Voyages d'affaires : train versus avion, où en est-on en 2024 ?

72% des réservations pour des voyages professionnels concernent des billets de train en France au premier trimestre 2024.

Selon le dernier rapport Qonto, le train reste le moyen de transports préféré des entreprises malgré une augmentation significative des voyages en avion.

Rédigé par Caroline Lelievre le Lundi 8 Juillet 2024

Selon Qonto, si en France le train représente 72 % des réservations, les données montrent une croissance plus rapide des billets d'avion entre 2023 et 2024 (+48%), au premier trimestre contre 33 % pour les billets de train. @depositphotos/tawanlubfah

En comparant la répartition des réservations de billets de train et d'avion en France, en Allemagne, en Italie et en Espagne, une étude* menée par Qonto révèle que les voyages en train représentent 70 % des transactions effectuées pour des déplacements professionnels au premier trimestre 2024.

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Cependant, les réservations d'avion ont connu une augmentation plus forte d'une année à l'autre en comparaison au train (+55 % contre +41 %), ce qui suggère que les voyages aériens recommencent à attirer plus de clients à mesure que davantage de réunions d'affaires ont lieu à l'international.

« Selon l'indice des voyages d'affaires de la Global Business Travel Association i[du mois d'août dernier, 2024 serait la première année où les voyages d'affaires reviendront à des niveaux pré-Covid.

Notre rapport met en évidence une tendance similaire en France. Même si le train représente 72 % des réservations contre 28 % pour l'avion au T1 2024, les données montrent une croissance plus rapide des billets d'avion entre 2023 et 2024, avec une augmentation de 48 % au premier trimestre contre 33 % pour les billets de train », déclare Philippine Rougevin Baville, DG de Qonto

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*Etude Qonto réalisée entre janvier 2023 et mars 2024, auprès de plus de 500 000 indépendants et PME (petites et moyennes entreprises, comptant jusqu'à 250 salariés) en Allemagne, Espagne, France et Italie. L'analyse des données porte sur le nombre moyen de transactions effectuées par carte bancaire, par entreprise, ainsi que sur les montants moyens dépensés pour chaque transaction, en tenant compte des
paiements par carte et des virements bancaires.

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