Left for Work a sorti une application simple d'usage tout en réutilisant les codes actuels - Crédit photo : Left for Work
C'est l'énième exemple qui confirme la règle actuelle : les nouveaux acteurs du tourisme ne viennent plus ou pas toujours du secteur.
En effet, Left for Work - qui souhaite digitaliser un secteur en mal d'outils numériques, sortie du fameux tableau Excel et des mails - sort tout droit du cerveau de deux anciens ingénieurs des arts et métiers.
Après une expérience de trois ans dans le privé, les jeunes hommes se sont rendus compte de la complexité de réserver un établissement lors d'un voyage dans le cadre de son activité professionnelle.
"Le voyage d'affaires s'apparente vite à une grande galère et fait souvent soupirer chez les managers, non pas par manque d'envie de voir les équipes se déplacer, mais à cause de la paperasse," explique Alexandre Prod'homme, le cofondateur de Left for Work.
Si ce n'est les échanges de mail pour transférer les factures, la recherche de l'hébergement est l'une des principales sources de perte de temps.
Entre les comparaisons des prix sur les différentes plateformes de réservations, la localisation et le fait de ne pas dépasser le budget, cela peut vite ressembler à un des douze travaux d'Hercule.
Pour améliorer cette étape et remplir ses objectifs, Left for Work a sorti une application simple d'usage tout en réutilisant les codes actuels.
"Nous garantissons une réservation en moins d'une minute et sans sortir d'argent, car si l'entreprise paye pour le salarié, nous ajoutons aussi notre patte pour nous démarquer.
En quelque sorte, nous faisons matcher un voyageur d'affaires avec un hébergement" clame avec le sourire Kévin Humbey, l'autre cofondateur de la jeune pousse.
En effet, Left for Work - qui souhaite digitaliser un secteur en mal d'outils numériques, sortie du fameux tableau Excel et des mails - sort tout droit du cerveau de deux anciens ingénieurs des arts et métiers.
Après une expérience de trois ans dans le privé, les jeunes hommes se sont rendus compte de la complexité de réserver un établissement lors d'un voyage dans le cadre de son activité professionnelle.
"Le voyage d'affaires s'apparente vite à une grande galère et fait souvent soupirer chez les managers, non pas par manque d'envie de voir les équipes se déplacer, mais à cause de la paperasse," explique Alexandre Prod'homme, le cofondateur de Left for Work.
Si ce n'est les échanges de mail pour transférer les factures, la recherche de l'hébergement est l'une des principales sources de perte de temps.
Entre les comparaisons des prix sur les différentes plateformes de réservations, la localisation et le fait de ne pas dépasser le budget, cela peut vite ressembler à un des douze travaux d'Hercule.
Pour améliorer cette étape et remplir ses objectifs, Left for Work a sorti une application simple d'usage tout en réutilisant les codes actuels.
"Nous garantissons une réservation en moins d'une minute et sans sortir d'argent, car si l'entreprise paye pour le salarié, nous ajoutons aussi notre patte pour nous démarquer.
En quelque sorte, nous faisons matcher un voyageur d'affaires avec un hébergement" clame avec le sourire Kévin Humbey, l'autre cofondateur de la jeune pousse.
Le Tinder du tourisme ?
Les deux fondateurs de Left for Work - DR
Et là, vous vous dites peut-être "ma... quoi ?" Matcher est une locution tirée de l'anglais signifiant "être bien assortis, faire la paire" selon l'Académie Française.
Ce verbe a été mis au goût du jour par l'application de rencontre "Tinder", consistant à sélectionner des profils sur la base de photographies. Un concept qui depuis fait fureur dans l'univers numérique jusqu'à s'imposer dans le tourisme ? C'est en tout cas le parti pris par Left for Work.
Avec sa première application sortie à l'été 2019 et bientôt sa version disponible sur Android au début du mois d'octobre, la jeune pousse drague directement les voyageurs d'affaires des petites entreprises.
"Nous voulons être le Tinder de l'hôtellerie et des voyageurs d'affaires" confient en chœur les deux jeunes hommes.
Concrètement, l'équipe de la jeune pousse a sélectionné 500 hôtels dans une cinquantaine de villes en France, l'algorithme soumet alors une liste de 5 hôtels aux voyageurs en fonction de leur lieu de rendez-vous.
D'ores et déjà l'application mobile inscrit en temps réel tous les rendez-vous rentrés dans Google Agenda, permettant de mieux s'organiser.
Alors que Left for Work en est seulement à ses débuts, le temps sera le meilleur allié pour affiner les capacités des lignes de code à proposer le meilleur établissement selon les habitudes des voyageurs.
"Avec l'utilisation de la data extraite des applications, nous pourrons alors affiner notre connaissance des utilisateurs et donc mieux répondre à leurs besoins et proposer les hôtels qui leur correspondent le mieux". Un gain de temps et d'argent pour les entreprises, mais pas seulement.
Ce verbe a été mis au goût du jour par l'application de rencontre "Tinder", consistant à sélectionner des profils sur la base de photographies. Un concept qui depuis fait fureur dans l'univers numérique jusqu'à s'imposer dans le tourisme ? C'est en tout cas le parti pris par Left for Work.
