Quelque 80 personnes ont participé à la convention nationale de l'AFTM à Toulouse, une réussite.
Déléguée régionale AFTM AURA, Caroline Saccoletto se félicite, d’abord, que cette convention nationale organisée en région a séduit : « Nous étions un peu plus de 70 quand nous sommes une centaine à Paris, c’est donc un succès ».
En attendant de pouvoir organiser le même type d’évènement à Lyon, « en 2023, sinon en 2024 », elle a en tant que Responsable Achats et travel manager, retenu deux idées clefs. Déjà, qu’il faut « reconsidérer le voyage comme un investissement et pas comme une dépense » dans le sens où le ROI doit peser sur la décision de se déplacer ou pas.
« Je le dis souvent en interne : « voyager moins, voyager mieux » ». Mieux ? « C’est-à-dire de manière plus raisonnée en termes de coûts, de qualité de vie au travail et de durabilité.
Le voyage essentiel, c’est celui qui correspond à ces trois critères. Plutôt qu’un aller-retour dans la journée, je vais me déplacer trois jours pour voir plusieurs personnes. On améliore ainsi la rentabilité, la qualité de vie et l’aspect durabilité.
Nous rentrons alors pleinement dans le cadre du voyage essentiel, ce qui est important dans un contexte inflationniste ».
En attendant de pouvoir organiser le même type d’évènement à Lyon, « en 2023, sinon en 2024 », elle a en tant que Responsable Achats et travel manager, retenu deux idées clefs. Déjà, qu’il faut « reconsidérer le voyage comme un investissement et pas comme une dépense » dans le sens où le ROI doit peser sur la décision de se déplacer ou pas.
« Je le dis souvent en interne : « voyager moins, voyager mieux » ». Mieux ? « C’est-à-dire de manière plus raisonnée en termes de coûts, de qualité de vie au travail et de durabilité.
Le voyage essentiel, c’est celui qui correspond à ces trois critères. Plutôt qu’un aller-retour dans la journée, je vais me déplacer trois jours pour voir plusieurs personnes. On améliore ainsi la rentabilité, la qualité de vie et l’aspect durabilité.
Nous rentrons alors pleinement dans le cadre du voyage essentiel, ce qui est important dans un contexte inflationniste ».
Des leviers pour contrer l'inflation des taris hôteliers
bPour que ce retour sur investissement reste assuré malgré l’inflation, [Rebecca Xerri, directrice de la transformation digitale chez CDS Groupe, a pu donner quelques pistes lors de cette convention. ]b
D’abord, un constat : « Il n’y aura pas de baisse des tarifs d’ici à 2024. Les hôteliers ont des difficultés face aux coûts de l’énergie et au recrutement de main d’œuvre.
Les taux d’occupation attendus, compte tenu des prochains évènements sportifs – même si les principaux matchs de la coupe du monde de rugby se dérouleront le weekend - laissent à penser que le contexte inflationniste ne bougera pas, avec des augmentations flagrantes à Paris et Londres par rapport à d’autres villes de province. »
Alors, quels sont les leviers à la disposition des acheteurs ? Déjà, « négocier avec les hôteliers des prix plafond sur la période la plus longue possible ». Ensuite, « lutter contre le leakage, avec la mise en place d’outils simples pour chercher des meilleurs taux d’adoption de la part des collaborateurs ».
Enfin, s’appuyer sur le baromètre de l’hôtellerie d’affaires de CDS Groupe, réalisé en partenariat avec MKG, qui aide les acheteurs à définir des city caps.
« Sur du 2 étoiles, à Paris, en avril, on atteint 166 euros, c’est 195 euros sur du 3 étoiles, et 260 euros pour le 4 étoiles », souligne Rebecca Xerri. Elle observe aussi que le métier lié au travel management « devient de plus en plus complexe car celui-ci doit intégrer la sécurité au sens large, sécurité des données et des voyageurs, esprit dans un contexte inflationniste » et le tout, dans un schéma « favorable à l’environnement » .
D’abord, un constat : « Il n’y aura pas de baisse des tarifs d’ici à 2024. Les hôteliers ont des difficultés face aux coûts de l’énergie et au recrutement de main d’œuvre.
Les taux d’occupation attendus, compte tenu des prochains évènements sportifs – même si les principaux matchs de la coupe du monde de rugby se dérouleront le weekend - laissent à penser que le contexte inflationniste ne bougera pas, avec des augmentations flagrantes à Paris et Londres par rapport à d’autres villes de province. »
Alors, quels sont les leviers à la disposition des acheteurs ? Déjà, « négocier avec les hôteliers des prix plafond sur la période la plus longue possible ». Ensuite, « lutter contre le leakage, avec la mise en place d’outils simples pour chercher des meilleurs taux d’adoption de la part des collaborateurs ».
Enfin, s’appuyer sur le baromètre de l’hôtellerie d’affaires de CDS Groupe, réalisé en partenariat avec MKG, qui aide les acheteurs à définir des city caps.
« Sur du 2 étoiles, à Paris, en avril, on atteint 166 euros, c’est 195 euros sur du 3 étoiles, et 260 euros pour le 4 étoiles », souligne Rebecca Xerri. Elle observe aussi que le métier lié au travel management « devient de plus en plus complexe car celui-ci doit intégrer la sécurité au sens large, sécurité des données et des voyageurs, esprit dans un contexte inflationniste » et le tout, dans un schéma « favorable à l’environnement » .
Convention AFTM : quelle stratégie de décarbonation
Rébecca Xerri (CDS Groupe) et Caroline Saccoletto (déléguée régionale AFTM AURA)).
Le développement durable, justement, c’est le deuxième enjeu qui anime Caroline Saccoletto. Lors de cette convention, Easyjet, partenaire de la convention a notamment pu exposer sa stratégie de décarbonation
« Toutes les actions nécessaires doivent être mises en place sans attendre », estime la déléguée régionale AURA. « Pour mon entreprise, je travaille sur une charte qui repose sur huit bonnes pratiques.
La notion de « voyage essentiel », exposée précédemment, est la première. Mais il faut aussi se poser les questions suivantes : doit-on prendre un vol avec escale qui est certes moins cher qu’un vol direct mais moins vertueux ? Et est-ce bien utile de se déplacer à trois personnes pour une même réunion… ? ».
« Toutes les actions nécessaires doivent être mises en place sans attendre », estime la déléguée régionale AURA. « Pour mon entreprise, je travaille sur une charte qui repose sur huit bonnes pratiques.
La notion de « voyage essentiel », exposée précédemment, est la première. Mais il faut aussi se poser les questions suivantes : doit-on prendre un vol avec escale qui est certes moins cher qu’un vol direct mais moins vertueux ? Et est-ce bien utile de se déplacer à trois personnes pour une même réunion… ? ».
Publié par Laurent Guéna
