Près de 96 nationalités étaient représentées au congrès d'APG - DR
La 6ème édition du congrès APG World Connect a réuni, les 30 et 31 octobre 2014, près de 470 professionnels de l'aérien à Monaco.
Les participants ont planché sur une problématique simple mais ambitieuse : comment sera le monde de l'aérien en 2020 ?
(Voir les vidéos sur les débats de la première journée et de la deuxième).
L'introduction de Jean-Christophe Victor, expert en géopolitique, mais surtout animateur de la célèbre émission "Le dessous des cartes" a particulièrement marqué les esprits.
Chiffres à l'appui, il a évoqué l'émergences des classes moyennes en Asie, particulièrement en Chine et en Inde.
"En 2030, la population indienne va dépasser celle de la Chine, c'est vraiment impressionnant" estime Jean-Louis Baroux, le fondateur d'APG et organisateur du salon.
Les participants ont planché sur une problématique simple mais ambitieuse : comment sera le monde de l'aérien en 2020 ?
(Voir les vidéos sur les débats de la première journée et de la deuxième).
L'introduction de Jean-Christophe Victor, expert en géopolitique, mais surtout animateur de la célèbre émission "Le dessous des cartes" a particulièrement marqué les esprits.
Chiffres à l'appui, il a évoqué l'émergences des classes moyennes en Asie, particulièrement en Chine et en Inde.
"En 2030, la population indienne va dépasser celle de la Chine, c'est vraiment impressionnant" estime Jean-Louis Baroux, le fondateur d'APG et organisateur du salon.
Des chiffres à retenir
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Les tables rondes se sont également penchées sur la meilleure manière de vendre le produit et de rendre son entreprise profitable.
Un sujet qui a particulièrement plu à Sandrine de Saint Sauveur, la présidente d'APG.
"J'ai été marquée par un chiffre : 20%, soit le taux de marge opérationnelle de la compagnie Air New Zealand. Comme quoi il est possible de gagner de l'argent sans être forcément une low-cost".
Un autre chiffre a attiré l'attention d'Hélène Abraham, la directrice générale adjointe de HOP! : celui des coûts des cartes de crédit.
"Chaque année, les compagnies aériennes doivent débourser 7 milliards d'euros. C'est un chiffre énorme dont je n'avais vraiment pas conscience".
Quant à Georges Rudas, le PDG d'Amadeus France, il s'est intéressé aux revenus additionnels générés par les compagnies, qui vont avoisiner les 130 milliards d'euros supplémentaires d'ici 2020, contre 50 milliards aujourd'hui.
Mais si les conférences ont fait le point sur la situation actuelle, elles n'ont pas vraiment répondu à la problématique du congrès, comme le regrette Jean-Louis Baroux.
"Ma question n'a pas été résolue. Mais je considère que les compagnies se plaignent beaucoup trop et devraient aujourd'hui prendre exemple sur leurs fournisseurs en matière de gestion et d'anticipation de l'avenir.
Peut-être qu'alors elles pourront gagner de l'argent".
Un sujet qui a particulièrement plu à Sandrine de Saint Sauveur, la présidente d'APG.
"J'ai été marquée par un chiffre : 20%, soit le taux de marge opérationnelle de la compagnie Air New Zealand. Comme quoi il est possible de gagner de l'argent sans être forcément une low-cost".
Un autre chiffre a attiré l'attention d'Hélène Abraham, la directrice générale adjointe de HOP! : celui des coûts des cartes de crédit.
"Chaque année, les compagnies aériennes doivent débourser 7 milliards d'euros. C'est un chiffre énorme dont je n'avais vraiment pas conscience".
Quant à Georges Rudas, le PDG d'Amadeus France, il s'est intéressé aux revenus additionnels générés par les compagnies, qui vont avoisiner les 130 milliards d'euros supplémentaires d'ici 2020, contre 50 milliards aujourd'hui.
Mais si les conférences ont fait le point sur la situation actuelle, elles n'ont pas vraiment répondu à la problématique du congrès, comme le regrette Jean-Louis Baroux.
"Ma question n'a pas été résolue. Mais je considère que les compagnies se plaignent beaucoup trop et devraient aujourd'hui prendre exemple sur leurs fournisseurs en matière de gestion et d'anticipation de l'avenir.
Peut-être qu'alors elles pourront gagner de l'argent".
Une ambiance conviviale
Malgré tout, le congrès fut un événement très agréable, sous le soleil de Monte Carlo.
Les 470 participants de 96 nationalités différentes ont testé les services d'Heli Air Monaco, qui a organisé plus d'une centaine de transferts en hélicoptère entre l'aéroport de Nice et Monte Carlo.
Le dîner de gala a été orchestré par quatre grands chefs cuisiniers : Denis Fétisson, Jacques Chibois, Mathias Dandine et Philippe Joannes, le chef du Fairmont, où ont été logés les participants.
Ces derniers ont également consommé 600 grammes de caviar français au cours de dégustations organisées par la marque Sturia.
Enfin, près de 300 bouteilles de champagne Taittinger, dont 210 Magnums, ont été bues durant les deux jours.
De quoi favoriser les échanges et le networking.
Les 470 participants de 96 nationalités différentes ont testé les services d'Heli Air Monaco, qui a organisé plus d'une centaine de transferts en hélicoptère entre l'aéroport de Nice et Monte Carlo.
Le dîner de gala a été orchestré par quatre grands chefs cuisiniers : Denis Fétisson, Jacques Chibois, Mathias Dandine et Philippe Joannes, le chef du Fairmont, où ont été logés les participants.
Ces derniers ont également consommé 600 grammes de caviar français au cours de dégustations organisées par la marque Sturia.
Enfin, près de 300 bouteilles de champagne Taittinger, dont 210 Magnums, ont été bues durant les deux jours.
De quoi favoriser les échanges et le networking.