2010 : Plein Vent va assurer de nouveaux départs des régions

Voici tout juste un an Plein Vent était repris par le groupe Fram.

C'était le 12 novembre 2008. Les tractations s'étaient faites dans la plus grande discrétion, avant l'arrivée de la crise mais après la mise en place de la programmation 2009.

Cette première année d'intégration aura été pour la filiale Plein Vent une année qui ne restera pas dans les annales, « à l'image du marché ». Traduire : en baisse de trafic et de chiffre d'affaires.

Inutile d'espérer des chiffres précis. Ce type de communication sera désormais l'apanage de la maison mère Fram par la voix de son président Antoine Cachin.

On peut toutefois dire que le trafic Plein Vent représente approximativement le 1/5e de celui de Fram, le premier venant en complément régional du second.

Les deux réunis ont dû flirter durant l'année écoulée avec la barre des 650 000 clients. Alors à la question de savoir ce qu'a apporté Fram à Plein Vent pendant cette première année de « cohabitation » Carole Pellicer, directeur général répond :

« Nous parlons le même langage. Nous sommes des régionaux tous les deux. Le fait d'être adossé à un TO tel que FRAM rassure. Nous avons le soutien de sa force de vente qui, avec les agences en propre et les Ambassades, représentent près de 220 points de ventes.

Nous allons assurer de nouveaux départs des régions en utilisant ses charters. Nous participons aux salons professionnels en partageant les stands.

Nous continuons par ailleurs à être référencés par l'ensemble des réseaux de distribution, à l'exception de Manor, et sommes également revendus par la grande distribution et les pure players. Nous gardons nos spécificités, nos exclusivités et nos produits qui se distinguent par une politique de prix bas ».

Le modèle économique de cette production « moyen courrier » s'appuie sur un engagement financier qui permet une bonne négociation des prix. Quant aux programmes, ils sont conçus sur sur un module simple, facile à réserver en ligne : un vol, un hôtel club, un circuit classique ou « en marguerite ».

Plein Vent présente l'avantage de garantir ses départs (pas d'annulation faute de participants) et ses prix. Les agences reçoivent tous les mois à D-45 une facturation définitive avec les hausses ou les baisses. Savoir : en 2009, ses factures n'ont été que des révisions de prix à la baisse.

Le TO s'engage aussi sur ses prix « bas » et, selon la formule consacrée, il « rembourse la différence d'un produit similaire trouvé moins cher ailleurs ».

A retenir : de nombreuses offres spéciales enfants avec des tarifs à 150 euros même pendant les vacances scolaires.

Dans sa brochure annuelle (valide jusqu'en novembre 2010) qui vient de sortir et qui est d'ores et déjà disponible sur brochuresenligne.com Plein Vent programme 32 destinations dont 12 long-courriers.

Pour ces derniers le TO poursuit son partenariat avec la compagnie Lufthansa en assurant de nombreux vols via l'aéroport de Francfort réputé pour sa bonne fiabilité.

« Nous sommes le troisième client Lufthansa en France et nous sommes engagés sur près de 10 000 sièges long-courriers », a précisé hier Carole Pellicer.

Plein Vent qui s'est fait une place de spécialiste des circuits long-courriers marque sa déception à propos du Mexique, une grande destination qui, en dépit de ses nombreux atouts et de ses prix « hyper bas » reste victime d'une épidémie qui a, depuis longtemps, dépassé ses seules frontières.

Les best sellers de Plein Vent restent ses grands classiques moyen-courriers : la Tunisie où le TO s'engage, notamment, sur un club « all inclusive, le Club Cedriana à Djerba, la Croatie, la Bulgarie, la Sicile, la Jordanie avec toujours un vol direct sur Ammam, Malte et l'Espagne.