L'année 2020 ressemble pour les agents de voyages à un tunnel sans fin, dont nul ne sait dans quel état sera l'industrie à la sortie - crédit photo : Depositphotos
Dans une série de Netflix, une grosse voix américaine bien grasse dirait : "previously in "the great forgotten"", mais dans TourMaG.com, il n'y a pas [encore] de générique, juste des claviers pour rapporter le vécu.
Ainsi, tout au long de l'année, nous avons largement donné la parole aux grands patrons du tourisme, dans cette série nous avons écouté les petites mains, celles qui font et surtout ont défait les voyages : les agents de voyages.
Ils se définissent comme "les grands oubliés" de la crise, car "si les journaux parlent des secteurs impactés, jamais ils ne citeront le métier d'agent de voyages.
Nous n'existons pas," explique Charline, une agent de voyages ayant préféré conserver l'anonymat.
Dans le 1er épisode, nous étions revenus sur la "claque" du 1er confinement, puis la réouverture des agences et dans ce dernier opus, nous aborderons le confinement de novembre et l'avenir dans le tourisme.
Après avoir travaillé trois mois dans une usine d'alcool arrangé, Kevin l'agent de voyages breton s'apprête à retourner dans son point de vente.
"Je vais y aller une demi-journée par semaine, mais je me demande ce que nous allons vendre. Je ne sais même pas si un TO a programmé des vols depuis l'aéroport de la région, le seul.
Où va-t-on et comment tenir ?" C'est un peu la question qui brule les lèvres de toute l'industrie.
Ainsi, tout au long de l'année, nous avons largement donné la parole aux grands patrons du tourisme, dans cette série nous avons écouté les petites mains, celles qui font et surtout ont défait les voyages : les agents de voyages.
Ils se définissent comme "les grands oubliés" de la crise, car "si les journaux parlent des secteurs impactés, jamais ils ne citeront le métier d'agent de voyages.
Nous n'existons pas," explique Charline, une agent de voyages ayant préféré conserver l'anonymat.
Dans le 1er épisode, nous étions revenus sur la "claque" du 1er confinement, puis la réouverture des agences et dans ce dernier opus, nous aborderons le confinement de novembre et l'avenir dans le tourisme.
Après avoir travaillé trois mois dans une usine d'alcool arrangé, Kevin l'agent de voyages breton s'apprête à retourner dans son point de vente.
"Je vais y aller une demi-journée par semaine, mais je me demande ce que nous allons vendre. Je ne sais même pas si un TO a programmé des vols depuis l'aéroport de la région, le seul.
Où va-t-on et comment tenir ?" C'est un peu la question qui brule les lèvres de toute l'industrie.
Le 2e confinement à bord du Titanic...
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Avant de traiter l'avenir de tout un secteur qui ne voit pas son activité repartir ou presque, depuis mars 2020, il convient de revenir sur les derniers mois.
Alors que la reprise de septembre s'est avoué être un rendez-vous manqué, les professionnels ont petit à petit déserté les agences de voyages. Faute de pays ouverts, de produits dans les étagères et à cause des complexités administratives, les clients ne sont pas revenus.
Si en juillet et août Stéphane Verdié, néo agent de voyages dans le sud-ouest, a buché à temps plein pour rattraper le temps perdu, le dernier trimestre a retrouvé la lenteur, celle propre à l'arrêt des réservations.
"Depuis octobre je suis de nouveau au chômage partiel. Nous avons senti dès septembre que la reprise ne serait pas comme nous l'espérions. Ce deuxième confinement nous avons du mal à le comprendre."
Pourquoi cette incompréhension ? Il suffit de se pencher sur l'imbroglio des Outre-mer.
Ainsi durant novembre 2020, alors que la métropole est confinée et que les déplacements se limitent à un kilomètre autour de chez soi, il est possible de se rendre en Guadeloupe, mais pas d'aller à l'aéroport, sous peine d'amende.
