Top 5 : le transport aérien en force mais pas forcément en forme

Cette semaine, l'actualité est portée par le transport aérien.

Air France en tête, avec l'annonce de son plan de départs volontaires qui concernerait 465 salariés. Le réseau domestique va faire les frais de cette coupe. Au programme : une baisse de 15% des plans de vol en trois ans.

Au total, une quinzaine d’aéroports sont touchés : d’Orly à Marseille en passant par Toulon, Mulhouse, Strasbourg, Toulouse, Bordeaux, Lyon, Montpellier…

Reste que cette annonce pourrait bel et bien relancer un cycle de grèves. Les syndicats de Hop! sont déjà, de leur côté, sur les dents. Un préavis de grève serait en cours d’élaboration...

Lire : Face aux low cost, Air France coupe son réseau français

Au delà d'Air France, les PNC aussi brandissent la menace d'une grève.

Dans une communication révélée mardi 14 mai dans la soirée, les principaux syndicats d’hôtesses et de stewards français n’y vont pas par quatre chemins et menacent de « bloquer le ciel dans les toutes prochaines semaines ».

Dans leur viseur : le projet de réforme des retraites voulu par le gouvernement.

Le sujet de la modification de la retraite des navigants a aussi été, il y a quelques semaines, la cause partielle d’un préavis de grève posé par le Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL). Cette grève, qui devait se tenir du 14 au 19 mai, avait ensuite été annulée.

Lire : Aérien : vers une grève nationale PNC ?

Le ciel français n'est pas le seul à connaître des turbulences.

Jet Airways qui a cloué au sol toute sa flotte depuis mi-avril 2019, faute financement pourrait se retrouver définitivement en faillite. 4 repreneurs dont Etihad Airways se sont positionnés.

L'avenir s'inscrit en pointillé pour la compagnie qui a perdu le 14 mai 2019 son PDG et son directeur financier. Ils ont tous deux démissionné...

L'ensemble des salariés restent suspendus à la décision du consortium qui se réunira la semaine prochaine pour discuter des offres reçues.

Lire : Jet Airways : vers un sauvetage de dernière minute ?

Pour Air Tahiti Nui en revanche tout plane.

La compagnie fait le bilan de l'acquisition de ses 2 premiers B787 Dreamliner. A terme 4 appareils de ce type remplaceront les 5 Airbus A340. Ainsi à partir de septembre prochain, la totalité des vols sur le réseau sera assurée en Tahitian Dreamliner, y compris vers la Nouvelle-Zélande et le Japon.

Et malgré la concurrence Air Tahiti Nui assure maintenir "une position forte", avec 51% de parts de marché sur le trafic Paris/Tahiti entre mai et décembre 2018, 61% de parts de marché entre les USA et Tahiti (source Aéroport de Tahiti).

Pour ceux qui souhaite découvrir les nouveaux appareils de la compagnie : le 3e Dreamliner d’Air Tahiti Nui - immatriculé F-OVAA - appelé BORA BORA - sera présent au prochain Salon International de l’air et l’espace du Bourget.

Lire : Air Tahiti Nui : "Tous nos vols seront assurés en Dreamliner au 1er septembre 2019"

Enfin, la libération des otages qui faisaient du tourisme au Bénin dans une zone "déconseillée sauf raison impérative" a fait couler beaucoup d'encre.

Cet épisode dramatique qui a coûté la vie au guide et à deux militaires français a soulevé de nombreuses questions sur la responsabilité des professionnels du voyage.

Emmanuelle Llop, avocat à la cour du cabinet Equinoxe Avocats est revenu sur la réglementation. Elle rappelle qu'il n’est pas juridiquement possible de faire signer au voyageur une décharge de responsabilité.

Et si un voyageur insiste pour partir dans une zone "rouge" ou "orange" elle préconise "de préparer une note d’information très précise à faire signer ou accepter par le client AVANT qu’il achète son forfait : au moins l’obligation d’information du professionnel sur les caractéristiques essentielles du forfait aura été respectée et, peut-être, cela pourrait influencer un juge en cas de litige. "

Lire : Voyages en zone "rouge" et "orange" : la décharge de responsabilité n’est pas légale

Toute l'équipe de TourMaG.com vous souhaite un bon week-end !

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