Corsica Ferries poursuit le renforcement de sa flotte avec le rachat d'un nouveau navire, le Mega Express IV. Ce 12ème navire de la flotte du groupe Lota Maritime a été acheté 65 M € à la Compagnie TT Lines apparte
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Les enveloppes de d’offres de renouvellement de la délégation de service public pour assurer les dessertes entre Marseille et 6 ports corses, ont été dépouillées et son actuellement à l'étude par l’Assemblée de Corse.
Trois Compagnies se positionnent sur ce juteux transport subventionné par la collectivité corse au titre de la continuité territoriale. Sans revenir sur les détails (complexes) de l'opération, il faut savoir que, cette fois-ci, il n'y a pas une mais... trois offres concurrentes.
En effet, la SNCM désormais dans le groupe Véolia a trouvé face à elle son alliée la CMN (Cie Méridionale de navigation) avec laquelle les rapports sont devenus houleux. Résultat des courses : la CMN est venue prêter main forte à Corsica Ferries, premier transporteur sur l'Ile de Beauté, dangereux rival et désormais challenger à part entière de la SNCM.
Dans un communiqué, Corsica Ferries plus diserte que la SNCM en termes de communication, détaille l'offre pour assurer les traversées entre Marseille et les ports d’Ajaccio, Bastia, la Balagne (Calvi et l’Ile Rousse) , Porto Vecchio et Propriano .
Elle ne présente pas d’offre globale en faisant remarquer que "ce choix du passé ne vise qu’à éliminer la concurrence des autres compagnies, en particulier les plus petites."
Le transporteur fait d’une part, une offre autonome par ligne avec des options qui, en appliquant ses méthodes de gestion, "permettrait à la Collectivité corse d’économiser environ 30 millions €/ an, soit moins 30 % par rapport à la convention de service public actuelle."
Mais connaissant la volonté de l’Assemblée de Corse de privilégier une offre globale et de maintenir un service supplémentaire saisonnier, "Corsica Ferries fait une offre groupée non solidaire avec la CMN, sur 3 lignes (Bastia, Ajaccio et Propriano) en s’appuyant sur la très bonne complémentarité de ses Mega Express et des cargos mixtes de cette compagnie."
Corsica Ferries met en avant ses atouts qui ont "fait décoller le port de Toulon en 3 ans et diminuer fortement le prix des traversées (...) la réglementation et l'accord d’entreprise avec ses syndicats italiens garantissant un service sans aucune interruption", accords qui lui ont permis de ne connaître "aucun jour de grève depuis sa création. "
Il reste à savoir maintenant ce que pèseront les arguments de Corsica Ferries face aux 2 400 emplois de la SNCM (dont 800 en Corse) et dont la non attribution de ce marché mettrait grandement en danger. On a du mal à imaginer que Veolia n'ait pas obtenu des garanties des pouvoirs publics de ce côté là lors de la reprise de la compagnie maritime marseillaise.
La Collectivité territoriale de Corse (CTC) va d'abord s'assurer de la conformité des dossiers avant de trancher et désignera ensuite le délégataire. Verdict fin octobre.
Trois Compagnies se positionnent sur ce juteux transport subventionné par la collectivité corse au titre de la continuité territoriale. Sans revenir sur les détails (complexes) de l'opération, il faut savoir que, cette fois-ci, il n'y a pas une mais... trois offres concurrentes.
En effet, la SNCM désormais dans le groupe Véolia a trouvé face à elle son alliée la CMN (Cie Méridionale de navigation) avec laquelle les rapports sont devenus houleux. Résultat des courses : la CMN est venue prêter main forte à Corsica Ferries, premier transporteur sur l'Ile de Beauté, dangereux rival et désormais challenger à part entière de la SNCM.
Dans un communiqué, Corsica Ferries plus diserte que la SNCM en termes de communication, détaille l'offre pour assurer les traversées entre Marseille et les ports d’Ajaccio, Bastia, la Balagne (Calvi et l’Ile Rousse) , Porto Vecchio et Propriano .
Elle ne présente pas d’offre globale en faisant remarquer que "ce choix du passé ne vise qu’à éliminer la concurrence des autres compagnies, en particulier les plus petites."
Le transporteur fait d’une part, une offre autonome par ligne avec des options qui, en appliquant ses méthodes de gestion, "permettrait à la Collectivité corse d’économiser environ 30 millions €/ an, soit moins 30 % par rapport à la convention de service public actuelle."
Mais connaissant la volonté de l’Assemblée de Corse de privilégier une offre globale et de maintenir un service supplémentaire saisonnier, "Corsica Ferries fait une offre groupée non solidaire avec la CMN, sur 3 lignes (Bastia, Ajaccio et Propriano) en s’appuyant sur la très bonne complémentarité de ses Mega Express et des cargos mixtes de cette compagnie."
Corsica Ferries met en avant ses atouts qui ont "fait décoller le port de Toulon en 3 ans et diminuer fortement le prix des traversées (...) la réglementation et l'accord d’entreprise avec ses syndicats italiens garantissant un service sans aucune interruption", accords qui lui ont permis de ne connaître "aucun jour de grève depuis sa création. "
Il reste à savoir maintenant ce que pèseront les arguments de Corsica Ferries face aux 2 400 emplois de la SNCM (dont 800 en Corse) et dont la non attribution de ce marché mettrait grandement en danger. On a du mal à imaginer que Veolia n'ait pas obtenu des garanties des pouvoirs publics de ce côté là lors de la reprise de la compagnie maritime marseillaise.
La Collectivité territoriale de Corse (CTC) va d'abord s'assurer de la conformité des dossiers avant de trancher et désignera ensuite le délégataire. Verdict fin octobre.