Une utilisation du "en même temps" par le président de la République qui crée une importante disparité entre les acteurs en ligne et ceux physiques.
Mais surtout le 2e confinement a été pour ceux qui croyaient dans la reprise du tourisme une "deuxième claque," confie Jennifer Weber, créatrice de voyages pour Human Trip.
"Nous ne ferons plus rien cette année. Pour compenser je me suis inscrite à plein de projets pour m'occuper. Avec cette crise, nous nous sommes rendu compte que nous sommes tributaires des décisions de l'Etat."
L'étrange sensation d'être une marionnette guidée par un inconnu. Ce sentiment est aussi partagé par Kevin, son confrère breton à une exception près.
"Une fois la colère passée, j'ai mieux vécu le 2e confinement. J'ai rapidement trouvé une routine. J'ai surtout l'impression que nous sommes tous sur le Titanic, nous ne maitrisons plus rien."
Un sentiment dû au fait de voir couler son outil de travail.
Présent dans le groupe CDMV, pour dans un 1er temps expliquer les subtilités de l'ordonnance, puis resté pour défendre son métier de coeur, Stéphane Verdié ressent comme une lassitude de la part des professionnels du tourisme.
"Glogablement le deuxième confinement c'est un peu moins bien passé. Nous avons tous l'impression d'être dans un tunnel sans fin, dont nous ne voyons pas le bout.
Il sera compliqué de redonner confiance aux voyages," prédit l'agent d'Evazion à Caussade.
Alors que la reprise de septembre s'est avoué être un rendez-vous manqué, les professionnels ont petit à petit déserté les agences de voyages. Faute de pays ouverts, de produits dans les étagères et à cause des complexités administratives, les clients ne sont pas revenus.
Si en juillet et août Stéphane Verdié, néo agent de voyages dans le sud-ouest, a buché à temps plein pour rattraper le temps perdu, le dernier trimestre a retrouvé la lenteur, celle propre à l'arrêt des réservations.
"Depuis octobre je suis de nouveau au chômage partiel. Nous avons senti dès septembre que la reprise ne serait pas comme nous l'espérions. Ce deuxième confinement nous avons du mal à le comprendre."
Pourquoi cette incompréhension ? Il suffit de se pencher sur l'imbroglio des Outre-mer.
Ainsi durant novembre 2020, alors que la métropole est confinée et que les déplacements se limitent à un kilomètre autour de chez soi, il est possible de se rendre en Guadeloupe, mais pas d'aller à l'aéroport, sous peine d'amende.
Une utilisation du "en même temps" par le président de la République qui crée une importante disparité entre les acteurs en ligne et ceux physiques.
Mais surtout le 2e confinement a été pour ceux qui croyaient dans la reprise du tourisme une "deuxième claque," confie Jennifer Weber, créatrice de voyages pour Human Trip.
"Nous ne ferons plus rien cette année. Pour compenser je me suis inscrite à plein de projets pour m'occuper. Avec cette crise, nous nous sommes rendu compte que nous sommes tributaires des décisions de l'Etat."
L'étrange sensation d'être une marionnette guidée par un inconnu. Ce sentiment est aussi partagé par Kevin, son confrère breton à une exception près.
"Une fois la colère passée, j'ai mieux vécu le 2e confinement. J'ai rapidement trouvé une routine. J'ai surtout l'impression que nous sommes tous sur le Titanic, nous ne maitrisons plus rien."
Un sentiment dû au fait de voir couler son outil de travail.
Présent dans le groupe CDMV, pour dans un 1er temps expliquer les subtilités de l'ordonnance, puis resté pour défendre son métier de coeur, Stéphane Verdié ressent comme une lassitude de la part des professionnels du tourisme.
"Glogablement le deuxième confinement c'est un peu moins bien passé. Nous avons tous l'impression d'être dans un tunnel sans fin, dont nous ne voyons pas le bout.
