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Afat/carburant : ''les AGV ne sont pas des percepteurs de vraies et fausses taxes''

J.P. Mas demande à comprendre un mécanisme opaque


Jean-Pierre Mas, président d'Afat Voyages revient à la charge sur la hausse du prix du pétrole dans un communiqué de presse intitulé "AFAT Voyages refuse que le consommateur soit le seul « dindon » de la farce pétrolière." Il demande à clarifier "un mécanisme opaque" et souhaite un prix tout compris avec la suppression des « surcharges ». Voici l'intégralité du communiqué.


Rédigé par La rédaction le Mercredi 9 Juillet 2008

En moins d’un mois, Air France a relevé à deux reprises le montant de sa « surcharge carburant » allant ainsi jusqu’à 242 € supplémentaires pour les vols longs courriers. D’autres compagnies, empruntent la même voie.

Le réseau d’agences AFAT Voyages ne nie pas l’évidence de l’augmentation régulière du prix du pétrole et accepte l’évidence de sa répercussion sur le voyageur. Mais il demande à comprendre un mécanisme opaque.

AFAT Voyages, par la voix de son président Jean-Pierre Mas, constate que « L’industrie du transport aérien manque curieusement de transparence en optant pour une politique qui isole artificiellement les hausses du prix du carburant du prix de vente.

Cette pratique innovante a été adoptée par de nombreuses compagnies aériennes qui, sans se concerter, aboutissent étonnamment à des niveaux similaires de «surcharge». Quelques autres : Emirates, SAS, Easy Jet… ont fait le choix plus traditionnel et cohérent de considérer le carburant comme un des éléments constitutifs du prix et , par conséquent, de procéder à des modifications de tarif ou à des ajustements de classes de réservation afin de maintenir leur niveau de recette.

Bien qu’elle s’accorde parfois quelques libertés avec le principe de publicité des prix «tout compris», la pratique des «surcharges carburant» pourrait être vertueuse si elle présentait tous les critères de la transparence.

Le passager est, à plusieurs titres, pris pour un imbécile

Afat/carburant : ''les AGV ne sont pas des percepteurs de vraies et fausses taxes''
Il n’en est rien :
- Les compagnies ne prennent pas en considération leur «couverture» en matière d’achat de carburant. Certaines se sont même franchement félicitées auprès de leurs actionnaires d’améliorer de façon significative leurs résultats en répercutant sur les passagers des hausses qu’elles ne subissaient pas.

- La dépréciation du dollar par rapport à l’euro n’est pas prise en compte alors que les compagnies européennes assurent l’essentiel de leurs recettes en euro. Si, depuis juin 2005, le pétrole a augmenté de 133% en dollar, il n’a augmenté que de 76% en euro.

- Le passager est, à plusieurs titres, pris pour un imbécile :

· le montant de la surcharge n’est pas corrélé au surcoût réel du carburant. Par exemple pour un Paris - Munich (900 km de vol) le montant de la surcharge (35 €) est équivalent au prix total du carburant consommé par passager (36 litres).
· Le montant de la surcharge peut dans certains cas représenter près de trois fois le prix du billet ! (Paris - Toulouse en promotion cet été: 8 € de transport ; 21 € de surcharge carburant ; 22 € de vraies taxes).
· Certaines compagnies jouent sur la crédulité des passagers en leur promettant de retirer les surcharges lorsque le cours du baril de pétrole redescendra à 35 $ alors qu’aucun observateur sérieux ne prévoit une stabilisation du baril en dessous de 130 $.
· La plupart des compagnies mentent en dissimulant la «surcharge» sous l’appellation « taxe » alors qu’il s’agit d’une recette pour la compagnie et non d’une taxe prélevée pour le compte de l’Etat.
· Les compagnies n’avancent aucun argument valable pour justifier le fait que le carburant soit artificiellement isolé du prix du billet. La preuve : sur un vol Paris – New York d’Air France la surcharge de 121 € est isolée et qualifiée de «taxe». Sur un vol New York - Paris, elle se trouve, comme par magie, intégrée au prix du transport (et non visible par le passager).

Un prix tout compris

AFAT Voyages s’élève contre ces pratiques qui enfument le passager, nuisent à la transparence et contraignent les agents de voyages à véhiculer un discours opaque, mensonger et peu crédible.

AFAT Voyages demande un prix tout compris, souhaite la suppression des « surcharges » et la fin des petits mensonges des transporteurs aériens.

AFAT Voyages entend défendre les clients des agences de voyages en obtenant, en toute transparence, des explications claires sur ces hausses permanentes qui nuisent à l’économie et à l’image de l’industrie touristique.

AFAT Voyages ne souhaite pas faire des agences de voyages de simples percepteurs de vraies et fausses taxes au bénéfice des seules compagnies aériennes et veut fournir à ses clients des tarifs clairs, précis et sans surprise.

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Commentaires

1.Posté par Rufus le 09/07/2008 23:05 | Alerter
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Eh, Eh Zorro est arrivé !

