" Pour commencer, parlons sérieusement. En réalité je balance entre deux visions : je suis persuadé que la prochaine décennie verra le retour de la « proximité ».
Peu à peu, nos compatriotes se lasseront de contacts déshumanisés via le Net ; sans se priver des informations qu’ils peuvent trouver sur la Toile, ils désireront recréer la complicité qu’ils avaient avec leur agent de voyages, retrouver la sécurité de conseils personnalisés, d’une expertise qu’ils reconnaissent.
L’impact des prix cassés passera, nos clients apprécieront notre valeur… si nous savons la justifier à leurs yeux. Même si nous paraissons un peu plus chers que d’autres canaux de distribution, ils rechercheront nos services.
Les compagnies aériennes, elles aussi, reviendront à de meilleurs sentiments à notre égard. Bien sûr, elles ne réinstalleront pas les commissions que nous méritons mais elles accepteront des relations commerciales plus équilibrées, plus confiantes, plus rentables pour les deux parties.
La distribution sera même actionnaire des compagnies et ne subira plus les politiques tarifaires des compagnies.Nous serons vraiment partenaires. En résumé, je pense qu’il nous faut faire le gros dos pour laisser passer l’orage, garder notre optimisme et être convaincus que des jours meilleurs nous attendent.
Peu à peu, nos compatriotes se lasseront de contacts déshumanisés via le Net ; sans se priver des informations qu’ils peuvent trouver sur la Toile, ils désireront recréer la complicité qu’ils avaient avec leur agent de voyages, retrouver la sécurité de conseils personnalisés, d’une expertise qu’ils reconnaissent.
L’impact des prix cassés passera, nos clients apprécieront notre valeur… si nous savons la justifier à leurs yeux. Même si nous paraissons un peu plus chers que d’autres canaux de distribution, ils rechercheront nos services.
Les compagnies aériennes, elles aussi, reviendront à de meilleurs sentiments à notre égard. Bien sûr, elles ne réinstalleront pas les commissions que nous méritons mais elles accepteront des relations commerciales plus équilibrées, plus confiantes, plus rentables pour les deux parties.
La distribution sera même actionnaire des compagnies et ne subira plus les politiques tarifaires des compagnies.Nous serons vraiment partenaires. En résumé, je pense qu’il nous faut faire le gros dos pour laisser passer l’orage, garder notre optimisme et être convaincus que des jours meilleurs nous attendent.
Faire le gros dos pour laisser passer l’orage
Mais il m’arrive aussi de me laisser emporter par les nouvelles technologies : Les agences de voyages existent toujours mais tout ce passe via une web cam, nous sommes proches du clients et pourtant nous sommes loin de lui.
Il peut parler avec nous, nous lui répondons en direct, lui montrant les hôtels, sa chambre, sa place dans l’avion, il se représente exactement son voyage grâce à nos conseillers et grâce aux technologies à notre disposition.
Tout est virtuel jusqu’à sa réservation finale et l’envoi de son dossier sur son portable en 3D. Pour continuer, délirons un peu… en racontant nos intuitions de l’avenir.
Dans 10 ans, la Camargue sera partiellement engloutie par la montée des eaux due au réchauffement climatique, et la plupart des îles tropicales basses également.
Les vacanciers seront attirés par les régions moins chaudes : la Bretagne, les côtes de la Manche, de la mer du Nord, de l’Atlantique, l’Alaska seront en grande vogue, tout comme les destinations du Nord de l’Europe et particulièrement les pays scandinaves.
Il peut parler avec nous, nous lui répondons en direct, lui montrant les hôtels, sa chambre, sa place dans l’avion, il se représente exactement son voyage grâce à nos conseillers et grâce aux technologies à notre disposition.
Tout est virtuel jusqu’à sa réservation finale et l’envoi de son dossier sur son portable en 3D. Pour continuer, délirons un peu… en racontant nos intuitions de l’avenir.
Dans 10 ans, la Camargue sera partiellement engloutie par la montée des eaux due au réchauffement climatique, et la plupart des îles tropicales basses également.
Les vacanciers seront attirés par les régions moins chaudes : la Bretagne, les côtes de la Manche, de la mer du Nord, de l’Atlantique, l’Alaska seront en grande vogue, tout comme les destinations du Nord de l’Europe et particulièrement les pays scandinaves.
Le métier de guide aura disparu
Les pays chauds, soucieux de conserver les recettes touristiques essentielles à leurs économies, bâtiront de spectaculaires « bulles » climatisées très animées, occupant chacune plusieurs hectares, où les touristes passeront une partie de leurs journées.
L’énergie devenant de plus en plus rare, une écotaxe sera rendue obligatoire par les Nations-Unies, elle sera intégralement consacrée à l’installation d’immenses champs d’éoliennes dans toutes les zones semi-désertiques, cependant que des panneaux solaires couvriront tous les toits dans les zones habitées.
La pression écologique des consommateurs sera extrême ; le premier critère de choix deviendra le respect de l’environnement par les hôtels et les villages de vacances.
Le métier de guide aura disparu : chaque touriste, avant de partir, achètera ou louera une puce qui le maintiendra, sur simple commande vocale, en connexion permanente avec tous les moyens d’information sur sa destination, les villes et monuments visités, sur les meilleurs restaurants, etc.
Le dernier chic, pour impressionner sa concierge et ses amis, sera de raconter son dernier voyage dans l’espace, son séjour dans les premières chambres d’hôtes de l’air. Des avions-fusées commercialisés par nos agences sillonneront les cieux… et ne surprendront plus personne.
Ainsi va le progrès !
L’énergie devenant de plus en plus rare, une écotaxe sera rendue obligatoire par les Nations-Unies, elle sera intégralement consacrée à l’installation d’immenses champs d’éoliennes dans toutes les zones semi-désertiques, cependant que des panneaux solaires couvriront tous les toits dans les zones habitées.
La pression écologique des consommateurs sera extrême ; le premier critère de choix deviendra le respect de l’environnement par les hôtels et les villages de vacances.
Le métier de guide aura disparu : chaque touriste, avant de partir, achètera ou louera une puce qui le maintiendra, sur simple commande vocale, en connexion permanente avec tous les moyens d’information sur sa destination, les villes et monuments visités, sur les meilleurs restaurants, etc.
Le dernier chic, pour impressionner sa concierge et ses amis, sera de raconter son dernier voyage dans l’espace, son séjour dans les premières chambres d’hôtes de l’air. Des avions-fusées commercialisés par nos agences sillonneront les cieux… et ne surprendront plus personne.
Ainsi va le progrès !
A l’occasion de son 10e Anniversaire (et oui, déjà !), TourMaG.com a voulu donner la parole à tous les acteurs du tourisme avec une interrogation : par rapport à votre perception actuelle du métier et de votre secteur d’activité, comment voyez-vous son évolution dans la décennie 2008/2018 ?
Si vous désirez participer également à ce débat et y apporter votre pierre, merci d'adresser un email à la Rédaction (ECRIRE)
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