Jean-Paul Chantraine, le PDG d'Asia veut développer les ventes sur l'Australie et le Pacifique. DR
Jean-Paul Chantraine, le PDG d'Asia a une conception très étendue du continent asiatique, qui commence pour lui, dès le détroit du Bosphore et va jusqu'à lécher les rivages de la Nouvelle-Zélande.
Déjà fortement implanté sur ces destinations de prédilection, il a décidé cette année de mettre le paquet sur l'Australie et les îles du Pacifique : Nouvelle-Zélande, Nouvelle-Calédonie, Vanuatu, Cook et Fidji.
Une zone qui a connu une progression de 21% en facturation l'an passé. Le TO espère ainsi que la région représentera 20% du chiffre d'affaires cette année, grâce à un panier moyen très élevé entre 4 000 et 4 500 euros.
Ce développement tombe à point nommé et devrait être porté par la multiplication des dessertes aériennes ainsi qu'une meilleure parité du dollar australien.
"La destination redevient accessible pour les Français", assure Olivier Chiffert, le directeur de la production.
Déjà fortement implanté sur ces destinations de prédilection, il a décidé cette année de mettre le paquet sur l'Australie et les îles du Pacifique : Nouvelle-Zélande, Nouvelle-Calédonie, Vanuatu, Cook et Fidji.
Une zone qui a connu une progression de 21% en facturation l'an passé. Le TO espère ainsi que la région représentera 20% du chiffre d'affaires cette année, grâce à un panier moyen très élevé entre 4 000 et 4 500 euros.
Ce développement tombe à point nommé et devrait être porté par la multiplication des dessertes aériennes ainsi qu'une meilleure parité du dollar australien.
"La destination redevient accessible pour les Français", assure Olivier Chiffert, le directeur de la production.
Une année 2015 à l'étale
La nouvelle brochure Australie Pacifique - DR : Asia
Pour prendre en main cette nouvelle brochure, Asia a débauché Jennifer Repiquet, une ancienne responsable développement de La maison de l'Océanie.
Elle a programmé une dizaine de nouveautés et espère également pousser les stop-over à Hong-Kong, Singapour ou Dubaï pour faciliter les ventes vers ces lointains pays.
Ce catalogue se veut plus "inspirationel" pour faire rêver les clients, mais doit également être assez pédagogique et explicatif pour servir de manuel aux agents de voyage.
"Nous aurons toujours besoin d'un support papier pour le côté contemplatif et méditatif.
Même si Internet génère aujourd'hui 25% du chiffre d'affaires facturé, et que la moitié des demandes viennent du web, nous ne serons jamais 100% en ligne", assure Jean-Paul Chantraine.
Il a toutefois mis les moyens pour développer un nouveau portail B2B, lancé jeudi 19 mars 2015, avec un peu de retard. Il compte également rénover son site grand public.
Grâce à tout cela, le PDG vise une année 2015 à l'étale.
Elle a programmé une dizaine de nouveautés et espère également pousser les stop-over à Hong-Kong, Singapour ou Dubaï pour faciliter les ventes vers ces lointains pays.
Ce catalogue se veut plus "inspirationel" pour faire rêver les clients, mais doit également être assez pédagogique et explicatif pour servir de manuel aux agents de voyage.
"Nous aurons toujours besoin d'un support papier pour le côté contemplatif et méditatif.
Même si Internet génère aujourd'hui 25% du chiffre d'affaires facturé, et que la moitié des demandes viennent du web, nous ne serons jamais 100% en ligne", assure Jean-Paul Chantraine.
Il a toutefois mis les moyens pour développer un nouveau portail B2B, lancé jeudi 19 mars 2015, avec un peu de retard. Il compte également rénover son site grand public.
Grâce à tout cela, le PDG vise une année 2015 à l'étale.
L'effondrement des destinations musulmanes
Après une croissance de 9,1% de son chiffre d'affaires (66,2 M€) pour un résultat net de 1,328 M€ et une marge de 2%, il préfère se montrer prudent face à l'instabilité géopolitique.
"Tous ces événements entraînent un amalgame redoutable dans l'esprit des clients. Nous assistons à une véritable polarisation du marché", regrette Jean-Paul Chantraine.
D'un côté les pays "sécurisants" comme le Japon, l'Australie, la Nouvelle-Zélande ou le Vietnam qui connaissent des taux de croissance à deux chiffres.
De l'autre, les pays musulmans : l'Indonésie, la Malaisie, l'Ouzbékistan ou encore Oman, pour lesquels la demande s'effondre.
"Il y a 1,4 milliard de musulmans dans le monde. Il va falloir faire comprendre à nos voyageurs qu'ils ne sont pas tous des terroristes".
Car sans le retour de ces destinations, il lui sera difficile de renouer avec les niveaux records de 2008, où il avait frôlé les 80 millions d'euros de chiffre d'affaires.
"Tous ces événements entraînent un amalgame redoutable dans l'esprit des clients. Nous assistons à une véritable polarisation du marché", regrette Jean-Paul Chantraine.
D'un côté les pays "sécurisants" comme le Japon, l'Australie, la Nouvelle-Zélande ou le Vietnam qui connaissent des taux de croissance à deux chiffres.
De l'autre, les pays musulmans : l'Indonésie, la Malaisie, l'Ouzbékistan ou encore Oman, pour lesquels la demande s'effondre.
"Il y a 1,4 milliard de musulmans dans le monde. Il va falloir faire comprendre à nos voyageurs qu'ils ne sont pas tous des terroristes".
Car sans le retour de ces destinations, il lui sera difficile de renouer avec les niveaux records de 2008, où il avait frôlé les 80 millions d'euros de chiffre d'affaires.