Le drapeau grec flottant au dessus de Santorin en Grèce. © zhukovandr - Fotolia.com
A l’heure où le jeune leader du parti Syriza compose son gouvernement, nous savons déjà qu’il n’y aura pas dans celui-ci de ministre du Tourisme.
Ayant promis une structure resserrée de dix ministres, Alexis Tsipras confiera probablement la gestion des flux touristiques en Grèce à un ministre du Commerce élargi.
L'information vient d'être confirmée. Dans le gouvernement resserré du nouveau premier ministre, composé le 27 janvier au soir, le Tourisme a en effet été intégré au nouveau ministère de l'Economie, des Infrastructures, de la Marine et du Tourisme, hyper ministère confié à Georges Stathakis, un professionnel de l'économie
Cela n’empêche pas le parti radical de gauche d’avoir des convictions en la matière.
Ses représentants en ont martelé quelques-unes lors des derniers meetings de campagne, qui pourraient peut-être influer sur les programmations de nos TO francophones, connaisseurs de la destination.
Ainsi, les grands groupes désireux d’implanter des complexes all inclusive un peu partout sur les côtes en seront-ils pour leurs frais.
Pas question, nous dit-on !
« On ne laissera construire aucun grand hôtel dans le style de ce qui existe ailleurs en Méditerranée. Nous voulons développer l’agrotourisme en priorité, rester à taille humaine et donner du travail à toutes les petites structures déjà existantes. Mais nous aiderons ces dernières à progresser en qualité pour s’adapter au marché étranger. »
Ayant promis une structure resserrée de dix ministres, Alexis Tsipras confiera probablement la gestion des flux touristiques en Grèce à un ministre du Commerce élargi.
L'information vient d'être confirmée. Dans le gouvernement resserré du nouveau premier ministre, composé le 27 janvier au soir, le Tourisme a en effet été intégré au nouveau ministère de l'Economie, des Infrastructures, de la Marine et du Tourisme, hyper ministère confié à Georges Stathakis, un professionnel de l'économie
Cela n’empêche pas le parti radical de gauche d’avoir des convictions en la matière.
Ses représentants en ont martelé quelques-unes lors des derniers meetings de campagne, qui pourraient peut-être influer sur les programmations de nos TO francophones, connaisseurs de la destination.
Ainsi, les grands groupes désireux d’implanter des complexes all inclusive un peu partout sur les côtes en seront-ils pour leurs frais.
Pas question, nous dit-on !
« On ne laissera construire aucun grand hôtel dans le style de ce qui existe ailleurs en Méditerranée. Nous voulons développer l’agrotourisme en priorité, rester à taille humaine et donner du travail à toutes les petites structures déjà existantes. Mais nous aiderons ces dernières à progresser en qualité pour s’adapter au marché étranger. »
Terminé aussi le patrimoine à brader
Alexis Tsipras, nouveau Premier ministre grec - Photo Wikipedia
Terminé aussi le patrimoine à brader, les paysages à vendre, les cessions de beautés naturelles à qui a les moyens de payer.
Certaines municipalités, depuis le début de la crise, se sont en effet tournées vers les investisseurs russes ou qataris, pour échanger leur seule richesse, la beauté de leurs plages, contre les espèces sonnantes que le gouvernement, sur ordre des financiers européens, ne leur distribuait plus.
Ainsi sur l’île d’Elaphonissos, les deux magnifiques plages de Symos, aujourd’hui sauvées du rachat par un émirat, échapperont à la ghettoïsation promise, au grand bonheur des habitants.
Dans ses professions de foi, Tsipras vise délibérément le « small, » AND Greece, « is beautiful ».
En accord avec le fil rouge d’une fierté grecque retrouvée qui a sous-tendu toute sa campagne, il donne des garanties aux exploitants locaux plutôt qu’aux investisseurs étrangers.
Certaines municipalités, depuis le début de la crise, se sont en effet tournées vers les investisseurs russes ou qataris, pour échanger leur seule richesse, la beauté de leurs plages, contre les espèces sonnantes que le gouvernement, sur ordre des financiers européens, ne leur distribuait plus.
Ainsi sur l’île d’Elaphonissos, les deux magnifiques plages de Symos, aujourd’hui sauvées du rachat par un émirat, échapperont à la ghettoïsation promise, au grand bonheur des habitants.
Dans ses professions de foi, Tsipras vise délibérément le « small, » AND Greece, « is beautiful ».
En accord avec le fil rouge d’une fierté grecque retrouvée qui a sous-tendu toute sa campagne, il donne des garanties aux exploitants locaux plutôt qu’aux investisseurs étrangers.
C’est un pari sur la spécificité de la population grecque et de l’accueil authentique qu’elle réserve aux visiteurs, qui pourrait en effet faire la différence, à l’époque d’une demande de tourisme de plus en plus tourné vers l’humain et le partage d’expériences.
Nous suivrons donc avec intérêt la mise en action de la stratégie annoncée, … si elle résiste aux sirènes des gros capitaux.
Nous suivrons donc avec intérêt la mise en action de la stratégie annoncée, … si elle résiste aux sirènes des gros capitaux.