Il sera compliqué de redonner confiance aux voyages," prédit l'agent d'Evazion à Caussade.
Des licenciés et quel avenir dans le tourisme ?
Une fois que toute cette crise sera dernière nous, les agences de voyages vont devoir repartir de 0 ou presque. Comme le prédit François Piot, le patron de Prêt à Partir, la reprise ressemblera à une ouverture et cela pour l'ensemble des points de vente.
En mars 2021, certaines agences seront restées fermées pendant une année complète et les autres par intermittence. Face à l'inconnu d'un monde nouveau chacun se projette comme il peut et d'autres évitent même de se poser la question.
N'ayant plus de nouvelles de son responsable depuis la fermeture de l'agence, Charline au chômage partiel à 100%, est passée à autre chose.
"J'ai mis entre parenthèses le tourisme, et j'ai plongé dans le milieu associatif. Je ne pense pas la reprise, c'est une source d'angoisse et de stress. Ce n'est pas bon," explique la nordiste.
Même après avoir fait toute sa vie dans le secteur, en coupant les ponts Charline a perdu toute affinité avec une industrie dans laquelle l'avenir paraît à court terme bouché.
Elle n'est pas seule dans ce cas. Certains réseaux ont perdu jusqu'à un quart de leurs salariés juste sur des départs volontaires, sans même engager de PSE. Face à un avenir bouché, les agents se recyclent dans l'immobilier ou d'autres secteurs à l'activité plus dynamique.
"En tant qu'étudiante et n'ayant pas d'autre formation à part mon Master Tourisme, je ne vois pas ce que je pourrai faire en septembre à part un métier alimentaire si mon employeur, à son plus grand regret, ne peut pas me garder," lâche avec un immense sentiment de gâchis Morgane Beard apprenti agent de voyages.
Après deux ans à apprendre le métier, la jeune femme pourrait bien se retrouver sans perspective dans un secteur bouché, une situation qui génère chez elle une grande angoisse.
"Pour ma part, entre pleurs, stress et déboussolement, je ne sais plus où faire le tri... Et c'est difficile. Mais je m'aperçois qu'on est beaucoup à faire ça. A avoir peur d'une vague suivante... De l'après... De ce qu'on va faire dans 6 mois..."
Une question qui taraude aussi l'esprit de Stéphane Verdié. Il a été attaché parlementaire pendant 12 ans, puis agent de voyages ces deux dernières années, mais Stéphane va devoir malheureusement se mettre à la recherche d'un emploi.
"Je vais perdre mon emploi dans le cadre d'un licenciement économique, avec tout de même un contrat de sécurisation professionnelle, permettant à l'agence de prioriser mon embauche lorsque le tourisme repartira."
En mars 2021, certaines agences seront restées fermées pendant une année complète et les autres par intermittence. Face à l'inconnu d'un monde nouveau chacun se projette comme il peut et d'autres évitent même de se poser la question.
N'ayant plus de nouvelles de son responsable depuis la fermeture de l'agence, Charline au chômage partiel à 100%, est passée à autre chose.
"J'ai mis entre parenthèses le tourisme, et j'ai plongé dans le milieu associatif. Je ne pense pas la reprise, c'est une source d'angoisse et de stress. Ce n'est pas bon," explique la nordiste.
Même après avoir fait toute sa vie dans le secteur, en coupant les ponts Charline a perdu toute affinité avec une industrie dans laquelle l'avenir paraît à court terme bouché.
Elle n'est pas seule dans ce cas. Certains réseaux ont perdu jusqu'à un quart de leurs salariés juste sur des départs volontaires, sans même engager de PSE. Face à un avenir bouché, les agents se recyclent dans l'immobilier ou d'autres secteurs à l'activité plus dynamique.
"En tant qu'étudiante et n'ayant pas d'autre formation à part mon Master Tourisme, je ne vois pas ce que je pourrai faire en septembre à part un métier alimentaire si mon employeur, à son plus grand regret, ne peut pas me garder," lâche avec un immense sentiment de gâchis Morgane Beard apprenti agent de voyages.
