La cour des comptes a publié un rapport rendu public mercredi baptisé « Les aéroports français face aux mutations du transport aérien ». Dans ce document, le chapitre III est consacré aux performances d'Aéroport de Paris.
La juridiction chargée de contrôler la régularité des comptes publics reconnaît le redressement de la situation financière d’ADP et mais pointe du doigt la qualité de services qui est insuffisante « malgré les efforts mis en oeuvre et certaines améliorations. » Elle précise que «les leviers d’amélioration ne sont pas tous du ressort direct d’ADP. »
« Un niveau de qualité élevé constitue cependant une exigence forte, tant pour la compétitivité de l’entreprise qu’en contrepartie des augmentations de redevances accordées par le contrat de régulation économique jusqu’en 2010. » souligne dans sa conclusion, le rapport publié.
La juridiction chargée de contrôler la régularité des comptes publics reconnaît le redressement de la situation financière d’ADP et mais pointe du doigt la qualité de services qui est insuffisante « malgré les efforts mis en oeuvre et certaines améliorations. » Elle précise que «les leviers d’amélioration ne sont pas tous du ressort direct d’ADP. »
« Un niveau de qualité élevé constitue cependant une exigence forte, tant pour la compétitivité de l’entreprise qu’en contrepartie des augmentations de redevances accordées par le contrat de régulation économique jusqu’en 2010. » souligne dans sa conclusion, le rapport publié.
La liaison ville-aéroport souffre de fortes carences
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En effet des « Des points noirs demeurent, notamment la signalisation et la difficulté de circulation à l’intérieur des terminaux, l’information donnée aux passagers, la gestion des files d’attente, le rapport qualité/prix des boutiques et des bars/restaurants, les conditions de passage des contrôles transfrontières de la police aux frontières aux heures d’affluence, les conditions de transport des passagers par autobus entre les avions et les aérogares lorsque les avions ne sont pas directement accessibles ».
La liaison ville-aéroport souffre également « de fortes carences dont ADP n’est pas le responsable principal » explique le rapport.
« La réalisation dans les délais prévus du projet de CDG-Express ainsi que l’amélioration de la desserte de Paris-Orly représentent un enjeu crucial. ». Il précise que « La desserte de l’aéroport Roissy-CDG n’a pas évolué, alors qu’à l’heure actuelle la plupart des grandes villes mondiales bénéficient d’une liaison ferroviaire express ».
L’entretien des infrastructure est aussi épinglé : « L’absence partielle de maintenance et d’entretien de certaines aérogares depuis leur mise en service, aussi bien à Roissy-CDG qu’à Orly, est expliquée par la priorité accordée aux investissements dans de nouvelles infrastructures.
Ces choix se reflètent désormais dans la vétusté de certaines installations (fuites d’eau, défaillance des systèmes d’alimentation électrique interrompant l’exploitation à Orly, etc.) qui dégradent les conditions d’exploitation et d’accueil sur les plates-formes »
La liaison ville-aéroport souffre également « de fortes carences dont ADP n’est pas le responsable principal » explique le rapport.
« La réalisation dans les délais prévus du projet de CDG-Express ainsi que l’amélioration de la desserte de Paris-Orly représentent un enjeu crucial. ». Il précise que « La desserte de l’aéroport Roissy-CDG n’a pas évolué, alors qu’à l’heure actuelle la plupart des grandes villes mondiales bénéficient d’une liaison ferroviaire express ».
L’entretien des infrastructure est aussi épinglé : « L’absence partielle de maintenance et d’entretien de certaines aérogares depuis leur mise en service, aussi bien à Roissy-CDG qu’à Orly, est expliquée par la priorité accordée aux investissements dans de nouvelles infrastructures.
Ces choix se reflètent désormais dans la vétusté de certaines installations (fuites d’eau, défaillance des systèmes d’alimentation électrique interrompant l’exploitation à Orly, etc.) qui dégradent les conditions d’exploitation et d’accueil sur les plates-formes »
ADP doit renforcer le suivi des marchés de sous-traitance
Le rapport poursuit « Le nettoyage et l’entretien des installations sont rendus difficiles par l’inadaptation de beaucoup de revêtements de sols, de certains revêtements de siège, de la conception des poubelles, etc. En second lieu, la configuration des espaces ne facilite pas non plus le nettoyage ni l’utilisation par les passagers.
Ainsi, dans plusieurs terminaux de Roissy-CDG, notamment les plus anciens, le parti pris architectural initial a été de ne pas implanter de blocs sanitaires dans les espaces départ, et de ne pas réserver beaucoup d’emplacements pour les boutiques. »
Comme le rappelle la cour des comptes : « La sous-traitance de certaines activités dévolues à ADP est très importante – voire intégrale –, en particulier pour le nettoyage, les inspections filtrage, l’exploitation des boutiques, bars et restaurants. »
Pour l’institution, ADP doit renforcer le « suivi des marchés de sous-traitance, en particulier en appliquant systématiquement les modalités de bonus/malus » et « la mobilisation pour la qualité à tous les niveaux hiérarchiques, par exemple par une extension de la modulation des rémunérations, par une présence renforcée et continue au contact des passagers, par des formations adaptées, etc. »
Amélioration à faire également du côté de la direction de la police aux frontières (DPAF). La cour des comptes recommande notamment d’adapter les effectifs aux volumes du trafic, en tenant compte notamment des périodes durant lesquelles l’aéroport n’accueille pas de passagers ou, à l’inverse, lors des pointes d’affluence.
Pour tout savoir sur le rapport de la cour des comptes : CLIQUEZ ICI
Ainsi, dans plusieurs terminaux de Roissy-CDG, notamment les plus anciens, le parti pris architectural initial a été de ne pas implanter de blocs sanitaires dans les espaces départ, et de ne pas réserver beaucoup d’emplacements pour les boutiques. »
Comme le rappelle la cour des comptes : « La sous-traitance de certaines activités dévolues à ADP est très importante – voire intégrale –, en particulier pour le nettoyage, les inspections filtrage, l’exploitation des boutiques, bars et restaurants. »
Pour l’institution, ADP doit renforcer le « suivi des marchés de sous-traitance, en particulier en appliquant systématiquement les modalités de bonus/malus » et « la mobilisation pour la qualité à tous les niveaux hiérarchiques, par exemple par une extension de la modulation des rémunérations, par une présence renforcée et continue au contact des passagers, par des formations adaptées, etc. »
Amélioration à faire également du côté de la direction de la police aux frontières (DPAF). La cour des comptes recommande notamment d’adapter les effectifs aux volumes du trafic, en tenant compte notamment des périodes durant lesquelles l’aéroport n’accueille pas de passagers ou, à l’inverse, lors des pointes d’affluence.
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