2.Posté par yVES DE LA BANANERAIE le 10/07/2008 11:44 | Alerter
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Jean Pierre Mas a mille fois raison et je suis étonné que l'ensemble de la distribition ne soit pas sur la meme longueur d'onde. Il y a longtemps que les agents de voyages de base ont compris l'effet fantaisiste et négatif de ses surchages, taxes et autre augmentations carburant. L'augmentation du prix du pétrole est une réalité, mais la baisse du dollar en est une également. Des augmentations peuvent etre imposées aux clients, mais à condition d'etre logiques, explicables et justifiables
Coté Cies et TO, les directions cherchent avant tout à satisfaire leurs actionnaires, tant pis si l'agent de voyages passe pour un voleur !
Coté patrons de réseaux on cherche à obtenir les meilleurs commissions et autres avantages marketing pour faire vivre le plus grassement possible la structure nationale ( c'est sans doute sur la pression de sa base que Jean Pierre Mas s'est décidé à réagir ) - tant pis pour l'agent de comptoir qui galère face à ses clients !
Quant à la presse Pro, elle vit essentiellement des pub Cies et TO, il lui est donc difficile de se mettre du coté des Agents de Voyages. N'est-ce pas T. Rublion ?
Et que font le SNAV et l'APS dans tout ça, pour mettre de l'ordre dans la profession au sens large ?
Et le CEDIV ! on aimerait l'entendre !

3.Posté par marion le 10/07/2008 13:16 | Alerter
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Je trouve Mr Mas, particulièrement gonflé, quand lui même ose communiquer "sur la baisse du dollar" sans en aviser les principaux acteurs et partenaires les Tours Opérators...
Surtout que l'on sait en plus que son réseau est moitié au courant, et manque de clarté vis à vis du client, "réserver d'abord et on verra ce que l'on fera ensuite... "

Je me demande si tout cela vraiment raisonnable, car avant de critiquer je pense qu'il faut un petit peu se regarder...

Mais il n'empêche que ses hausses de pétrole ressemblent parfois chez certaines compagnies à de l'arnaque...

Je pense que d'exiger plus de clarté, ressemble plus à un combat sans fin, qu'il faudra s'adapter de plus en plus à ce problème. Il n'y a pas de solution miracle.







4.Posté par Pirate le 10/07/2008 14:26 | Alerter
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C'est juste, et depuis longtemps les cies conforte leur compte d'exploitation, par la taxe pétrôle. Mais, pour que le prix inclue cette charges, c'est une autre histoire! Aujourd'hui les cies étrangère suivent la cie nationale, qui elle l'annonce par voie de presse; et cette pratique n'est pas exlusive à la France...
Ce qui ferait pencher la balance: Que tous les accords que vous signiez avec telle et telle cie, ajoute à votre ca la charge pétrole...Et vous rémunère dessus. Là ce sera efficace. Les cies ne baisseraient pas leur prix, votre CA ne s'en porterait que mieux, et vous seriez rémunérés sur ce que vous encaissez...Logique, non?

5.Posté par Jean DA LUZ le 10/07/2008 14:43 | Alerter
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Bonjour

Pour répondre à Yves de la Bannaneraie, on ne peut pas vous laisser dire que la presse pro est du côté des TO et des Cies parce qu'ils nous font vivre. Si on appliquait ce schéma simpliste à notre média on n'existerait plus.
En ce qui nous concerne, TourMaG.com, nous avons toujours été aux côtés des AGV dans la lutte contre la Commission zéro, la licence professionnelle et d'autres combats.
D'ailleurs, notre dernier article va abonde dans son sens, même s'il relève quelques maladresses à notre sens. (http://www.tourmag.com/Surcharges-le-rendez-vous-rate-de-la-Distribution-profitera-t-il-aux-TO-_a26948.html)
Nous poussons pour que la Distribution affiche un front uni sur ces questions. Ce ne sera qu'à cette condition qu'elle pourra peser dans la balance et protéger les consommateurs.

Cordialement

6.Posté par DHAOUADI Mohamed le 10/07/2008 20:22 | Alerter
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Je croyais jusque là que les cies aériennes concluaient des accords à long termes, qui neutralisent durant la période contractuelle le renchérissement du fuel ? Comme pour la "surcharge monétaire" des années 70 elles n'ont jamais réajusté vers le bas les tarifs lorsqu'une monnaie concernée s'ppréciait ! Idem pour la "Fuel Surcharge" !qui a été tout bonnement incluse dans les tarifs, et jamais défalquée à la baisse du prix du baril (années 80/90). Ces cies là approvisionnent-elles leurs avions des puits de petrrole ?
Une dernière remarque pour rendre justice à la média pro (internationale et non française uniquement): à l'exception du silence complice de certains organes, le combat des agents de voyages face à la crise de décommissionnement a été en général très soutenu, et je partage tout à fait l'avis de Jean.

7.Posté par YVES DE LA BANANERAIE le 11/07/2008 11:00 | Alerter
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JEAN, tu as raison, j'ai exagéré en mettant la presse pro complice des TO et Cies aérienne. Quoi que !
Bravo a Tourmag, grace à qui on peut s'expimer librement.
Avec toute ma sympathie et ma fidèlité

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