De leur côté, les anciens salariés de L.Air ont pris leur décision. Las d'être les dindons de la farce, ils ont pris la décision d'attaquer en justice leurs anciens employeurs Jean-Marie Gras et Philippe Hababou, selon Lyon Mag.
Rappelons que Aérolyon, lancée à Lyon en 1996 par Nouvelles Frontières, avait reprise en 2002 par J.M. Gras et Ph. Hababou. Neuf mois plus tard elle déposait son bilan mais, dans la foulée, les deux associés étaient mis en examen pour faux, usages de faux et escroquerie.
Le motif ? Une broutille : des fausses attestations produites devant le tribunal de commerce pour reprendre la compagnie !
Un véritable embrouillamini, avec des sociétés écran, des vrais-faux repreneurs et un feuilleton dont les ex-salariés de L.Air ont été involontairement) les spectateurs passifs. Mais cela va changer puisqu'ils vont réclamer à Altitude Plus-L.Air, la société qui les employait, un rappel des salaires pour avoir exploité une partie du fonds de commerce d'Aerolyon, y compris les salariés, sans en avoir le droit.
La vérité éclatera-t-elle au grand jour ?
A noter également que notre confrère Radio Cockpit, www.radiocockpit.com, généralement bien informé, se demande si la vérité éclatera au grand jour.
Voici un extrait de l'article d'hier : "Un certain nombre de VIP bien protégés gravitent autour de ce dossier. Mais compte tenu de sa vitesse de croisière (3 mises en examen en 3 mois), et du niveau choisi pour cette croisière (FL60 millions d’euros environ), "l’affaire L-Air" va devenir aussi croustillante que celle d’Air Lib, avec son lot de TC et d’administrateurs généreux, ses appuis politiques et ses interventions en tous genres, et surtout un tas d’argent qui disparaît. L’histoire se termine pourtant toujours de la même façon : des licenciements et des plans sociaux payés par la collectivité.
Alors, dans cet épais brouillard, qui pourra dire où passe l’argent ? Les regards se tournent à présent vers celui qui aurait "conseillé" NF dans cette opération, et qui aurait mis JM Gras en place, selon les confidences de Monsieur Solomon (Hababou). Ce personnage mystérieux (*) semble très occupé ces jours-ci par les conseils qu’il donne à Aéris ou à Wexford, mais la réalité judiciaire pourrait bien le ramener vers un dossier plus ancien et qu’il croyait bouclé / refermé / facturé / payé : l’incroyable saga L-Air."
TourMaG.com a, de son côté, contacté hier en fin d'après midi Christian Rochette, dircom de Nouvelles Frontières, qui n'a pas souhaité s'exprimer sur ce dossier.
JdaL - 09 septembre 2003
redaction@tourmag.com
(*) il s'agirait de Marc Rochet, Ndlr
Rappelons que Aérolyon, lancée à Lyon en 1996 par Nouvelles Frontières, avait reprise en 2002 par J.M. Gras et Ph. Hababou. Neuf mois plus tard elle déposait son bilan mais, dans la foulée, les deux associés étaient mis en examen pour faux, usages de faux et escroquerie.
Le motif ? Une broutille : des fausses attestations produites devant le tribunal de commerce pour reprendre la compagnie !
Un véritable embrouillamini, avec des sociétés écran, des vrais-faux repreneurs et un feuilleton dont les ex-salariés de L.Air ont été involontairement) les spectateurs passifs. Mais cela va changer puisqu'ils vont réclamer à Altitude Plus-L.Air, la société qui les employait, un rappel des salaires pour avoir exploité une partie du fonds de commerce d'Aerolyon, y compris les salariés, sans en avoir le droit.
La vérité éclatera-t-elle au grand jour ?
A noter également que notre confrère Radio Cockpit, www.radiocockpit.com, généralement bien informé, se demande si la vérité éclatera au grand jour.
Voici un extrait de l'article d'hier : "Un certain nombre de VIP bien protégés gravitent autour de ce dossier. Mais compte tenu de sa vitesse de croisière (3 mises en examen en 3 mois), et du niveau choisi pour cette croisière (FL60 millions d’euros environ), "l’affaire L-Air" va devenir aussi croustillante que celle d’Air Lib, avec son lot de TC et d’administrateurs généreux, ses appuis politiques et ses interventions en tous genres, et surtout un tas d’argent qui disparaît. L’histoire se termine pourtant toujours de la même façon : des licenciements et des plans sociaux payés par la collectivité.
Alors, dans cet épais brouillard, qui pourra dire où passe l’argent ? Les regards se tournent à présent vers celui qui aurait "conseillé" NF dans cette opération, et qui aurait mis JM Gras en place, selon les confidences de Monsieur Solomon (Hababou). Ce personnage mystérieux (*) semble très occupé ces jours-ci par les conseils qu’il donne à Aéris ou à Wexford, mais la réalité judiciaire pourrait bien le ramener vers un dossier plus ancien et qu’il croyait bouclé / refermé / facturé / payé : l’incroyable saga L-Air."
TourMaG.com a, de son côté, contacté hier en fin d'après midi Christian Rochette, dircom de Nouvelles Frontières, qui n'a pas souhaité s'exprimer sur ce dossier.
JdaL - 09 septembre 2003
redaction@tourmag.com
(*) il s'agirait de Marc Rochet, Ndlr