En reprenant Terre d'Afrique, Savanna Tours pourrait développer sa présence au Sénégal, destination dont le TO belge en faillite était spécialiste - Photo J.D.L.
Lundi 9 septembre 2013, Jean-Michel Juloux, Directeur de Savanna Tours & Safaris a formulé une proposition de reprise de l'activité de Terre d'Afrique, tour-opérateur (TO) belge, spécialiste de l'Afrique, déclaré en faillite le jour-même.
L'offre a été transmise au curateur (équivalent belge du liquidateur judiciaire, Ndlr), Luc Austraet. C'est lui qui est chargé de la négociation. Une autre a précédemment été formulée par un groupement de TO baptisé « Travel by Excellence ».
La proposition vise à récupérer le fonds de commerce du voyagiste car l'ensemble de son personnel est déjà parti. Sa faillite a fait grand bruit outre-Quiévrain car c'est la première fois qu'un TO national (Flamand et Wallon) de niche se retrouve dans une telle situation.
"Il était le premier tour-opérateur belge sur l'Afrique et opérait sur les même destinations que celles sur lesquelles Savanna Tours est présent", rappelle Jean-Michel Juloux. Pour lui, le rachat de Terre d'Afrique coule de source.
Il a travaillé avec les équipes du TO pendant de nombreuses années et assure bénéficier de l'expérience nécessaire, du savoir-faire et d'une connaissance suffisante du marché belge, à la fois francophone et néerlandophone, pour lui offrir "un nouveau départ".
Un réceptif qui rachète un TO ; c'est un peu le monde à l'envers. Mais pour le Directeur de Savanna Tours, l'opération n'a rien d'hasardeux.
L'offre a été transmise au curateur (équivalent belge du liquidateur judiciaire, Ndlr), Luc Austraet. C'est lui qui est chargé de la négociation. Une autre a précédemment été formulée par un groupement de TO baptisé « Travel by Excellence ».
La proposition vise à récupérer le fonds de commerce du voyagiste car l'ensemble de son personnel est déjà parti. Sa faillite a fait grand bruit outre-Quiévrain car c'est la première fois qu'un TO national (Flamand et Wallon) de niche se retrouve dans une telle situation.
"Il était le premier tour-opérateur belge sur l'Afrique et opérait sur les même destinations que celles sur lesquelles Savanna Tours est présent", rappelle Jean-Michel Juloux. Pour lui, le rachat de Terre d'Afrique coule de source.
Il a travaillé avec les équipes du TO pendant de nombreuses années et assure bénéficier de l'expérience nécessaire, du savoir-faire et d'une connaissance suffisante du marché belge, à la fois francophone et néerlandophone, pour lui offrir "un nouveau départ".
Un réceptif qui rachète un TO ; c'est un peu le monde à l'envers. Mais pour le Directeur de Savanna Tours, l'opération n'a rien d'hasardeux.
75 dossiers pris en charge par le fonds de garantie
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"Le but est non seulement d'assurer la continuité des activités de Terre d'Afrique qui est un acteur important des voyages en Afrique mais également d'obtenir de nouveaux moyens de commercialisation des produits de Savanna Tours, résume-t-il.
Par ailleurs, Terre d'Afrique était un spécialiste du Sénégal. La reprise de ses activités pourrait également nous permettre de développer notre fréquentation sur cette destination."
Il trouverait là une solution efficace pour remédier à la chute de l'intérêt des grands TO généralistes pour les produits de ses agences réceptives sur le continent africain. Il pourrait, par la même occasion, renforcer sa présence sur le marché belge.
De plus, le rachat lui offrirait un statut de TO qui lui donnerait plus de poids et de possibilité face aux agences de voyages du plat pays.
Si jamais l'offre de rachat aboutit, Jean-Michel Juloux compte uniquement vendre ses séjours par le biais de Terre d'Afrique. A priori, il n'aurait pas de voyages en cours à exécuter car le fonds de garantie (homologue belge de l'APST) a pris en charge 75 dossiers de clients qui avaient déjà payé leur séjour.
La balle est désormais dans le camp du curateur qui devra opter pour l'offre de reprise qui lui permettra de rembourser au mieux les créanciers du TO déclaré en faillite.
Par ailleurs, Terre d'Afrique était un spécialiste du Sénégal. La reprise de ses activités pourrait également nous permettre de développer notre fréquentation sur cette destination."
Il trouverait là une solution efficace pour remédier à la chute de l'intérêt des grands TO généralistes pour les produits de ses agences réceptives sur le continent africain. Il pourrait, par la même occasion, renforcer sa présence sur le marché belge.
De plus, le rachat lui offrirait un statut de TO qui lui donnerait plus de poids et de possibilité face aux agences de voyages du plat pays.
Si jamais l'offre de rachat aboutit, Jean-Michel Juloux compte uniquement vendre ses séjours par le biais de Terre d'Afrique. A priori, il n'aurait pas de voyages en cours à exécuter car le fonds de garantie (homologue belge de l'APST) a pris en charge 75 dossiers de clients qui avaient déjà payé leur séjour.
La balle est désormais dans le camp du curateur qui devra opter pour l'offre de reprise qui lui permettra de rembourser au mieux les créanciers du TO déclaré en faillite.