D'abord Vulcania, aujourd'hui 21 mars 2018. Suivi de près par le Sherwood Parc, le plus grand parc accrobranche de France samedi 24 mars 2018 puis Nigoland, le parc du Petit Prince, Walibi, France-Miniature...
Les parcs de loisirs rouvrent tous avant les vacances de Pâques, qui débutent le 29 mars 2018.
Déjà l'année dernière, certaines nouveautés avaient marqué la saison.
C'est le cas de l'expérience Fort Boyard à France Miniature, qui a porté l'activité du parc : "Grâce à une bonne communication L'année 2017 a excessivement bien fonctionné, avec 185 000 visiteurs soit une hausse de 13%" indique François Fassier, directeur des opérations Parcs de Loisirs de la Compagnie des Alpes, qui souhaite atteindre les 200 000 cette année.
La double luge sur rail installée à Bellewaerde a amené une croissance à deux chiffres pour le parc, qui flirte désormais avec les 800 000 visiteurs.
Cette année encore, la grande majorité des parcs de loisirs et d'aventure propose des nouveautés et cherche à innover de manière continue. Les investissements publics et privés donnent la possibilité aux parcs d'enrichir leur offre d'une activité par an en moyenne, et de favoriser le retour des visiteurs d'une année sur l'autre.
Les parcs de loisirs rouvrent tous avant les vacances de Pâques, qui débutent le 29 mars 2018.
Déjà l'année dernière, certaines nouveautés avaient marqué la saison.
C'est le cas de l'expérience Fort Boyard à France Miniature, qui a porté l'activité du parc : "Grâce à une bonne communication L'année 2017 a excessivement bien fonctionné, avec 185 000 visiteurs soit une hausse de 13%" indique François Fassier, directeur des opérations Parcs de Loisirs de la Compagnie des Alpes, qui souhaite atteindre les 200 000 cette année.
La double luge sur rail installée à Bellewaerde a amené une croissance à deux chiffres pour le parc, qui flirte désormais avec les 800 000 visiteurs.
Cette année encore, la grande majorité des parcs de loisirs et d'aventure propose des nouveautés et cherche à innover de manière continue. Les investissements publics et privés donnent la possibilité aux parcs d'enrichir leur offre d'une activité par an en moyenne, et de favoriser le retour des visiteurs d'une année sur l'autre.
Les nouvelles technologies dans les attractions
Cette année, les nouvelles technologies s'invitent un peu partout dans les parcs de loisirs ou d'aventure.
La réalité augmenté fait son entrée au Futuroscope avec la nouvelle attraction "Sebastien Loeb Racing Xperience" et ses simulateurs issus de la technologie aéronautique.
Même principe pour le "Xperience Game" d'Indian Forrest et le "Virtual Rafting" chez O'Gliss Park. Les deux parcs vendéens proposent une plongée en réalité augmentée autour d'une aventure en forêt pour l'un et d'un rafting pour l'autre.
Cette année, EuropaPark rhabille Eurosat et le renomme Eurosat - Can can coaster. Le quartier français du parc intègre la réalité virtuelle à son grand 8 et crée un nouvel aiguillage et une nouvelle gare pour faire coexister deux trains sur le même itinéraire.
De son côté, le Parc du Petit Prince propose aux visiteurs de s'équiper de casque de réalité virtuelle pour, à travers un films à 360° avoir la sensation de voler en ballon au dessus du parc et découvrir jusqu'à la chaîne des Vosges, la forêt noire et les frontières Suisse et Allemande.
Avec "Le Petit Prince VR", il promet d'entrer dans l'univers du petit prince via une adaptation de l’œuvre en réalité augmentée au sein de laquelle le visiteur tiendra un rôle.
Chez France miniature, l'application propose un parcours pédagogique qui sera accessible via un QR Code.
L'application mobile est aussi un terrain sur lequel Vulcania a souhaité se pencher cette année. "Jusque là notre application n'était téléchargée que par 10% du public autant dire personne. explique Frédéric Goullet, directeur commercial marketing et communication. Cette année, elle a été totalement repensée, elle sera pratique et donnera des informations sur le temps d'attente, les horaires et programmes etc. Elle sera disponible la semaine prochaine"
Le parc a par ailleurs souhaité dépoussiérer son site, et le rendre plus fluide. "L'idée c'est qu'il soit une porte d'entrée facile pour accéder en 7 ou 8 clics à la fois à la billetterie, à un logement et à d'autres attractions de la région. Nous avons investi sur les outils d’achat en ligne, et le site devrait être finalisé d’ici la mi-avril." annonce Frédéric Goullet.
