Pierre Jeanniot, ancien directeur général de l’IATA et DG d’Air Canada, a évoqué, au cours du World Air Transport Forum, son projet de compenser les émissions de carburant par le biais d’une reforestation massive, plus précisément le Sahel, cette bande de terre de 5 000 kilomètres de long, de la Mauritanie au Soudan.
«Les initiatives des compagnies individuelles sont perçues comme étant trop modestes pour faire une réelle différence », estime Pierre Jeanniot.
Presque tous les experts climatiques s’entendent pour dire que seuls des projets de reboisement à grande échelle peuvent entraîner une réduction substantielle des gaz à effet de serre.
«Les initiatives des compagnies individuelles sont perçues comme étant trop modestes pour faire une réelle différence », estime Pierre Jeanniot.
Presque tous les experts climatiques s’entendent pour dire que seuls des projets de reboisement à grande échelle peuvent entraîner une réduction substantielle des gaz à effet de serre.
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Pierre Jeanniot, hier à Cannes
Pierre Jeanniot envisage la création d’une forêt d’environ 10 kilomètres de largeur le long du Sahel. Un puits de carbone de l’envergure de cinq millions d’hectares absorberait deux milliards de tonnes de CO2 par an.
Le projet serait financé par les contributions des passagers, deux euros pour les vols domestiques et huit euros pour les vols internationaux.
Le trafic annuel d’environ 1,5 milliard de passagers annuellement se traduirait par 6 milliards d’euros.
Selon Pierre Jeanniot, une nouvelle ONG , appuyée par une agence des Nations-Unies, pourrait gérer le projet.
«L’utilisation de la nature comme alliée pour absorber le CO2 en quantité suffisante pour compenser totalement les futures émissions frapperait l’imagination de notre industrie et susciterait l’enthousiasme du public voyageur. Cela deviendrait la principale contribution de l’industrie à l’environnement ».
Le projet serait financé par les contributions des passagers, deux euros pour les vols domestiques et huit euros pour les vols internationaux.
Le trafic annuel d’environ 1,5 milliard de passagers annuellement se traduirait par 6 milliards d’euros.
Selon Pierre Jeanniot, une nouvelle ONG , appuyée par une agence des Nations-Unies, pourrait gérer le projet.
«L’utilisation de la nature comme alliée pour absorber le CO2 en quantité suffisante pour compenser totalement les futures émissions frapperait l’imagination de notre industrie et susciterait l’enthousiasme du public voyageur. Cela deviendrait la principale contribution de l’industrie à l’environnement ».
Pierre-Jean Jeanniot, président du World Air Transport Forum
Pierre-Jean Jeanniot, né à Montpellier, n'est pas un farfelu. Il a été élu directeur général de l'Association du transport aérien international en 1991, après avoir fait carrière pendant trente-cinq ans au sein de la société Air Canada, dont il a été président-directeur général entre 1984 et 1990. À ses débuts, au moment où il oeuvre au sein du Service technique d'Air Canada, il contribue au développement du premier système d'enregistrement de vol (la fameuse «boîte noire»), instrument devenu
indispensable à la sécurité des passagers et des équipages d'appareils commerciaux à travers le monde. Pierre-Jean Jeanniot accorde depuis toujours beaucoup d'importance aux activités sociales et charitables en étant actif auprès d'organismes voués à ces causes.
indispensable à la sécurité des passagers et des équipages d'appareils commerciaux à travers le monde. Pierre-Jean Jeanniot accorde depuis toujours beaucoup d'importance aux activités sociales et charitables en étant actif auprès d'organismes voués à ces causes.