Après deux ans à apprendre le métier, la jeune femme pourrait bien se retrouver sans perspective dans un secteur bouché, une situation qui génère chez elle une grande angoisse.
"Pour ma part, entre pleurs, stress et déboussolement, je ne sais plus où faire le tri... Et c'est difficile. Mais je m'aperçois qu'on est beaucoup à faire ça. A avoir peur d'une vague suivante... De l'après... De ce qu'on va faire dans 6 mois..."
Une question qui taraude aussi l'esprit de Stéphane Verdié. Il a été attaché parlementaire pendant 12 ans, puis agent de voyages ces deux dernières années, mais Stéphane va devoir malheureusement se mettre à la recherche d'un emploi.
"Je vais perdre mon emploi dans le cadre d'un licenciement économique, avec tout de même un contrat de sécurisation professionnelle, permettant à l'agence de prioriser mon embauche lorsque le tourisme repartira."
Après la crise, vers un nouvel agent de voyages 2.0 ?
La décision a été prise en commun accord en voulant prioritairement préserver le futur de l'agence. Même parmi les plus mordus de la profession l'avenir dans le tourisme n'est pas automatique.
"Si possible je vois mon futur dans le tourisme, de moi même je ne partirai pas. J'ai des idées au cas où, mais toujours en lien avec le voyage," confie Jennifer Weber.
Il ne fait pas de doute que le visage de la profession devra changer après autant d'arrêt, d'attaques et de remise en question. L'agent de demain ne sera peut-être plus celui d'hier.
"A l'époque j'étais très stressée de ne pas réussir à atteindre les objectifs de ventes, c'était trop. Au final j'ai appris de cette année que ce n'était pas à moi de me remettre en question, mais plutôt à l'entreprise.
Nous aurions dû nous recentrer sur nos clients," analyse Karine, agent de voyages dans le sud-est de la France.
A considérer les agents de voyages comme de simples vendeurs, les réseaux se sont peut être trompés de stratégie, l'ambition ne devrait pas être toujours de faire gonfler les volumes d'affaires, par plus de vente, mais d'être à l'écoute du marché.
"J'ai toujours la passion et l'espoir que le tourisme reparte mais sous une autre forme, il sera plus durable et écoresponsable. Le tourisme de proximité est aussi quelque chose qui me parle plus" souligne Charline.
Elle n'est pas la seule à rêver d'une transformation de l'industrie, après un arrêt si long. Il se pourrait bien que les déplacements soient moins fréquents, moins loin, plus cher.
C'est un secteur pour moi qui a beaucoup de potentiel et qui conserve un avenir certain malgré cette pandémie à long terme. Car tout le monde a envie de voyager.
Je pense, qu'avec des objectifs de développement durable de plus en plus présents il sera indispensable, à long terme, d'adapter son offre de produits plus dans une optique de responsabilité, respect des populations et l'environnement,]i" explique Morgane Beard.
Il ne faut pas oublier une chose, si les entreprises du secteur ont été créées pour la plupart il y a plusieurs dizaines d'années, c'est la jeunesse d'aujourd'hui qui fera le voyage et l'industrie de demain.
Nous devons tous être plus attentifs, même si pour certains les attentes peuvent paraitre farfelues aujourd'hui, elles seront les tendances des prochaines années.
Alors que Stéphane Verdié se prépare à devoir rechercher un autre emploi, le néo agent de voyages ne garde aucune rancœur.
"Il ne faut pas avoir de regret. C'est un beau secteur, vendre du rêve n'est pas donné à tout le monde.
Concernant l'agence, je pense qu'elle a un bel avenir, car nous sommes habitués au sur-mesure, nous avons développé une branche bien-être et développement personnel."
Et même si tout le monde se plaint à longueur d'année de ne pas être reconnu, pas assez payé ou d'être trop présent à l'agence, cette année a fait prendre conscience qu'ils ont tous ou presque : une passion particulière pour la profession.
