affectation des recettes fiscales à la transition énergétique du secteur."
Et Thomas Juin de dénoncer le matraquage fiscal.
"Les conséquences seraient dramatiques pour des secteurs comme le tourisme, l’hôtellerie‐restauration, la culture ou encore l’événementiel.
A rebours de l’écologie punitive, nous avons plaidé aujourd’hui pour une transition énergétique accélérée de notre secteur avec l’implication de l’ensemble des acteurs et dans le cadre de politiques publiques (européenne, nationale et locale) ambitieuses et volontaristes."
Les frontaliers choisiront alors de partir depuis des infrastructures en dehors de notre territoire.
"Avec une taxe de 60 euros par billet aller‐retour sur les liaisons intérieures, la conséquence sera, à n’en pas douter, une réduction de la mobilité des Français !
L’UAF, à l’unisson des autres acteurs du transport aérien, a plaidé devant la convention pour une
transition énergétique du secteur accélérée et accompagnée par les pouvoirs publics : investissements dans la R&D, mise en place de dispositifs incitatifs, affectation des recettes fiscales à la transition énergétique du secteur."
Et Thomas Juin de dénoncer le matraquage fiscal.
"Les conséquences seraient dramatiques pour des secteurs comme le tourisme, l’hôtellerie‐restauration, la culture ou encore l’événementiel.
A rebours de l’écologie punitive, nous avons plaidé aujourd’hui pour une transition énergétique accélérée de notre secteur avec l’implication de l’ensemble des acteurs et dans le cadre de politiques publiques (européenne, nationale et locale) ambitieuses et volontaristes."