Le juge Philippe Courroye instruit au pôle financier de Paris une information judiciaire pour "trafic d'influence" sur d'éventuels privilèges commerciaux excessifs accordés par le groupe hôtelier à des personnalités en échange de services rendus.
L'enquête du juge Courroye a été ouverte à la suite de la lettre anonyme d'un "corbeau" dénonçant les pratiques d'une société de conseil en tourisme - MKG Consulting - dont le groupe Accor est le principal client.
Son PDG, Georges Panayotis a été mis en examen pour abus de biens sociaux et trafic d'influence. Il est soupçonné de fausse facturation au bénéfice du groupe Accor.
Liste de personnalités, issues du monde politique, des médias
Lors d'une perquisition au siège du groupe Accor, les policiers ont mis la main sur une liste de personnalités, issues du monde politique, des médias et du show-business qui auraient notamment bénéficié de réductions sur des séjours dans les hôtels du groupe. Le juge se demande notamment si ces avantages ont fait l'objet de contreparties.
Concernant Jacques Barrot, les policiers ont saisi chez Accor un projet de remise de 50% sur des billets d'avion vers Dubrovnic (Croatie), où l'ancien ministre s'est rendu fin août avec sa famille. Une proposition visant à recréditer le compte de Jacques Barrot de plus de 2.000 euros a été également récupérée ainsi qu'une lettre de soutien du commissaire européen à la nomination du responsable VIP d'Accor à un poste au ministère du Commerce extérieur.
Un autre courrier saisie envisageait une remise tarifaire de 50% sur des chambres et la gratuité de la thalassothérapie pour Martine Aubry lors d'un séjour à Essaouira (Maroc). L'entourage de la maire de Lille, cité en octobre par Libération, a vivement dénoncé ces soupçons.
M. Aubry : remise tarifaire et séjour thalasso gratuit ?
"Aucune invitation n'a été adressé à Martine Aubry, c'est une amie qui a pris ses réservations. Il y avait une promo et il n'y a jamais eu de +thalasso+ gratuite", avait-on expliqué.
Jacques Barrot a expliqué au quotidien avoir payé ses billets d'avion, environ 1.000 euros par personne. "J'ai vérifié avec les prix pratiqués sur ce vol, je ne crois pas avoir bénéficié d'une remise. En tout cas, s'il y en a eu une je l'ignorais", a-t-il dit. Il a en revanche revendiqué son soutien apporté à la candidature du cadre d'Accor.
La Rédaction - redaction@tourmag.com
L'enquête du juge Courroye a été ouverte à la suite de la lettre anonyme d'un "corbeau" dénonçant les pratiques d'une société de conseil en tourisme - MKG Consulting - dont le groupe Accor est le principal client.
Son PDG, Georges Panayotis a été mis en examen pour abus de biens sociaux et trafic d'influence. Il est soupçonné de fausse facturation au bénéfice du groupe Accor.
Liste de personnalités, issues du monde politique, des médias
Lors d'une perquisition au siège du groupe Accor, les policiers ont mis la main sur une liste de personnalités, issues du monde politique, des médias et du show-business qui auraient notamment bénéficié de réductions sur des séjours dans les hôtels du groupe. Le juge se demande notamment si ces avantages ont fait l'objet de contreparties.
Concernant Jacques Barrot, les policiers ont saisi chez Accor un projet de remise de 50% sur des billets d'avion vers Dubrovnic (Croatie), où l'ancien ministre s'est rendu fin août avec sa famille. Une proposition visant à recréditer le compte de Jacques Barrot de plus de 2.000 euros a été également récupérée ainsi qu'une lettre de soutien du commissaire européen à la nomination du responsable VIP d'Accor à un poste au ministère du Commerce extérieur.
Un autre courrier saisie envisageait une remise tarifaire de 50% sur des chambres et la gratuité de la thalassothérapie pour Martine Aubry lors d'un séjour à Essaouira (Maroc). L'entourage de la maire de Lille, cité en octobre par Libération, a vivement dénoncé ces soupçons.
M. Aubry : remise tarifaire et séjour thalasso gratuit ?
"Aucune invitation n'a été adressé à Martine Aubry, c'est une amie qui a pris ses réservations. Il y avait une promo et il n'y a jamais eu de +thalasso+ gratuite", avait-on expliqué.
Jacques Barrot a expliqué au quotidien avoir payé ses billets d'avion, environ 1.000 euros par personne. "J'ai vérifié avec les prix pratiqués sur ce vol, je ne crois pas avoir bénéficié d'une remise. En tout cas, s'il y en a eu une je l'ignorais", a-t-il dit. Il a en revanche revendiqué son soutien apporté à la candidature du cadre d'Accor.
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