Ce n'est pas le métier le plus médiatisé, ni le plus utile à la société, mais il provoque une chose rare, que ce soit avant pendant et après tout le monde ne que du voyage.
"Nous espérons tous une reprise. Nous ne voulons pas quitter ce secteur, puis nous ne savons pas faire autre chose. Nous adorons tous ce boulot, je pense que tous nous attendons que ça reprenne comme avant..." espère Kevin, l'agent de voyage breton.
Et que ce soit comme par le passé ou non, nous prions tous pour que ça reparte...
"Si possible je vois mon futur dans le tourisme, de moi même je ne partirai pas. J'ai des idées au cas où, mais toujours en lien avec le voyage," confie Jennifer Weber.
Il ne fait pas de doute que le visage de la profession devra changer après autant d'arrêt, d'attaques et de remise en question. L'agent de demain ne sera peut-être plus celui d'hier.
"A l'époque j'étais très stressée de ne pas réussir à atteindre les objectifs de ventes, c'était trop. Au final j'ai appris de cette année que ce n'était pas à moi de me remettre en question, mais plutôt à l'entreprise.
Nous aurions dû nous recentrer sur nos clients," analyse Karine, agent de voyages dans le sud-est de la France.
A considérer les agents de voyages comme de simples vendeurs, les réseaux se sont peut être trompés de stratégie, l'ambition ne devrait pas être toujours de faire gonfler les volumes d'affaires, par plus de vente, mais d'être à l'écoute du marché.
"J'ai toujours la passion et l'espoir que le tourisme reparte mais sous une autre forme, il sera plus durable et écoresponsable. Le tourisme de proximité est aussi quelque chose qui me parle plus" souligne Charline.
Elle n'est pas la seule à rêver d'une transformation de l'industrie, après un arrêt si long. Il se pourrait bien que les déplacements soient moins fréquents, moins loin, plus cher.
C'est un secteur pour moi qui a beaucoup de potentiel et qui conserve un avenir certain malgré cette pandémie à long terme. Car tout le monde a envie de voyager.
Je pense, qu'avec des objectifs de développement durable de plus en plus présents il sera indispensable, à long terme, d'adapter son offre de produits plus dans une optique de responsabilité, respect des populations et l'environnement,]i" explique Morgane Beard.
Il ne faut pas oublier une chose, si les entreprises du secteur ont été créées pour la plupart il y a plusieurs dizaines d'années, c'est la jeunesse d'aujourd'hui qui fera le voyage et l'industrie de demain.
Nous devons tous être plus attentifs, même si pour certains les attentes peuvent paraitre farfelues aujourd'hui, elles seront les tendances des prochaines années.
Alors que Stéphane Verdié se prépare à devoir rechercher un autre emploi, le néo agent de voyages ne garde aucune rancœur.
"Il ne faut pas avoir de regret. C'est un beau secteur, vendre du rêve n'est pas donné à tout le monde.
Concernant l'agence, je pense qu'elle a un bel avenir, car nous sommes habitués au sur-mesure, nous avons développé une branche bien-être et développement personnel."
Et même si tout le monde se plaint à longueur d'année de ne pas être reconnu, pas assez payé ou d'être trop présent à l'agence, cette année a fait prendre conscience qu'ils ont tous ou presque : une passion particulière pour la profession.
Ce n'est pas le métier le plus médiatisé, ni le plus utile à la société, mais il provoque une chose rare, que ce soit avant pendant et après tout le monde ne que du voyage.
"Nous espérons tous une reprise. Nous ne voulons pas quitter ce secteur, puis nous ne savons pas faire autre chose. Nous adorons tous ce boulot, je pense que tous nous attendons que ça reprenne comme avant..." espère Kevin, l'agent de voyage breton.
Et que ce soit comme par le passé ou non, nous prions tous pour que ça reparte...