La Tour Eiffel a connu une hausse de 5,6% de sa fréquentation en 2017. - NB
2011, année de référence n’est plus, détrônée par 2017. Et pour cause, un million d’arrivées hôtelières supplémentaires ont été enregistrées l’an passé, soit 33,8 millions d’arrivées hôtelières (+3,4%).
Avec 20,8 milliards d’euros générés à Paris Île de France, la consommation touristique est en hausse de 1,6 milliard d’euros par rapport à 2016, soit un niveau équivalent à 2014, avant les attentats.
Pour Eric Jeunemaître, président du Comité régional du tourisme Paris Île de France, ces bons chiffres s’expliquent par « la forte capacité de résilience du secteur du tourisme après les attentats de 2015, les grèves et les intempéries. » Il souligne également la mise en place du plan de relance de 8 millions d’euros soutenu par la Région, en partenariat avec Atout France.
Du côté des hôteliers, la croissance est portée par la fréquentation, et non les prix. Le taux d’occupation moyen des hôtels est de 73,2%, soit une hausse de 6,1 points. Economique, milieu de gamme, haut de gamme et luxe, toutes les catégories d’hôtels ont connu de meilleurs taux d’occupation par rapport à 2016, sans pour autant retrouver les chiffres d’avant 2015.
Selon les chiffres du CRT, le chiffre d’affaires des établissements haut de gamme franciliens hors Paris est en progression (+ 3,4%) et de 9,8% pour les hôtels milieu de gamme parisiens.
Le niveau de prix est inférieur à 2016 pour les établissements situés hors de Paris, ainsi que pour les hôtels de luxe et les palaces parisiens.
Avec 20,8 milliards d’euros générés à Paris Île de France, la consommation touristique est en hausse de 1,6 milliard d’euros par rapport à 2016, soit un niveau équivalent à 2014, avant les attentats.
Pour Eric Jeunemaître, président du Comité régional du tourisme Paris Île de France, ces bons chiffres s’expliquent par « la forte capacité de résilience du secteur du tourisme après les attentats de 2015, les grèves et les intempéries. » Il souligne également la mise en place du plan de relance de 8 millions d’euros soutenu par la Région, en partenariat avec Atout France.
Du côté des hôteliers, la croissance est portée par la fréquentation, et non les prix. Le taux d’occupation moyen des hôtels est de 73,2%, soit une hausse de 6,1 points. Economique, milieu de gamme, haut de gamme et luxe, toutes les catégories d’hôtels ont connu de meilleurs taux d’occupation par rapport à 2016, sans pour autant retrouver les chiffres d’avant 2015.
Selon les chiffres du CRT, le chiffre d’affaires des établissements haut de gamme franciliens hors Paris est en progression (+ 3,4%) et de 9,8% pour les hôtels milieu de gamme parisiens.
Le niveau de prix est inférieur à 2016 pour les établissements situés hors de Paris, ainsi que pour les hôtels de luxe et les palaces parisiens.
Le retour des visiteurs chinois et japonais
Eric Jeunemaître est le nouveau président du Comité régional du tourisme Paris Île de France, en poste depuis le 23 janvier 2018. - CL
Les clientèles internationales (+13,7%) et françaises (+5,9%) ont plébiscité la région.
En tête, les touristes chinois et japonais, qui avaient boudé la destination pour des raisons sécuritaires. Ils sont notamment de retour, avec des progressions de respectivement 17,8% et 32,8%.
Les Allemands (+19,5%) et Américains (+18,3%) ont également été plus nombreux à se rendre dans la région.
Le Brexit, explique la faible progression de la fréquentation des Britanniques, avec +2,4%. Les Proche et Moyen-Orientaux (+2,9%) et les Italiens (+7,7%) sont sensibles aux risques sécuritaires et ont une économie vulnérable.
Le top 5 reste inchangé avec : Américains, Britanniques, Chinois, Allemands et Espagnols.
Les visiteurs français ont, quant à eux, représenté 42,6% de l'ensemble des touristes s'étant rendus à Paris.
En tête, les touristes chinois et japonais, qui avaient boudé la destination pour des raisons sécuritaires. Ils sont notamment de retour, avec des progressions de respectivement 17,8% et 32,8%.
Les Allemands (+19,5%) et Américains (+18,3%) ont également été plus nombreux à se rendre dans la région.
Le Brexit, explique la faible progression de la fréquentation des Britanniques, avec +2,4%. Les Proche et Moyen-Orientaux (+2,9%) et les Italiens (+7,7%) sont sensibles aux risques sécuritaires et ont une économie vulnérable.
Le top 5 reste inchangé avec : Américains, Britanniques, Chinois, Allemands et Espagnols.
Les visiteurs français ont, quant à eux, représenté 42,6% de l'ensemble des touristes s'étant rendus à Paris.
Le tourisme d’affaires et le tourisme culturel boostent la fréquentation
Le tourisme d’affaires affiche une hausse de 7,8% par rapport à 2016. Les déplacements professionnels ont généré 33,9 millions de nuitées hôtelières soit 49,8% de la fréquentation totale. Déjà en 2016, il avait porté l’activité.
Les musées et monuments franciliens attirent toujours autant les visiteurs : + 9% au musée du Louvre, +5,6% pour la Tour Eiffel, +15,1% pour le domaine de Versailles.
« On remarque le retour des touristes et des groupes scolaires, dont les déplacements ont été impactés par Vigipirates », note Eric Jeunemaître.
Les chiffres de Disneyland Paris ne sont pas encore connus. Le parc d'attraction reste la première destination touristique de France.
Les musées et monuments franciliens attirent toujours autant les visiteurs : + 9% au musée du Louvre, +5,6% pour la Tour Eiffel, +15,1% pour le domaine de Versailles.
« On remarque le retour des touristes et des groupes scolaires, dont les déplacements ont été impactés par Vigipirates », note Eric Jeunemaître.
Les chiffres de Disneyland Paris ne sont pas encore connus. Le parc d'attraction reste la première destination touristique de France.
Les premières tendances prédisent une bonne année 2018
Selon les premiers éléments recueillis par le CRT auprès d’un échantillon de 450 hébergeurs, 51% d’entre eux qualifient leur activité sur le mois de janvier 2018 de bonne, voire très bonne.
Les perspectives à moyen terme sont positives. 66% des professionnels interrogés prévoient même une amélioration de l’activité touristique en 2018.
Pour preuve, les prévisions des réservations aériennes dans les aéroports parisiens affichent une hausse de 11,4%, de mars à mai 2018, par rapport à la même période l’an dernier, toutes nationalités confondues.
Seuls les Coréens devraient être -19,3% à se rendre en Ile de France entre mars et mai 2018. L’organisation JO d’hiver en serait la cause. Enfin, le calendrier solaire canadien serait, cette année, moins favorable au départ (-5,5%) sur cette période.
Les perspectives à moyen terme sont positives. 66% des professionnels interrogés prévoient même une amélioration de l’activité touristique en 2018.
Pour preuve, les prévisions des réservations aériennes dans les aéroports parisiens affichent une hausse de 11,4%, de mars à mai 2018, par rapport à la même période l’an dernier, toutes nationalités confondues.
Seuls les Coréens devraient être -19,3% à se rendre en Ile de France entre mars et mai 2018. L’organisation JO d’hiver en serait la cause. Enfin, le calendrier solaire canadien serait, cette année, moins favorable au départ (-5,5%) sur cette période.
