-La fréquentation des musées et monuments a été fortement diminuée au cours du 1er semestre, avec des baisses comprises entre 60% et 80% DR : DepositPhotos, Iakov
Il fallait s'y attendre. Le bilan de la fréquentation touristique pour Paris et l'Île-de-France au 1er semestre 2020 est plus que négatif, avec 14,3 millions de touristes de moins par rapport au 1er semestre 2019 (9,4 M contre 23,7 M) et un manque à gagner de 6,4 milliards d’euros (3,8 Mds € de consommation contre 10,2 Mds €).
Pourtant, le début d’année était prometteur malgré le début de la crise sanitaire et la poursuite des mouvements sociaux en France. Mais tout s’est arrêté à partir de la mi-mars.
La baisse est plus marquée au niveau de la clientèle internationale avec une chute au 1er semestre de 68% de séjours contre un recul de 54% pour la clientèle française. En termes de volumes, cela représente un repli quasi identique de 7 millions de touristes.
En termes de consommation touristique, le manque à gagner engendré par l’absence des touristes internationaux est bien plus important (- 4,6 Mds€, contre -1,8 Md€ pour les touristes français).
Pourtant, le début d’année était prometteur malgré le début de la crise sanitaire et la poursuite des mouvements sociaux en France. Mais tout s’est arrêté à partir de la mi-mars.
La baisse est plus marquée au niveau de la clientèle internationale avec une chute au 1er semestre de 68% de séjours contre un recul de 54% pour la clientèle française. En termes de volumes, cela représente un repli quasi identique de 7 millions de touristes.
En termes de consommation touristique, le manque à gagner engendré par l’absence des touristes internationaux est bien plus important (- 4,6 Mds€, contre -1,8 Md€ pour les touristes français).
En juin et juillet, plus d’un hôtel parisien sur deux encore fermé
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Sur l’ensemble du 1er semestre 2020, les nuitées hôtelières reculent de 61% par rapport au 1er semestre 2019 alors que pour les locations et meublés saisonnières, la baisse est plus modérée (- 47%).
Au cours des mois de juin et juillet, plus d’un hôtel parisien sur deux était encore fermé, tandis qu’en Île-de-France hors Paris, les chiffres sont meilleurs, près de 70 % des hôtels étant ouverts (source MKG).
La fréquentation des musées et monuments a été à son tour fortement diminuée au cours du 1er semestre, avec des baisses comprises entre 60% et 80%.
Le musée du Louvre, par exemple, annonce une baisse de 64% de sa fréquentation et le domaine de Versailles de 77% par rapport à la même période de l’année 2019.
Au cours des mois de juin et juillet, plus d’un hôtel parisien sur deux était encore fermé, tandis qu’en Île-de-France hors Paris, les chiffres sont meilleurs, près de 70 % des hôtels étant ouverts (source MKG).
La fréquentation des musées et monuments a été à son tour fortement diminuée au cours du 1er semestre, avec des baisses comprises entre 60% et 80%.
Le musée du Louvre, par exemple, annonce une baisse de 64% de sa fréquentation et le domaine de Versailles de 77% par rapport à la même période de l’année 2019.
Une reprise progressive dès le 11 mai
A partir du 11 mai, date de fin du confinement en France, une reprise progressive a été constatée, surtout pour la clientèle française.
Puis, à partir de la mi-juin, c'était au tour de la clientèle internationale de proximité de revenir, notamment en juillet et sur les premières semaines du mois d’août. Les clientèles les plus présentes sont les Allemands, les Britanniques, les Néerlandais, les Belges et les Espagnols.
Le rebond de la fréquentation de ces clientèles entre juin et juillet est notable allant de +76% pour la clientèle espagnole à près de +130% pour les Néerlandais (source Orange, connexion en roaming de téléphones mobiles étrangers).
Malgré tout, les niveaux de fréquentation touristique de la période estivale restent encore largement en dessous de ceux des périodes « normales », de l’ordre de 50 à 60%. Les professionnels estiment les pertes de leur chiffre d’affaires à plus de 60% au cours des mois de juillet et d’août.
Puis, à partir de la mi-juin, c'était au tour de la clientèle internationale de proximité de revenir, notamment en juillet et sur les premières semaines du mois d’août. Les clientèles les plus présentes sont les Allemands, les Britanniques, les Néerlandais, les Belges et les Espagnols.
Le rebond de la fréquentation de ces clientèles entre juin et juillet est notable allant de +76% pour la clientèle espagnole à près de +130% pour les Néerlandais (source Orange, connexion en roaming de téléphones mobiles étrangers).
Malgré tout, les niveaux de fréquentation touristique de la période estivale restent encore largement en dessous de ceux des périodes « normales », de l’ordre de 50 à 60%. Les professionnels estiment les pertes de leur chiffre d’affaires à plus de 60% au cours des mois de juillet et d’août.
Une amélioration en vue ?
Interrogés, plus de la moitié des professionnels anticipent une amélioration de leur activité d’ici la fin du mois d’octobre, indique le CRT, toujours portée par les clientèles françaises et européennes de proximité.
Les prévisions pour les marchés lointains restent pour l’instant très négatives.
Pour la période de septembre à décembre 2020, le niveau des réservations aériennes venant des marchés lointains est inférieur de 80% à celui de l’année précédente, pour les aéroports parisiens.
Pour les réservations venant des marchés européens, les prévisions sont légèrement meilleures (-68%).
Les prévisions pour les marchés lointains restent pour l’instant très négatives.
Pour la période de septembre à décembre 2020, le niveau des réservations aériennes venant des marchés lointains est inférieur de 80% à celui de l’année précédente, pour les aéroports parisiens.
Pour les réservations venant des marchés européens, les prévisions sont légèrement meilleures (-68%).
Un plan d'accompagnement pour la reprise
Depuis le début de la crise Covid, la Région Île-de-France a mis en place des dispositifs économiques pour les acteurs du secteur touristique.
"Plus de 210 M€ ont été accordés aux entreprises du secteur touristique en Île-de-France dans le cadre du fonds de solidarité, soit 16% du total (1,3 Md€), 12% des Prêts à taux zéro Rebond Île-de-France leur ont été accordées et ils représentent près de 20% des 2 800 demandes au « Fonds Résilience Île-de-France et collectivités »", précise le CRT.
Par ailleurs, la Région Île-de-France a proposé début juillet un plan de relance incluant 15 M€ pour le secteur du tourisme.
Ces financements ont permis de lancer des opérations de communication et de promotion, et 7 M€ sont directement fléchés pour venir en aide à des acteurs touristiques.
"Plus de 210 M€ ont été accordés aux entreprises du secteur touristique en Île-de-France dans le cadre du fonds de solidarité, soit 16% du total (1,3 Md€), 12% des Prêts à taux zéro Rebond Île-de-France leur ont été accordées et ils représentent près de 20% des 2 800 demandes au « Fonds Résilience Île-de-France et collectivités »", précise le CRT.
Par ailleurs, la Région Île-de-France a proposé début juillet un plan de relance incluant 15 M€ pour le secteur du tourisme.
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