Ces derniers jours, l'Espagne a fait de la France un de ses camps de base.
Alors que le FC Barcelone se rend à Paris, dans un remake de la remontada historique subie en 2017, l'office et quelques réceptifs espagnols étaient présents lors des salons du Ditex et de la Fête des Voyages à Marseille.
Des évènements qui ont permis à la destination de prendre la parole non seulement auprès du grand public, mais aussi des professionnels du tourisme et notamment des agences de voyages françaises.
Si tout va pour le mieux, pour nos voisins de la péninsule ibérique, puisque "la véritable première destination touristique, c'est l'Espagne," selon Didier Arino, l'Espagne le doit aussi aux... Français.
Pendant longtemps, les Anglais et Allemands représentaient les deux premiers pays émetteurs de visiteurs, mais la crise sanitaire a laissé quelques traces et a bouleversé beaucoup de choses dans l'industrie touristique.
"Depuis le covid, la France est le deuxième marché pour l'Espagne. En 2023, 11,5 millions de Français sont venus visiter le pays, nous sommes vraiment très très contents," de cette performance, a expliqué Maria José Gómez, la directrice de l'office du tourisme d'Espagne à Paris.
Alors que le FC Barcelone se rend à Paris, dans un remake de la remontada historique subie en 2017, l'office et quelques réceptifs espagnols étaient présents lors des salons du Ditex et de la Fête des Voyages à Marseille.
Des évènements qui ont permis à la destination de prendre la parole non seulement auprès du grand public, mais aussi des professionnels du tourisme et notamment des agences de voyages françaises.
Si tout va pour le mieux, pour nos voisins de la péninsule ibérique, puisque "la véritable première destination touristique, c'est l'Espagne," selon Didier Arino, l'Espagne le doit aussi aux... Français.
Pendant longtemps, les Anglais et Allemands représentaient les deux premiers pays émetteurs de visiteurs, mais la crise sanitaire a laissé quelques traces et a bouleversé beaucoup de choses dans l'industrie touristique.
"Depuis le covid, la France est le deuxième marché pour l'Espagne. En 2023, 11,5 millions de Français sont venus visiter le pays, nous sommes vraiment très très contents," de cette performance, a expliqué Maria José Gómez, la directrice de l'office du tourisme d'Espagne à Paris.
Espagne : "les Français ont redécouvert les îles"
Ainsi, près d'1 visiteur sur 8 était français dans les rues de Barcelone, Madrid ou à Palma de Majorque.
Les Allemands se font plus discrets en raison des faibles performances économiques qui pénalisent nos voisins d'outre-Rhin.
L'autre enseignement de cette période particulière : les Français ont redécouvert les îles de la couronne d'Espagne.
"Il y a eu des changements importants après le covid. Le profil des touristes (français, ndlr) s'est rajeuni, il y a aussi eu un changement au niveau des destinations fréquentées par cette clientèle.
Avec des Anglais et des Allemands moins présents à cause du covid, les Français ont comblé le vide et pris une place importante, aussi bien pour les îles des Canaries, que des Baléares," poursuit la patronne de l'OT.
Ce n'est pas la seule modification de comportement enregistrée.
Nos ressortissants fréquentent aussi de plus en plus les hôtels de la péninsule ibérique.
A lire : L’Espagne, destination à l’honneur du Ditex et de la Fête des Voyages 2024
Fortes de ce succès planétaire et de l'autre côté des Pyrénées, les équipes de l'office de tourisme ne se tournent pas pour autant les pouces.
"Nous avons des objectifs qui font que par exemple que nous aimerions avoir moins de monde en juillet et août, donc nous ne faisons plus la promotion de l'été.
Nous voulons rallonger notre saisonnalité parce que 2,3 millions d'emplois sont dépendants du secteur touristique en Espagne, nous voulons travailler plus longtemps," affirme Maria José Gómez.
Un secteur qui représente, d'après un document tout simplement 11,7 % du PIB et 12,2% des emplois, selon la dernière présidence espagnole au Conseil de l'Union européenne.
Les Allemands se font plus discrets en raison des faibles performances économiques qui pénalisent nos voisins d'outre-Rhin.
L'autre enseignement de cette période particulière : les Français ont redécouvert les îles de la couronne d'Espagne.
"Il y a eu des changements importants après le covid. Le profil des touristes (français, ndlr) s'est rajeuni, il y a aussi eu un changement au niveau des destinations fréquentées par cette clientèle.
Avec des Anglais et des Allemands moins présents à cause du covid, les Français ont comblé le vide et pris une place importante, aussi bien pour les îles des Canaries, que des Baléares," poursuit la patronne de l'OT.
