Pour les professionnels de la géopolitique ou de la gestion du risque, il est extrêmement difficile de se faire une idée de l’avenir immédiat du pays - DR : JDL
Le tourisme égyptien n’est pas au bout de ses peines.
Et ce n’est pas la récente vidéo du ministre actuel qui devrait le dégager bientôt de sa mauvaise passe.
Pour les professionnels de la géopolitique ou de la gestion du risque, il est extrêmement difficile de se faire une idée de l’avenir immédiat du pays.
Certes, en Belgique, Jetair compte reprendre ses vols le 26 octobre 2013 et Thomas Cook dès le début septembre.
Il n’empêche que les analystes restent plus que prudents. Pour eux, le jeu est très compliqué.
Pour Bernard Jacquemart, de SSF, on peut seulement remarquer une sorte « d’accalmie », une phase de stabilisation.
Et ce n’est pas la récente vidéo du ministre actuel qui devrait le dégager bientôt de sa mauvaise passe.
Pour les professionnels de la géopolitique ou de la gestion du risque, il est extrêmement difficile de se faire une idée de l’avenir immédiat du pays.
Certes, en Belgique, Jetair compte reprendre ses vols le 26 octobre 2013 et Thomas Cook dès le début septembre.
Il n’empêche que les analystes restent plus que prudents. Pour eux, le jeu est très compliqué.
Pour Bernard Jacquemart, de SSF, on peut seulement remarquer une sorte « d’accalmie », une phase de stabilisation.
La place de chaque camp dans la future Égypte
« Le gouvernement actuel semble asseoir sa position tandis que les Frères Musulmans (FM) paraissent vouloir privilégier désormais le spirituel sur le politique. »
La faiblesse relative de la mobilisation lors de leurs dernières manifestations peut expliquer ce positionnement « pacifique », mais selon Bernard Jacquemart, « cela ne présume en rien du choix que pourraient faire certains groupes radicaux ».
Rejoignant leur confrère de SSF, le Bureau Veille Analyse Risques Pays de GEOS, voit deux axes principaux se dégager peu à peu.
D’abord la place qui sera faite aux FM dans la société égyptienne : quels aménagements faudra-t-il consentir ? Et quelle sera leur réponse, entre l’adhésion, le retour à la clandestinité, la radicalisation et une possible fragmentation ?
Ensuite, la capacité du gouvernement à faire respecter la place de chacun au sein de la future société et bien sûr sa capacité à relancer l’économie, motif principal de la colère populaire.
La faiblesse relative de la mobilisation lors de leurs dernières manifestations peut expliquer ce positionnement « pacifique », mais selon Bernard Jacquemart, « cela ne présume en rien du choix que pourraient faire certains groupes radicaux ».
Rejoignant leur confrère de SSF, le Bureau Veille Analyse Risques Pays de GEOS, voit deux axes principaux se dégager peu à peu.
D’abord la place qui sera faite aux FM dans la société égyptienne : quels aménagements faudra-t-il consentir ? Et quelle sera leur réponse, entre l’adhésion, le retour à la clandestinité, la radicalisation et une possible fragmentation ?
Ensuite, la capacité du gouvernement à faire respecter la place de chacun au sein de la future société et bien sûr sa capacité à relancer l’économie, motif principal de la colère populaire.
Des échéances délicates et des acteurs extérieurs déterminés
« Tout ça n’est pas joué, d’autant plus qu’il y a des échéances particulièrement délicates à gérer, » explique-t-il en évoquant le procès Moubarak, le 18 septembre prochain, et le procès des FM arrêtés récemment, qui devrait probablement intervenir au mois d’octobre, si la situation du pays le permet.
« L’intensité des manifestations a baissé depuis le 14 août, précise-t-il encore, mais la situation reste tendue et l’on peut raisonnablement prévoir de nouveaux pics dans les semaines qui viennent. »
Pour corser le jeu, il faut aussi ajouter la situation du Sinaï, loin d’être complétement sous contrôle, même si les autorités s’y activent particulièrement.
« De nombreux facteurs extérieurs compliquent aussi la situation », ajoute Bernard Jacquemard, en évoquant la position des Saoudiens, pro militaire, et des Qatari, plus proche des FM, tous deux très déterminés.
« Cela sans compter la situation en Syrie, qui peut déborder largement et avoir, elle aussi, un impact sur le pays. »
Sur ce point précis, les choses peuvent effectivement basculer dans les jours qui viennent, et pour un long moment, à priori.
« L’intensité des manifestations a baissé depuis le 14 août, précise-t-il encore, mais la situation reste tendue et l’on peut raisonnablement prévoir de nouveaux pics dans les semaines qui viennent. »
Pour corser le jeu, il faut aussi ajouter la situation du Sinaï, loin d’être complétement sous contrôle, même si les autorités s’y activent particulièrement.
« De nombreux facteurs extérieurs compliquent aussi la situation », ajoute Bernard Jacquemard, en évoquant la position des Saoudiens, pro militaire, et des Qatari, plus proche des FM, tous deux très déterminés.
« Cela sans compter la situation en Syrie, qui peut déborder largement et avoir, elle aussi, un impact sur le pays. »
Sur ce point précis, les choses peuvent effectivement basculer dans les jours qui viennent, et pour un long moment, à priori.
Par manque de visibilité, les prescriptions négatives risquent de durer
Dans ce contexte extrêmement confus, une chose semble assurée, c’est que les contraintes resteront nombreuses pour les TO européens, notamment français, car on voit mal les gouvernements revenir de sitôt sur leurs prescriptions négatives.
Reste la Mer Rouge bien sûr, mais les Allemands l’ont mise également sous alerte et l’on ne peut guère plus faire d’excursions…
C’est dire si la saison hiver qui s’annonce va manquer de « visibilité ».
Reste la Mer Rouge bien sûr, mais les Allemands l’ont mise également sous alerte et l’on ne peut guère plus faire d’excursions…
C’est dire si la saison hiver qui s’annonce va manquer de « visibilité ».