Dieu soit loué, Sainte Rita (sainte patronne des causes perdues) a exhaussé nos prières ! Mais qu’à donc fait le président du World Air Transport Forum pour susciter autant d’intérêt ?
Et bien Pierre Jeanniot a tout bonnement proposé l’instauration d’une énième taxe aérienne de 8 euros (LIRE). Il n’y aurait pas de quoi fouetter un chat si cette taxe n’était pas destinée à reboiser le Sahel !
Au delà de la difficulté à faire accepter une taxe supplémentaire à la vache à lait que constitue le passager aérien (tâche d’autant plus ardue que le dit passager est généralement automobiliste, contribuable et parfois fumeur…) on ne peut qu’être interpellé par cette proposition aussi saugrenue qu’inattendue.
Mais quelle mouche a donc piqué ce respectable et respecté ex-Directeur Général d’IATA et d’Air Canada ? Abus d’ozone, overdose de biocarburant, consommation inconsidérée de poutine (1) avariée ?
A l’heure où nous écrivons ces lignes, aucune hypothèse ne peut être écartée…
« Pierre J. Jeanniot envisage la création d'une forêt d'environ 10 kilomètres de largeur le long du Sahel. Un puits de carbone de l'envergure de cinq millions d'hectares absorberait deux milliards de tonnes de CO2 par an ».
Et bien Pierre Jeanniot a tout bonnement proposé l’instauration d’une énième taxe aérienne de 8 euros (LIRE). Il n’y aurait pas de quoi fouetter un chat si cette taxe n’était pas destinée à reboiser le Sahel !
Au delà de la difficulté à faire accepter une taxe supplémentaire à la vache à lait que constitue le passager aérien (tâche d’autant plus ardue que le dit passager est généralement automobiliste, contribuable et parfois fumeur…) on ne peut qu’être interpellé par cette proposition aussi saugrenue qu’inattendue.
Mais quelle mouche a donc piqué ce respectable et respecté ex-Directeur Général d’IATA et d’Air Canada ? Abus d’ozone, overdose de biocarburant, consommation inconsidérée de poutine (1) avariée ?
A l’heure où nous écrivons ces lignes, aucune hypothèse ne peut être écartée…
« Pierre J. Jeanniot envisage la création d'une forêt d'environ 10 kilomètres de largeur le long du Sahel. Un puits de carbone de l'envergure de cinq millions d'hectares absorberait deux milliards de tonnes de CO2 par an ».
Une « taxe pour refroidir la banquise » ? chiche !
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Hausse taxes aérien : « L’Etat est dans le rouge et il va nous y conduire ! »
On voit d’ici la tête que vont faire les ONG, qui se battent depuis des années pour creuser au Sahel des puits…d’eau, quand on va leur dire que cette eau si précieuse va servir à arroser une forêt de 5 millions d’hectares !
« Eh m’sieur Jeanniot s’il reste vous un peu d’eau, je pourrai arroser mes légumes pour pas que mes gosses y crèvent de faim… ? »
Voilà donc le reboisement du Sahel en passe d’être promu au rang de grande cause internationale… Mais pourquoi diable en limiter le financement aux seuls usagers du transport aérien ?
Quand nous étions enfants (enfin ceux de ma génération) nous allions quêter de porte en porte en vendant des cannes blanches pour les aveugles (logique) ou des timbres pour les tuberculeux (sans doute pour qu’ils écrivent à leur famille depuis le sanatorium…), alors pourquoi ne pas relancer cette tradition et appeler nos vaillants rejetons à la rescousse ?
On imagine sans peine le dialogue :
- « Pardon m’sieur vous voulez pas m’acheter un pins, ça coûte 8 euros et c’est pour planter des arbres dans le Sahel »
- « Espèce de p’tit c…, je vais t’apprendre à te foutre de moi ! »
Bon d’accord, c’est facile de se moquer, mais il fallait y penser ! D’autant que l’idée n’est pas mauvaise, et le choix du Sahel des plus judicieux : les risques de déforestation sauvage y sont limités si on considère que les besoins en bois de chauffage y sont proches de zéro et qu’en plus le football y est beaucoup moins pratiqué qu’en Amazonie.
Et puis, on pourrait étendre la taxe à d’autres noblecozécologik : un lecteur de TourMag.Com suggérait une « taxe pour refroidir la banquise », chiche !
(1) mets québécois constitué de frites et de fromage généreusement arrosés d’une sauce à la composition et au goût indéfinissables
« Eh m’sieur Jeanniot s’il reste vous un peu d’eau, je pourrai arroser mes légumes pour pas que mes gosses y crèvent de faim… ? »
Voilà donc le reboisement du Sahel en passe d’être promu au rang de grande cause internationale… Mais pourquoi diable en limiter le financement aux seuls usagers du transport aérien ?
Quand nous étions enfants (enfin ceux de ma génération) nous allions quêter de porte en porte en vendant des cannes blanches pour les aveugles (logique) ou des timbres pour les tuberculeux (sans doute pour qu’ils écrivent à leur famille depuis le sanatorium…), alors pourquoi ne pas relancer cette tradition et appeler nos vaillants rejetons à la rescousse ?
On imagine sans peine le dialogue :
- « Pardon m’sieur vous voulez pas m’acheter un pins, ça coûte 8 euros et c’est pour planter des arbres dans le Sahel »
- « Espèce de p’tit c…, je vais t’apprendre à te foutre de moi ! »
Bon d’accord, c’est facile de se moquer, mais il fallait y penser ! D’autant que l’idée n’est pas mauvaise, et le choix du Sahel des plus judicieux : les risques de déforestation sauvage y sont limités si on considère que les besoins en bois de chauffage y sont proches de zéro et qu’en plus le football y est beaucoup moins pratiqué qu’en Amazonie.
Et puis, on pourrait étendre la taxe à d’autres noblecozécologik : un lecteur de TourMag.Com suggérait une « taxe pour refroidir la banquise », chiche !
(1) mets québécois constitué de frites et de fromage généreusement arrosés d’une sauce à la composition et au goût indéfinissables