Ce n'est pas la seule modification de comportement enregistrée.
Nos ressortissants fréquentent aussi de plus en plus les hôtels de la péninsule ibérique.
A lire : L’Espagne, destination à l’honneur du Ditex et de la Fête des Voyages 2024
Fortes de ce succès planétaire et de l'autre côté des Pyrénées, les équipes de l'office de tourisme ne se tournent pas pour autant les pouces.
"Nous avons des objectifs qui font que par exemple que nous aimerions avoir moins de monde en juillet et août, donc nous ne faisons plus la promotion de l'été.
Nous voulons rallonger notre saisonnalité parce que 2,3 millions d'emplois sont dépendants du secteur touristique en Espagne, nous voulons travailler plus longtemps," affirme Maria José Gómez.
Un secteur qui représente, d'après un document tout simplement 11,7 % du PIB et 12,2% des emplois, selon la dernière présidence espagnole au Conseil de l'Union européenne.
Espagne : "Nous voulons avoir moins de monde en juillet et août"
Pour amorcer cette désaisonnalisation, l'OT communique par thématique selon les périodes de l'année.
Ainsi, la saison des jardins vient de se refermer, va s'ouvrir celle du paddle tennis, un sport très populaire en Espagne et dont la notoriété monte en France.
Ce n'est pas tout, car le bureau français veut aussi pousser les professionnels à la réflexion.
"Le 19 septembre lors de l'IFTM Top Resa, nous allons organiser une après-midi de travail, autour du futur du tourisme.
Nous allons aborder les sujets comme les mobilités par exemple l'avion ou la façon de se déplacer dans les villes, la relation avec les territoires, celle aussi entre les touristes et les locaux (...) toutes ces questions qui ont à voir avec les grands défis que nous avons en commun avec la France.
Pour nous le futur du tourisme, ce n'est pas seulement de dire que nous sommes une destination durable, il faut aller un peu au cœur des problèmes et y travailler," envoie comme message la directrice de l'office du tourisme d'Espagne à Paris.
Une organisation qui était présente au salon du Ditex, pour faire passer quelques messages auprès des agents de voyages et tour-opérateurs hexagonaux.
Les packages ne reprèsentent que 9% des voyages effectués en Espagne par des voyageurs français. Le BtoB doit plus peser dans la balance.
"Pour nous, travailler avec les agents de voyages est très importante (...) parce que ça rassure et quand il y a un problème les agences sont là (...) elles nous aident aussi à faire connaître des destinations, des itinéraires différents.
Nous essayons de nous mettre à leur hauteur. Il y a moins d'agents de voyages et ils ont beaucoup de travail (...) nous devons être plus à leur écoute et créer des activités en pensant à eux, qu'elles soient plus commerciales, plus ludiques et plus conviviales," conclut-elle.
En Espagne, l'avenir du tourisme se réfléchit collectivement et avec la distribution...
Ainsi, la saison des jardins vient de se refermer, va s'ouvrir celle du paddle tennis, un sport très populaire en Espagne et dont la notoriété monte en France.
Ce n'est pas tout, car le bureau français veut aussi pousser les professionnels à la réflexion.
"Le 19 septembre lors de l'IFTM Top Resa, nous allons organiser une après-midi de travail, autour du futur du tourisme.
Nous allons aborder les sujets comme les mobilités par exemple l'avion ou la façon de se déplacer dans les villes, la relation avec les territoires, celle aussi entre les touristes et les locaux (...) toutes ces questions qui ont à voir avec les grands défis que nous avons en commun avec la France.
Pour nous le futur du tourisme, ce n'est pas seulement de dire que nous sommes une destination durable, il faut aller un peu au cœur des problèmes et y travailler," envoie comme message la directrice de l'office du tourisme d'Espagne à Paris.
Une organisation qui était présente au salon du Ditex, pour faire passer quelques messages auprès des agents de voyages et tour-opérateurs hexagonaux.
Les packages ne reprèsentent que 9% des voyages effectués en Espagne par des voyageurs français. Le BtoB doit plus peser dans la balance.
"Pour nous, travailler avec les agents de voyages est très importante (...) parce que ça rassure et quand il y a un problème les agences sont là (...) elles nous aident aussi à faire connaître des destinations, des itinéraires différents.
Nous essayons de nous mettre à leur hauteur. Il y a moins d'agents de voyages et ils ont beaucoup de travail (...) nous devons être plus à leur écoute et créer des activités en pensant à eux, qu'elles soient plus commerciales, plus ludiques et plus conviviales," conclut-elle.
En Espagne, l'avenir du tourisme se réfléchit collectivement et avec la distribution...
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