Avec sa première application sortie à l'été 2019 et bientôt sa version disponible sur Android au début du mois d'octobre, la jeune pousse drague directement les voyageurs d'affaires des petites entreprises.
"Nous voulons être le Tinder de l'hôtellerie et des voyageurs d'affaires" confient en chœur les deux jeunes hommes.
Concrètement, l'équipe de la jeune pousse a sélectionné 500 hôtels dans une cinquantaine de villes en France, l'algorithme soumet alors une liste de 5 hôtels aux voyageurs en fonction de leur lieu de rendez-vous.
D'ores et déjà l'application mobile inscrit en temps réel tous les rendez-vous rentrés dans Google Agenda, permettant de mieux s'organiser.
Alors que Left for Work en est seulement à ses débuts, le temps sera le meilleur allié pour affiner les capacités des lignes de code à proposer le meilleur établissement selon les habitudes des voyageurs.
"Avec l'utilisation de la data extraite des applications, nous pourrons alors affiner notre connaissance des utilisateurs et donc mieux répondre à leurs besoins et proposer les hôtels qui leur correspondent le mieux". Un gain de temps et d'argent pour les entreprises, mais pas seulement.
Objectif : devenir le leader européen des voyageurs d'affaires des PME-PMI
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Si le voyageur d'affaires accède à une application épurée, réactive et dans l'air du temps, les entreprises ont accès à un tableau de bord pour paramétrer les budgets et les conditions de séjour.
Elles peuvent prendre le parti de cacher les sommes allouées à leurs salariés pour instaurer un cercle vertueux.
"En masquant le budget, tout d'abord l'employé ne va pas chercher le meilleur prix en ouvrant des dizaines de fenêtres sur Internet, mais surtout cela permet de lui redonner de l'autonomie," explique Alexandre Prod'homme.
En résumé, cela enlève de la pression sociale pour prendre l'hôtel le plus en adéquation avec ses envies et non pas celui ayant le moins d'étoiles sur sa façade.
Pour se rémunérer, Left for Work a mis en place un système d'abonnement pesant sur la société et en fonction du nombre d'utilisateurs. Avec actuellement une dizaine d'entreprises ayant signé un contrat, la jeune pousse ne veut pas s'arrêter en si bon chemin.
Alors que son cœur de cible représente un marché d'environ 2,5 milliards d'euros, Left for Work veut viser plus haut.
"Si nous n'avons pas d'ambition en tant que start-up, cela ne sert à rien de se lancer. A terme, nous voulons devenir le leader européen de la solution des voyageurs d'affaires du tourisme."
Attention il faut tempérer les ardeurs, car Left for Work n'arrive pas en frontal de Rydoo, mais souhaite attirer les PME-PMI trop souvent délaissées de la digitalisation.
Et bientôt les hôtels ne seront pas les seuls dans l'onglet réservations. Dès 2020, Left for Work souhaite ajouter les moyens de transport : "nous avons déjà noué des contacts avec des compagnies et des agrégateurs."
Ce n'est pas tout, car les restaurants devraient suivre et les transporteurs du dernier kilomètre pour devenir LA solution "door to door". C'est tout le bien que l'on peut souhaiter aux 7 personnes travaillant sur le développement de Left for Work.
Elles peuvent prendre le parti de cacher les sommes allouées à leurs salariés pour instaurer un cercle vertueux.
"En masquant le budget, tout d'abord l'employé ne va pas chercher le meilleur prix en ouvrant des dizaines de fenêtres sur Internet, mais surtout cela permet de lui redonner de l'autonomie," explique Alexandre Prod'homme.
En résumé, cela enlève de la pression sociale pour prendre l'hôtel le plus en adéquation avec ses envies et non pas celui ayant le moins d'étoiles sur sa façade.
Pour se rémunérer, Left for Work a mis en place un système d'abonnement pesant sur la société et en fonction du nombre d'utilisateurs. Avec actuellement une dizaine d'entreprises ayant signé un contrat, la jeune pousse ne veut pas s'arrêter en si bon chemin.
Alors que son cœur de cible représente un marché d'environ 2,5 milliards d'euros, Left for Work veut viser plus haut.
"Si nous n'avons pas d'ambition en tant que start-up, cela ne sert à rien de se lancer. A terme, nous voulons devenir le leader européen de la solution des voyageurs d'affaires du tourisme."
Attention il faut tempérer les ardeurs, car Left for Work n'arrive pas en frontal de Rydoo, mais souhaite attirer les PME-PMI trop souvent délaissées de la digitalisation.
Et bientôt les hôtels ne seront pas les seuls dans l'onglet réservations. Dès 2020, Left for Work souhaite ajouter les moyens de transport : "nous avons déjà noué des contacts avec des compagnies et des agrégateurs."
Ce n'est pas tout, car les restaurants devraient suivre et les transporteurs du dernier kilomètre pour devenir LA solution "door to door". C'est tout le bien que l'on peut souhaiter aux 7 personnes travaillant sur le développement de Left for Work.