Dans la lignée de la French Tech, 33entrepreneurs propose une offre concurrentielle au niveau international pour attirer les meilleurs projets de start-ups. ©capture d’écran 33entrepreneurs
« Nous voulons rassembler les talents et faire rencontrer l’innovation à des secteurs étiquetés traditionnels ».
Vincent Pretet, président et fondateur de 33entrepreneurs , a fait le tour du monde pour dénicher les start-ups les plus innovantes dans trois domaines de prédilection : le vin, la gastronomie et le tourisme.
Fin connaisseur de cet eco-système, 33entrepreneurs a une équipe d’analystes recherchant et analysant les innovations en amont de la chaîne de valeur entrepreneuriale.
Pour recruter les futurs pépites, Vincent Pretet organise aussi des concours de start-ups pour identifier les innovations au niveau international (près de 20 concours, 200 start-ups et 4 000 personnes pour 2014).
Le premier a rassemblé un panel de 450 start-up européennes, dont 50 % de plateformes web. Au final, quatre start-ups, deux françaises, une estonienne et une portugaise, ont été retenues.
Installée au quatrième étage de la Bourse maritime à Bordeaux, la première cuvée (voir encadré) a commencé début mars son programme de 3 mois où se mêlent investissement financier, mentorat, coaching stratégique.
Une session qui débouchera sur un Demo Day : une présentation de 3 minutes de chaque start-up devant un parterre d’investisseurs.
L’objectif de cet incubateur est de récolter des fonds pour passer l’étape supérieure mais aussi être le premier à investir dans de futures pépites du digital.
Vincent Pretet, président et fondateur de 33entrepreneurs , a fait le tour du monde pour dénicher les start-ups les plus innovantes dans trois domaines de prédilection : le vin, la gastronomie et le tourisme.
Fin connaisseur de cet eco-système, 33entrepreneurs a une équipe d’analystes recherchant et analysant les innovations en amont de la chaîne de valeur entrepreneuriale.
Pour recruter les futurs pépites, Vincent Pretet organise aussi des concours de start-ups pour identifier les innovations au niveau international (près de 20 concours, 200 start-ups et 4 000 personnes pour 2014).
Le premier a rassemblé un panel de 450 start-up européennes, dont 50 % de plateformes web. Au final, quatre start-ups, deux françaises, une estonienne et une portugaise, ont été retenues.
Installée au quatrième étage de la Bourse maritime à Bordeaux, la première cuvée (voir encadré) a commencé début mars son programme de 3 mois où se mêlent investissement financier, mentorat, coaching stratégique.
Une session qui débouchera sur un Demo Day : une présentation de 3 minutes de chaque start-up devant un parterre d’investisseurs.
L’objectif de cet incubateur est de récolter des fonds pour passer l’étape supérieure mais aussi être le premier à investir dans de futures pépites du digital.
"L'accélérateur le plus agressif en France"
Autres articles
Lors du séjour bordelais, les start-ups jouissent des conseils avisés d’un réseau de 20 mentors de haut vol.
Un point essentiel pour Vincent Prêtet pour qui savoir s’entourer des bonnes personnes et rassembler des compétences complémentaires font beaucoup dans la réussite d’un projet.
Chaque start-up reçoit dès son entrée dans le programme d’accélération 15 000 euros pour une prise de participation de 5% du capital.
"Nous sommes l'accélérateur le plus agressif, plus que les Parisiens et autant que Techstars à Londres, détaille Vincent Prêtet.
Nous sélectionnons tout d'abord des start-ups et ensuite, au bout de trois mois, nous prenons pour 15 000 euros de "future equity" dans leur capital comme des options d'achat que nous pouvons transformer en actions de l'entreprise jusqu'à deux ans."
En plus de l’accélérateur, l'entreprise a vocation à être une société de capital-risque.
Elle dispose de 200 000 euros de fonds propres et prépare une augmentation de capital pour porter ce montant à 500 000 euros. Le véhicule spécifique appelé 33entreprises Invest devrait collecter un fonds de 1 à 2 millions d'euros d'ici 2016.
