Le principe de précaution l’a emporté.
Fram; Kuoni, Transat, et autre Donatello : tous les patrons des TO concernés par la destination étaient réunis hier matin par le Ceto dans les locaux de Nouvelles Frontières pour décider d’une position commune face aux événements kenyans.
Résultat de la réflexion : une suspension des départs jusqu’au 18 janvier inclus. Les clients qui devaient partir pendant cette période se verront proposer trois solutions : le remboursement du voyage, un voyage immédiat sur une autre destination ou bien le report du voyage sur le Kenya ou une autre destination pendant une période d’un an.
Le Ceto recommande également à ses membres de faire preuve de compréhension pour les clients inscrits après le 19 janvier, ne souhaitant pas partir.
Les membres du Ceto avaient vendu près de 2 000 forfaits pour l’ensemble du mois de janvier. Les producteurs vont devoir maintenant négocier avec les fournisseurs aériens et réceptif pour qu’ils prennent leur part du manque à gagner.
Fram; Kuoni, Transat, et autre Donatello : tous les patrons des TO concernés par la destination étaient réunis hier matin par le Ceto dans les locaux de Nouvelles Frontières pour décider d’une position commune face aux événements kenyans.
Résultat de la réflexion : une suspension des départs jusqu’au 18 janvier inclus. Les clients qui devaient partir pendant cette période se verront proposer trois solutions : le remboursement du voyage, un voyage immédiat sur une autre destination ou bien le report du voyage sur le Kenya ou une autre destination pendant une période d’un an.
Le Ceto recommande également à ses membres de faire preuve de compréhension pour les clients inscrits après le 19 janvier, ne souhaitant pas partir.
Les membres du Ceto avaient vendu près de 2 000 forfaits pour l’ensemble du mois de janvier. Les producteurs vont devoir maintenant négocier avec les fournisseurs aériens et réceptif pour qu’ils prennent leur part du manque à gagner.
Corsairfly : suspension des vols à partir de ce dimanche
Corsairfly a d’ailleurs prévu, après le prochain vol de dimanche qui devrait ramener 350 des 500 touristes français actuellement au Kenya. Après cette date, la compagnie suspendra ses vols.
Les touristes toujours sur place auront le choix de revenir avec Kenya Airways sur Paris ou African Safari Airways sur Mulhouse. Paradoxalement, si les TO ne veulent plus envoyer de clients au Kenya, ils ne prévoient pas pour autant d’écourter le séjour de leurs clients déjà sur place.
« Tous les voyages se passent normalement », commente Jean-Marc Siano, le Pdg de TUI France. Pas question, donc, de rapatriement. Le mot fait même pâlir les professionnels.
« Un rapatriement, c’est une destination qui disparaît pendant deux ans », estime René-Marc Chikli. Or, les tour-opérateurs espèrent toujours sauver les voyages des vacances de février si la situation se normalise dans les prochains jours.
A noter que les tour-opérateurs anglais sont moins frileux. Après la décision du Foreign Office de recommander de restreindre les déplacements vers le Kenya aux seules causes essentielles, la FTO (Federation of Tour Operators) a décidé hier de ne suspendre les départs que jusqu’au 5 janvier. Mais il est vrai qu’en fonction des événements, les décisions peuvent changer…
Les touristes toujours sur place auront le choix de revenir avec Kenya Airways sur Paris ou African Safari Airways sur Mulhouse. Paradoxalement, si les TO ne veulent plus envoyer de clients au Kenya, ils ne prévoient pas pour autant d’écourter le séjour de leurs clients déjà sur place.
« Tous les voyages se passent normalement », commente Jean-Marc Siano, le Pdg de TUI France. Pas question, donc, de rapatriement. Le mot fait même pâlir les professionnels.
« Un rapatriement, c’est une destination qui disparaît pendant deux ans », estime René-Marc Chikli. Or, les tour-opérateurs espèrent toujours sauver les voyages des vacances de février si la situation se normalise dans les prochains jours.
A noter que les tour-opérateurs anglais sont moins frileux. Après la décision du Foreign Office de recommander de restreindre les déplacements vers le Kenya aux seules causes essentielles, la FTO (Federation of Tour Operators) a décidé hier de ne suspendre les départs que jusqu’au 5 janvier. Mais il est vrai qu’en fonction des événements, les décisions peuvent changer…