La réalité augmenté fait son entrée au Futuroscope avec la nouvelle attraction "Sebastien Loeb Racing Xperience" et ses simulateurs issus de la technologie aéronautique.
Même principe pour le "Xperience Game" d'Indian Forrest et le "Virtual Rafting" chez O'Gliss Park. Les deux parcs vendéens proposent une plongée en réalité augmentée autour d'une aventure en forêt pour l'un et d'un rafting pour l'autre.
Cette année, EuropaPark rhabille Eurosat et le renomme Eurosat - Can can coaster. Le quartier français du parc intègre la réalité virtuelle à son grand 8 et crée un nouvel aiguillage et une nouvelle gare pour faire coexister deux trains sur le même itinéraire.
De son côté, le Parc du Petit Prince propose aux visiteurs de s'équiper de casque de réalité virtuelle pour, à travers un films à 360° avoir la sensation de voler en ballon au dessus du parc et découvrir jusqu'à la chaîne des Vosges, la forêt noire et les frontières Suisse et Allemande.
Avec "Le Petit Prince VR", il promet d'entrer dans l'univers du petit prince via une adaptation de l’œuvre en réalité augmentée au sein de laquelle le visiteur tiendra un rôle.
Chez France miniature, l'application propose un parcours pédagogique qui sera accessible via un QR Code.
L'application mobile est aussi un terrain sur lequel Vulcania a souhaité se pencher cette année. "Jusque là notre application n'était téléchargée que par 10% du public autant dire personne. explique Frédéric Goullet, directeur commercial marketing et communication. Cette année, elle a été totalement repensée, elle sera pratique et donnera des informations sur le temps d'attente, les horaires et programmes etc. Elle sera disponible la semaine prochaine"
Le parc a par ailleurs souhaité dépoussiérer son site, et le rendre plus fluide. "L'idée c'est qu'il soit une porte d'entrée facile pour accéder en 7 ou 8 clics à la fois à la billetterie, à un logement et à d'autres attractions de la région. Nous avons investi sur les outils d’achat en ligne, et le site devrait être finalisé d’ici la mi-avril." annonce Frédéric Goullet.
Investir dans l'hôtellerie
Car Vulcania, comme beaucoup d'autres, mise sur le développement de son offre hôtelière. Qui dit hébergement dit à la fois allongement de la durée de la visite et accessibilité pour un public venant de loin. "80% de nos visiteurs viennent d'une autre région, parmi lesquels 7 à 10% sont étrangers" explique Frédéric Goullet. D'où l'importance de miser sur le secteur.
Vulcania ne propose pas d'hébergement mais a noué des partenariats avec les professionnels de la région. Les visiteurs de Vulcania représentent pour la région de 23 à 26 000 nuitées par an. "Nous voulons doubler ce chiffre dans les 10 à 15 ans qui viennent"... Et investir dans une quarantaine de lodges de 4 places, pour attirer les familles et passer de quelques heure à quelques jours sur place.
Même calcul au Parc Asterix. Avec l'ouverture d'un nouvel hôtel cette année, il passe de 150 à 300 chambres, et démarrera en fin de saison les travaux pour en ouvrir un 3ème. Chaque hôtel devrait accueillir entre 90 et 100 000 visiteurs chacun avec pour objectif de passer d'une simple visite de 8h en moyenne à un séjour de 2 jours.
Afin de rentabiliser le séjour, certains parcs n'hésitent pas à jouer sur le package, comme Vulcania dont le site de vente proposera une billetterie pour d'autres attractions de la région.
Le Parc du Petit Prince annonce lui aussi un partenariat, avec l'Ecomusée d'Alsace : un billet duo donne accès aux deux sites pour une durée de 48 h sur 6 jours glissants.
Vulcania ne propose pas d'hébergement mais a noué des partenariats avec les professionnels de la région. Les visiteurs de Vulcania représentent pour la région de 23 à 26 000 nuitées par an. "Nous voulons doubler ce chiffre dans les 10 à 15 ans qui viennent"... Et investir dans une quarantaine de lodges de 4 places, pour attirer les familles et passer de quelques heure à quelques jours sur place.
