D'après OAG, la part de marché des low cost est en forte augmentation - Depositphotos @piotrek@wytrazek.pl
La fin de semaine dernière a été marquée par un tournant dans l'aérien français.
La compagnie à bas coût américaine, JetBlue posait son avion en provenance de New York. Alors que toutes les tentatives des low costs pour s'attaquer aux vols transatlantiques ont échoué, si ce n'est French Bee, JetBlue revient avec un modèle revu et corrigé.
"Les gens se rendent compte qu'ils ne volent pas du tout sur une low cost et que l'expérience est supérieure à celle d'autres compagnies standards sur cette route.
Nous ne sommes pas une low cost, mais une compagnie au juste prix," nous a expliqué Jayne O'Brien, la directrice marketing de l'entreprise.
Et pourtant, pour conquérir des parts de marché, si ce n'est le produit, la compagnie propose des prix cassés, avec un Paris New York à partir de 399 euros.
Ce n'est pas tout, Transavia s'attaque à Dubaï et fait craindre les équipages d'Air France quant à sa capacité à absorber les lignes domestiques de la dérive tricolore.
Le constat est simple, les low cost sont partout et ne cessent de s'imposer comme le nouveau modèle l'aérien.
La compagnie à bas coût américaine, JetBlue posait son avion en provenance de New York. Alors que toutes les tentatives des low costs pour s'attaquer aux vols transatlantiques ont échoué, si ce n'est French Bee, JetBlue revient avec un modèle revu et corrigé.
"Les gens se rendent compte qu'ils ne volent pas du tout sur une low cost et que l'expérience est supérieure à celle d'autres compagnies standards sur cette route.
Nous ne sommes pas une low cost, mais une compagnie au juste prix," nous a expliqué Jayne O'Brien, la directrice marketing de l'entreprise.
Et pourtant, pour conquérir des parts de marché, si ce n'est le produit, la compagnie propose des prix cassés, avec un Paris New York à partir de 399 euros.
Ce n'est pas tout, Transavia s'attaque à Dubaï et fait craindre les équipages d'Air France quant à sa capacité à absorber les lignes domestiques de la dérive tricolore.
Le constat est simple, les low cost sont partout et ne cessent de s'imposer comme le nouveau modèle l'aérien.
Les low cost représentent près d'un tiers des vols en mars 2019
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Vers la fin des compagnies low cost ?
Imagiez un peu qu'entre mars 2019 et mars 2023, la part de marché des entreprises à bas cout est passée de 27 à 38% en France, la hausse mondiale est de 10%.
Il faut se rendre compte que seulement 14 pays ont vu la part des low cost augmenté de plus de 10%, dont... notre pays.
Dans certains pays, les voyageurs ne connaissent que ce modèle ou presque.
En Inde, ces transporteurs représentent 74% des vols, en Indonésie (63%), Pologne (58%, Mexique (58%), Italie (53%) ou l'Irlande (52%) l'hégémonie des low cost est bien réelle.
Il faut bien comprendre que le covid a été un véritable tremplin pour ces transporteurs.
Alors que les compagnies régulières ont laissé leurs appareils stationnés attendant désespérément une réouverture du monde, leurs concurrents ont fait parler leur agilité et leur réseau court ou moyen-courrier.
Ce qui aurait pu être un épiphénomène s'est transformé en changement de paradigme du marché.
"Les compagnies low-cost représentent 32 % de tous les sièges d’avion réguliers dans le monde, contre 29 % en 2019 et 25 % en 2015. Presque toutes les régions du monde ont vu leur part augmenter depuis mars 2019," rapporte OAG.
Il faut se rendre compte que seulement 14 pays ont vu la part des low cost augmenté de plus de 10%, dont... notre pays.
Dans certains pays, les voyageurs ne connaissent que ce modèle ou presque.
En Inde, ces transporteurs représentent 74% des vols, en Indonésie (63%), Pologne (58%, Mexique (58%), Italie (53%) ou l'Irlande (52%) l'hégémonie des low cost est bien réelle.
Il faut bien comprendre que le covid a été un véritable tremplin pour ces transporteurs.
Alors que les compagnies régulières ont laissé leurs appareils stationnés attendant désespérément une réouverture du monde, leurs concurrents ont fait parler leur agilité et leur réseau court ou moyen-courrier.
Ce qui aurait pu être un épiphénomène s'est transformé en changement de paradigme du marché.
"Les compagnies low-cost représentent 32 % de tous les sièges d’avion réguliers dans le monde, contre 29 % en 2019 et 25 % en 2015. Presque toutes les régions du monde ont vu leur part augmenter depuis mars 2019," rapporte OAG.
Low cost : une marche en avant durable ?
Cette marche en avant n'est pas vouée à se calmer dans les mois ou années à venir.
Rayanir a fixé un objectif très élevé de passagers transportés, à savoir 300 millions de clients par an en 2034. Ainsi, la compagnie irlandaise espère faire voyager 2/3 des habitants de l'Union européenne chaque année.
En mai dernier, Ryanair a passé une commande XXL, auprès de Boeing. Non seulement, la flotte va s'accroitre, mais aussi ses capacités, puisque le B737 MAX 8200 est configuré avec 197 sièges au lieu de 189, offrant 8 sièges supplémentaires par avion sur environ 76 000 vols cet été.
Wizz Air a fait de même, mais chez Airbus, avec 9 passagers de plus par vol.
D'ailleurs la low cost hongroise est l'une ds grandes gagnantes de la crise sanitaire.
"Wizz Air et Indigo, ont utilisé la pandémie comme plate-forme pour se développer et les prochaines années les verront, ainsi que d’autres low cost vont prendre livraison d’importants volumes d’avions.
Cet afflux de capacité signifiera qu'elles ne feront que croître, en grignotant les réseaux court-courriers des transporteurs historiques et en évaluant continuellement de nouvelles opportunités de liaison."
Le transporteur hongrois a posé un pneu discret dans le Moyen-Orient, afin d'y développer un nouveau réseau pour y desservir l’Europe centrale. Dans le même temps du côté de Ryanair, la question de traverser l'Atlantique est ouverte, d'après OAG.
Rayanir a fixé un objectif très élevé de passagers transportés, à savoir 300 millions de clients par an en 2034. Ainsi, la compagnie irlandaise espère faire voyager 2/3 des habitants de l'Union européenne chaque année.
En mai dernier, Ryanair a passé une commande XXL, auprès de Boeing. Non seulement, la flotte va s'accroitre, mais aussi ses capacités, puisque le B737 MAX 8200 est configuré avec 197 sièges au lieu de 189, offrant 8 sièges supplémentaires par avion sur environ 76 000 vols cet été.
Wizz Air a fait de même, mais chez Airbus, avec 9 passagers de plus par vol.
D'ailleurs la low cost hongroise est l'une ds grandes gagnantes de la crise sanitaire.
"Wizz Air et Indigo, ont utilisé la pandémie comme plate-forme pour se développer et les prochaines années les verront, ainsi que d’autres low cost vont prendre livraison d’importants volumes d’avions.
Cet afflux de capacité signifiera qu'elles ne feront que croître, en grignotant les réseaux court-courriers des transporteurs historiques et en évaluant continuellement de nouvelles opportunités de liaison."
Le transporteur hongrois a posé un pneu discret dans le Moyen-Orient, afin d'y développer un nouveau réseau pour y desservir l’Europe centrale. Dans le même temps du côté de Ryanair, la question de traverser l'Atlantique est ouverte, d'après OAG.