En moins d’un mois, Air France a relevé à deux reprises le montant de sa « surcharge carburant » allant ainsi jusqu’à 242 € supplémentaires pour les vols longs courriers. D’autres compagnies, empruntent la même voie.
Le réseau d’agences AFAT Voyages ne nie pas l’évidence de l’augmentation régulière du prix du pétrole et accepte l’évidence de sa répercussion sur le voyageur. Mais il demande à comprendre un mécanisme opaque.
AFAT Voyages, par la voix de son président Jean-Pierre Mas, constate que « L’industrie du transport aérien manque curieusement de transparence en optant pour une politique qui isole artificiellement les hausses du prix du carburant du prix de vente.
Cette pratique innovante a été adoptée par de nombreuses compagnies aériennes qui, sans se concerter, aboutissent étonnamment à des niveaux similaires de «surcharge». Quelques autres : Emirates, SAS, Easy Jet… ont fait le choix plus traditionnel et cohérent de considérer le carburant comme un des éléments constitutifs du prix et , par conséquent, de procéder à des modifications de tarif ou à des ajustements de classes de réservation afin de maintenir leur niveau de recette.
Bien qu’elle s’accorde parfois quelques libertés avec le principe de publicité des prix «tout compris», la pratique des «surcharges carburant» pourrait être vertueuse si elle présentait tous les critères de la transparence.
Le réseau d’agences AFAT Voyages ne nie pas l’évidence de l’augmentation régulière du prix du pétrole et accepte l’évidence de sa répercussion sur le voyageur. Mais il demande à comprendre un mécanisme opaque.
AFAT Voyages, par la voix de son président Jean-Pierre Mas, constate que « L’industrie du transport aérien manque curieusement de transparence en optant pour une politique qui isole artificiellement les hausses du prix du carburant du prix de vente.
Cette pratique innovante a été adoptée par de nombreuses compagnies aériennes qui, sans se concerter, aboutissent étonnamment à des niveaux similaires de «surcharge». Quelques autres : Emirates, SAS, Easy Jet… ont fait le choix plus traditionnel et cohérent de considérer le carburant comme un des éléments constitutifs du prix et , par conséquent, de procéder à des modifications de tarif ou à des ajustements de classes de réservation afin de maintenir leur niveau de recette.
Bien qu’elle s’accorde parfois quelques libertés avec le principe de publicité des prix «tout compris», la pratique des «surcharges carburant» pourrait être vertueuse si elle présentait tous les critères de la transparence.
Le passager est, à plusieurs titres, pris pour un imbécile
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Il n’en est rien :
- Les compagnies ne prennent pas en considération leur «couverture» en matière d’achat de carburant. Certaines se sont même franchement félicitées auprès de leurs actionnaires d’améliorer de façon significative leurs résultats en répercutant sur les passagers des hausses qu’elles ne subissaient pas.
- La dépréciation du dollar par rapport à l’euro n’est pas prise en compte alors que les compagnies européennes assurent l’essentiel de leurs recettes en euro. Si, depuis juin 2005, le pétrole a augmenté de 133% en dollar, il n’a augmenté que de 76% en euro.
- Le passager est, à plusieurs titres, pris pour un imbécile :
· le montant de la surcharge n’est pas corrélé au surcoût réel du carburant. Par exemple pour un Paris - Munich (900 km de vol) le montant de la surcharge (35 €) est équivalent au prix total du carburant consommé par passager (36 litres).
· Le montant de la surcharge peut dans certains cas représenter près de trois fois le prix du billet ! (Paris - Toulouse en promotion cet été: 8 € de transport ; 21 € de surcharge carburant ; 22 € de vraies taxes).
· Certaines compagnies jouent sur la crédulité des passagers en leur promettant de retirer les surcharges lorsque le cours du baril de pétrole redescendra à 35 $ alors qu’aucun observateur sérieux ne prévoit une stabilisation du baril en dessous de 130 $.
