Concernant l'Egypte, le report est plus compliqué compte tenu de la spécificité de la destination, difficilement remplaçable. « Certains de nos voyageurs veulent à tout prix faire ce séjour initiatique. Ils attendent donc que cela se calme...»
Les voyageurs seraient-ils devenus fatalistes ? Ou compréhensifs ?
Après les crises qui ont perturbé leurs vacances en 2010, ils ont été très patients face aux conséquences des manifestations en Afrique du Nord.
Pour la Tunisie, les clients ont reporté facilement leurs choix vers d'autres destinations balnéaires.
Chez Go Voyages, la Turquie a pris le relais, car l'offre est équivalente en entrée moyen de gamme même si le climat est un peu moins clément.
L' Espagne a été largement plébiscitée avec Marbella, Séville, mais aussi les Canaries et Madère. Chez Fram, quelques clients ont se sont décidés pour Corfou et la Crête.
Mais parfois, la peur a pris le pas sur la raison. « J'ai eu un couple de retraités qui a paniqué et a mis tous les pays musulmans dans le même panier !
J'ai du négocier pour les envoyer au Maroc, après leur avoir donné le numéro de l'ambassade sur place » explique Georges Chataing, le gérant de Babyboom Voyages à Annecy.
Concernant l'Egypte, le report est plus compliqué car c'est une destination difficilement remplaçable.
Après les crises qui ont perturbé leurs vacances en 2010, ils ont été très patients face aux conséquences des manifestations en Afrique du Nord.
Pour la Tunisie, les clients ont reporté facilement leurs choix vers d'autres destinations balnéaires.
Chez Go Voyages, la Turquie a pris le relais, car l'offre est équivalente en entrée moyen de gamme même si le climat est un peu moins clément.
L' Espagne a été largement plébiscitée avec Marbella, Séville, mais aussi les Canaries et Madère. Chez Fram, quelques clients ont se sont décidés pour Corfou et la Crête.
Mais parfois, la peur a pris le pas sur la raison. « J'ai eu un couple de retraités qui a paniqué et a mis tous les pays musulmans dans le même panier !
J'ai du négocier pour les envoyer au Maroc, après leur avoir donné le numéro de l'ambassade sur place » explique Georges Chataing, le gérant de Babyboom Voyages à Annecy.
Concernant l'Egypte, le report est plus compliqué car c'est une destination difficilement remplaçable.
Faire prévaloir les reports sur les remboursements
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« Certains de nos voyageurs veulent à tout prix faire ce séjour initiatique. Ils attendent donc que cela se calme » explique Philippe Beissier le directeur d' Alpilles Voyages.
Si le Maroc a pu servir d'alternative pour certains clients, d'autres ont au contraire totalement abandonné le coté culturel pour s'envoler au Cap Vert ou au Sénégal.
Mais dans tous les cas, les reports semblent prévaloir sur les remboursements. En effet ces évènements constituent un cas de force majeur et les TO ne voudront pas rembourser.
D'autant plus que les clients voulaient partir. Il suffisait juste de leur trouver une nouvelle destination. « L'agence ne peut rebondir que si le fournisseur lui propose une alternative » précise Richard Vainopoulos, président de Tourcom.
A l'instar de Fram, qui a mis en place 17000 sièges supplémentaires pour la Turquie, l'Espagne et l'Italie, les TO ont rapidement réagi et proposé de nouveaux séjours.
Dans tous les cas, les agences ont désormais bien compris l'intérêt de conseiller pour un report plutôt que de lancer une procédure d'annulation.
« Il y a eu des consignes claires de certains TO qui nous demandaient de tout faire pour éviter les annulations » rappelle Georges Chataing.
Si le Maroc a pu servir d'alternative pour certains clients, d'autres ont au contraire totalement abandonné le coté culturel pour s'envoler au Cap Vert ou au Sénégal.
Mais dans tous les cas, les reports semblent prévaloir sur les remboursements. En effet ces évènements constituent un cas de force majeur et les TO ne voudront pas rembourser.
D'autant plus que les clients voulaient partir. Il suffisait juste de leur trouver une nouvelle destination. « L'agence ne peut rebondir que si le fournisseur lui propose une alternative » précise Richard Vainopoulos, président de Tourcom.
A l'instar de Fram, qui a mis en place 17000 sièges supplémentaires pour la Turquie, l'Espagne et l'Italie, les TO ont rapidement réagi et proposé de nouveaux séjours.
Dans tous les cas, les agences ont désormais bien compris l'intérêt de conseiller pour un report plutôt que de lancer une procédure d'annulation.
« Il y a eu des consignes claires de certains TO qui nous demandaient de tout faire pour éviter les annulations » rappelle Georges Chataing.