Selon le baromètre publié par MKG Hospitality, l’absence des derniers tours qualificatifs pour la finale de la Coupe du Monde de Rubgy pèse sur les résultats de l’activité hôtelière d’octobre 2008 par rapport à octobre 2007.
On ressent particulièrement ce phénomène à Paris, qui affiche une baisse du taux d’occupation de 3 points, combinée avec une baisse des prix moyens de près de 5 %. Les très bonnes clientèles liées aux finales de la compétition ont boosté les prix moyens en octobre 2007 et l’ajustement est sensible en octobre 2008. C’est d’ailleurs bien dans la catégorie 4* que le phénomène est le plus sensible : le recul combiné fait perdre 13 % de Revenu par chambre disponible aux hôtels haut de gamme.
En revanche, les segments de l’hôtellerie économique (0, 1, 2*) font preuve d’une forte résistance avec un léger fléchissement d’activité, tout en restant dans des niveaux élevés situés entre 71 et 75% de taux d’occupation.
Peu habitués aux fortes variations de prix, ils avaient pourtant négocié davantage de tarifs groupes en 2007, ce qui n’est plus le cas en 2008. La meilleure composition du mix clientèle, avec une plus forte présence de clients individuels, et le recours moins systématique aux circuits de commercialisation à prix négociés, se retrouvent dans la bonne performance des prix moyens, qui progressent de plus de 6,5 %.
On ressent particulièrement ce phénomène à Paris, qui affiche une baisse du taux d’occupation de 3 points, combinée avec une baisse des prix moyens de près de 5 %. Les très bonnes clientèles liées aux finales de la compétition ont boosté les prix moyens en octobre 2007 et l’ajustement est sensible en octobre 2008. C’est d’ailleurs bien dans la catégorie 4* que le phénomène est le plus sensible : le recul combiné fait perdre 13 % de Revenu par chambre disponible aux hôtels haut de gamme.
En revanche, les segments de l’hôtellerie économique (0, 1, 2*) font preuve d’une forte résistance avec un léger fléchissement d’activité, tout en restant dans des niveaux élevés situés entre 71 et 75% de taux d’occupation.
Peu habitués aux fortes variations de prix, ils avaient pourtant négocié davantage de tarifs groupes en 2007, ce qui n’est plus le cas en 2008. La meilleure composition du mix clientèle, avec une plus forte présence de clients individuels, et le recours moins systématique aux circuits de commercialisation à prix négociés, se retrouvent dans la bonne performance des prix moyens, qui progressent de plus de 6,5 %.
Le socle de l’hôtellerie économique de chaînes en France se révèle un atout important
Le socle de l’hôtellerie économique de chaînes en France (plus de 60 % de la capacité des chaînes) se révèle un atout important pour maintenir un bon niveau d’activité et de revenus dans un contexte financier de plus en plus difficile.
L’hôtellerie économique et super économique peut ainsi afficher une bonne progression de ses RevPAR compris entre 4,4% et 5,2%. (Au cumul entre janvier et octobre, les chiffres sont respectivement de 3,1% et 5%)
On retrouve ce phénomène de résistance de l’hôtellerie de chaînes française dès que l’on sort de la Capitale et de sa grande périphérie. Si l’activité diminue dans les mêmes proportions en Ile-de-France qu’à Paris (-3 points), la province s’en sort mieux (-2 points) et le niveau de prix moyen n’a pas été revu à la baisse.
Par comparaison avec une “année normale” (absence de grand événement médiatique mais présence naturelle du Mondial de l’Automobile à Paris), on voit que la progression est régulière sur tous les créneaux et encore plus sensible dans l’hôtellerie économique, avec un cumul à deux chiffres du 0* au 3*.
L’hôtellerie 4* est plus réactive (dans les deux sens) aux situations exceptionnelles. On peut estimer, de façon un peu simplifiée mais symptomatique de la situation française, qu’en octobre 2008, l’hôtellerie économique dans les régions fait preuve d’une grande stabilité par rapport à une hôtellerie parisienne haut de gamme qui capte vite les opportunités d’améliorer ses prix moyens quand la clientèle internationale est présente, et qui doit se montrer plus “commerciale” quand la fréquentation faiblit. Pour autant, il faut souligner qu’un taux d’occupation de près de 74 % en octobre en 4* n’est pas un signe de crise majeure.
Si le chiffre d’affaires Hébergement des hôtels se maintient à peu près grâce à un recours systématique au Revenue Management, la restauration hôtelière et, plus globalement, toute la restauration commerciale marquent des signes de recul très sensible.
Un gros effort d’adaptation devra sûrement être mené sur la restauration pour qu’elle ne redevienne pas une charge insupportable pour les établissements hôteliers, qui seraient amenés à s’en défaire.
www.mkg-hospitality.com - www.hotelcompset.com
Source : MKG Hospitality
L’hôtellerie économique et super économique peut ainsi afficher une bonne progression de ses RevPAR compris entre 4,4% et 5,2%. (Au cumul entre janvier et octobre, les chiffres sont respectivement de 3,1% et 5%)
On retrouve ce phénomène de résistance de l’hôtellerie de chaînes française dès que l’on sort de la Capitale et de sa grande périphérie. Si l’activité diminue dans les mêmes proportions en Ile-de-France qu’à Paris (-3 points), la province s’en sort mieux (-2 points) et le niveau de prix moyen n’a pas été revu à la baisse.
Par comparaison avec une “année normale” (absence de grand événement médiatique mais présence naturelle du Mondial de l’Automobile à Paris), on voit que la progression est régulière sur tous les créneaux et encore plus sensible dans l’hôtellerie économique, avec un cumul à deux chiffres du 0* au 3*.
L’hôtellerie 4* est plus réactive (dans les deux sens) aux situations exceptionnelles. On peut estimer, de façon un peu simplifiée mais symptomatique de la situation française, qu’en octobre 2008, l’hôtellerie économique dans les régions fait preuve d’une grande stabilité par rapport à une hôtellerie parisienne haut de gamme qui capte vite les opportunités d’améliorer ses prix moyens quand la clientèle internationale est présente, et qui doit se montrer plus “commerciale” quand la fréquentation faiblit. Pour autant, il faut souligner qu’un taux d’occupation de près de 74 % en octobre en 4* n’est pas un signe de crise majeure.
Si le chiffre d’affaires Hébergement des hôtels se maintient à peu près grâce à un recours systématique au Revenue Management, la restauration hôtelière et, plus globalement, toute la restauration commerciale marquent des signes de recul très sensible.
Un gros effort d’adaptation devra sûrement être mené sur la restauration pour qu’elle ne redevienne pas une charge insupportable pour les établissements hôteliers, qui seraient amenés à s’en défaire.
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Source : MKG Hospitality