· La plupart des compagnies mentent en dissimulant la «surcharge» sous l’appellation « taxe » alors qu’il s’agit d’une recette pour la compagnie et non d’une taxe prélevée pour le compte de l’Etat.
· Les compagnies n’avancent aucun argument valable pour justifier le fait que le carburant soit artificiellement isolé du prix du billet. La preuve : sur un vol Paris – New York d’Air France la surcharge de 121 € est isolée et qualifiée de «taxe». Sur un vol New York - Paris, elle se trouve, comme par magie, intégrée au prix du transport (et non visible par le passager).
- Les compagnies ne prennent pas en considération leur «couverture» en matière d’achat de carburant. Certaines se sont même franchement félicitées auprès de leurs actionnaires d’améliorer de façon significative leurs résultats en répercutant sur les passagers des hausses qu’elles ne subissaient pas.
- La dépréciation du dollar par rapport à l’euro n’est pas prise en compte alors que les compagnies européennes assurent l’essentiel de leurs recettes en euro. Si, depuis juin 2005, le pétrole a augmenté de 133% en dollar, il n’a augmenté que de 76% en euro.
- Le passager est, à plusieurs titres, pris pour un imbécile :
· le montant de la surcharge n’est pas corrélé au surcoût réel du carburant. Par exemple pour un Paris - Munich (900 km de vol) le montant de la surcharge (35 €) est équivalent au prix total du carburant consommé par passager (36 litres).
· Le montant de la surcharge peut dans certains cas représenter près de trois fois le prix du billet ! (Paris - Toulouse en promotion cet été: 8 € de transport ; 21 € de surcharge carburant ; 22 € de vraies taxes).
· Certaines compagnies jouent sur la crédulité des passagers en leur promettant de retirer les surcharges lorsque le cours du baril de pétrole redescendra à 35 $ alors qu’aucun observateur sérieux ne prévoit une stabilisation du baril en dessous de 130 $.
· La plupart des compagnies mentent en dissimulant la «surcharge» sous l’appellation « taxe » alors qu’il s’agit d’une recette pour la compagnie et non d’une taxe prélevée pour le compte de l’Etat.
· Les compagnies n’avancent aucun argument valable pour justifier le fait que le carburant soit artificiellement isolé du prix du billet. La preuve : sur un vol Paris – New York d’Air France la surcharge de 121 € est isolée et qualifiée de «taxe». Sur un vol New York - Paris, elle se trouve, comme par magie, intégrée au prix du transport (et non visible par le passager).
Un prix tout compris
AFAT Voyages s’élève contre ces pratiques qui enfument le passager, nuisent à la transparence et contraignent les agents de voyages à véhiculer un discours opaque, mensonger et peu crédible.
AFAT Voyages demande un prix tout compris, souhaite la suppression des « surcharges » et la fin des petits mensonges des transporteurs aériens.
AFAT Voyages entend défendre les clients des agences de voyages en obtenant, en toute transparence, des explications claires sur ces hausses permanentes qui nuisent à l’économie et à l’image de l’industrie touristique.
AFAT Voyages ne souhaite pas faire des agences de voyages de simples percepteurs de vraies et fausses taxes au bénéfice des seules compagnies aériennes et veut fournir à ses clients des tarifs clairs, précis et sans surprise.
AFAT Voyages demande un prix tout compris, souhaite la suppression des « surcharges » et la fin des petits mensonges des transporteurs aériens.
AFAT Voyages entend défendre les clients des agences de voyages en obtenant, en toute transparence, des explications claires sur ces hausses permanentes qui nuisent à l’économie et à l’image de l’industrie touristique.
AFAT Voyages ne souhaite pas faire des agences de voyages de simples percepteurs de vraies et fausses taxes au bénéfice des seules compagnies aériennes et veut fournir à ses clients des tarifs clairs, précis et sans surprise.