A l’issue du programme, le fonds réinvestira plusieurs centaine de milliers d’euros dans 2 start-ups sélectionnées.
Digne représentant de la French Tech, 33entrepreneurs lancera cet été de nouvelles campagnes de recrutement de start-ups à Varsovie, Tel Aviv mais aussi aux Etats-Unis.
Le coq français part donc à la recherche de la poule aux œufs d'or. Mais pas en "vin"...
Un point essentiel pour Vincent Prêtet pour qui savoir s’entourer des bonnes personnes et rassembler des compétences complémentaires font beaucoup dans la réussite d’un projet.
Chaque start-up reçoit dès son entrée dans le programme d’accélération 15 000 euros pour une prise de participation de 5% du capital.
"Nous sommes l'accélérateur le plus agressif, plus que les Parisiens et autant que Techstars à Londres, détaille Vincent Prêtet.
Nous sélectionnons tout d'abord des start-ups et ensuite, au bout de trois mois, nous prenons pour 15 000 euros de "future equity" dans leur capital comme des options d'achat que nous pouvons transformer en actions de l'entreprise jusqu'à deux ans."
En plus de l’accélérateur, l'entreprise a vocation à être une société de capital-risque.
Elle dispose de 200 000 euros de fonds propres et prépare une augmentation de capital pour porter ce montant à 500 000 euros. Le véhicule spécifique appelé 33entreprises Invest devrait collecter un fonds de 1 à 2 millions d'euros d'ici 2016.
A l’issue du programme, le fonds réinvestira plusieurs centaine de milliers d’euros dans 2 start-ups sélectionnées.
Digne représentant de la French Tech, 33entrepreneurs lancera cet été de nouvelles campagnes de recrutement de start-ups à Varsovie, Tel Aviv mais aussi aux Etats-Unis.
Le coq français part donc à la recherche de la poule aux œufs d'or. Mais pas en "vin"...
La "cuvée printemps" de 33entrepreneurs
Pour le premier programme d’accompagnement de trois mois, la structure a choisi :
- SIMPKI est un moteur de recherche de séjours qui intègre le budget comme donnée d’entrée posée par les internautes.
Les offres traditionnelles comme Opodo sont associées aux offres alternatives de « l’économie du partage » comme Blablacar. Les internautes accèdent au service soit en se rendant sur le site web de SIMPKI, soit en utilisant un « Widget » placé sur le site web d’un partenaire (guide touristique, office de tourisme...).
- GOOT est une application sur smartphone permettant aux néophytes d’identifier la bouteille de vin correspondant à leurs attentes, dans un espace géographique proche (sites internet et magasins).
Les enseignes peuvent aussi communiquer sur leurs offres, auprès des consommateurs. L’application s’appuie sur le moteur de reconnaissance et de recherche d’étiquettes développé par le laboratoire ARTEMIS, centre de recherche en imagerie de l’école des Mines
- WINETA provient de la combinaison du « WINE », pour faciliter le référencement, et le « TA » pour « tasting ».
La start- up estonienne se focalise sur des centaines de milliers de commentaires de dégustation pour simplifier le choix et l’achat de bouteilles de vin.
Le moteur d’intelligence artificielle exploite à ce jour environ 1,2 million de commentaires de dégustation.
En croisant les vins de son profil type avec ceux du « magasin », WINETA recommande la bouteille la plus adaptée dans le « magasin ». L’application fonctionne soit depuis un smartphone soit depuis une borne physique.
- WINEGRID est un capteur prévu pour être inséré dans une cuve ou dans une barrique pour analyser et contrôler in situ et en temps réel le processus de vinification.
Les données sont collectées, centralisées et traitées par un logiciel qui peut évoluer vers des fonctionnalités prédictives pour augmenter la qualité des vinifications.
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Les enseignes peuvent aussi communiquer sur leurs offres, auprès des consommateurs. L’application s’appuie sur le moteur de reconnaissance et de recherche d’étiquettes développé par le laboratoire ARTEMIS, centre de recherche en imagerie de l’école des Mines
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