Même calcul au Parc Asterix. Avec l'ouverture d'un nouvel hôtel cette année, il passe de 150 à 300 chambres, et démarrera en fin de saison les travaux pour en ouvrir un 3ème. Chaque hôtel devrait accueillir entre 90 et 100 000 visiteurs chacun avec pour objectif de passer d'une simple visite de 8h en moyenne à un séjour de 2 jours.
Afin de rentabiliser le séjour, certains parcs n'hésitent pas à jouer sur le package, comme Vulcania dont le site de vente proposera une billetterie pour d'autres attractions de la région.
Le Parc du Petit Prince annonce lui aussi un partenariat, avec l'Ecomusée d'Alsace : un billet duo donne accès aux deux sites pour une durée de 48 h sur 6 jours glissants.
Diversifier pour fidéliser
Autres articles
Pour attirer plus de spectateur, les parcs misent à la fois sur leur ADN et sur le spectaculaire.
Ainsi, le Puy du Fou reste fidèle à ses thématiques habituelles, avec du spectacle vivant et des effets spéciaux... Mais pour sa nouvelle attraction le mystère de la Pérouse le parc propose au spectateur de devenir acteur, en immersion sur "la boussole", le navire le la Pérouse.
Le 30 mars 2018, le parc Walibi Belgique ouvrira une extension à son aqualibie adapté à un public plus jeune (3 - 6 ans), pour attirer les familles. "Nous allons investir 100 millions € entre 2016 et 2022 : améliorer l'expérience client et l'immersivité, améliorer les services et l'attractivité" explique François Fassier.
L'investissement, la Compagnie des Alpes, propriétaire de Walibi, le fait aussi à Bellewaerde, en mettant 18 millions d'euros sur la table pour la création d'un parc aquatique qui ouvrira en 2019.
Du côté de Vulcania aussi, les ambitions sont fortes. "Notre chiffre d'affaires est d'environ 10 millions par an et les retombées indirectes sont de l'ordre des 40 millions par an" se félicite Frédéric Goullet, qui ajoute : "Nous avons un plan d'investissement de 40 millions d'euros dont 10 millions de la région" (le parc bénéficiant d'une délégation de service public, ndlr). Une somme qui devrait lui servir à mettre en place son projet de lodge, mais aussi à diversifier son offre. "Nous allons nous équiper d'un coaster autour du thème du seisme : l'idée est d'élargir notre proposition mais en préservant notre axe nature". Objectif : passer de 350 à 500 000 entrées d'ici 15 ans.
Fidéliser, c'est aussi saisonnaliser, et créer des rendez-vous. Chaque parc imagine le sien, en proposant différente version de la même nouveauté ou du même spectacle, ou différentes activités en fonction du moment (Pâcques, l'été, la rentrée...), pour que le visiteurs puisse revenir plusieurs fois la même saison sans avoir l'impression de revoir la même chose.
Le Parc du Petit Prince propose cette année de découvrir le film "Dans les yeux de Thomas Pesquet" (cf vidéo ci-dessus). Le nez dans les étoiles, les spectateurs pourront terminer leur visite lors de nocturnes dédiées à l'espace le 27 juillet à l'occasion de l'éclipse de lune et la nuit des étoiles filantes le 4 août 2018.
Ainsi, le Puy du Fou reste fidèle à ses thématiques habituelles, avec du spectacle vivant et des effets spéciaux... Mais pour sa nouvelle attraction le mystère de la Pérouse le parc propose au spectateur de devenir acteur, en immersion sur "la boussole", le navire le la Pérouse.
Le 30 mars 2018, le parc Walibi Belgique ouvrira une extension à son aqualibie adapté à un public plus jeune (3 - 6 ans), pour attirer les familles. "Nous allons investir 100 millions € entre 2016 et 2022 : améliorer l'expérience client et l'immersivité, améliorer les services et l'attractivité" explique François Fassier.
L'investissement, la Compagnie des Alpes, propriétaire de Walibi, le fait aussi à Bellewaerde, en mettant 18 millions d'euros sur la table pour la création d'un parc aquatique qui ouvrira en 2019.
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Le Parc du Petit Prince propose cette année de découvrir le film "Dans les yeux de Thomas Pesquet" (cf vidéo ci-dessus). Le nez dans les étoiles, les spectateurs pourront terminer leur visite lors de nocturnes dédiées à l'espace le 27 juillet à l'occasion de l'éclipse de lune et la nuit des étoiles filantes le 4 août 2018.