« L’intention de Marmara de mettre en ligne sur le site « First Choice » des prix nets a eu le mérite d’unir la distribution toutes tendances confondues : réseaux intégrés et volontaires, indépendants, grande distribution, distribution en ligne.
Voilà qui est assez rare pour être signalé. Richard Vainopoulos a choisi de se différencier : Il ne faut pas en conclure hâtivement que celui qui pense contre tout le monde pense juste (Galilée n’est pas facilement reproductible), ni, à contrario, que ceux qui partagent une analyse commune quasi unanime « se trompent de combat ».
La preuve : ce n’est pas le site First Choice qui est en cause, (plusieurs T.O. disposent d’un site de vente en ligne) mais l’affichage de prix nets, même s’il est réservé aux promotions, qui contraindrait le distributeur à facturer au client, en sus du prix « facial », des frais de service. Comme pour l’aérien.
Voilà qui est assez rare pour être signalé. Richard Vainopoulos a choisi de se différencier : Il ne faut pas en conclure hâtivement que celui qui pense contre tout le monde pense juste (Galilée n’est pas facilement reproductible), ni, à contrario, que ceux qui partagent une analyse commune quasi unanime « se trompent de combat ».
La preuve : ce n’est pas le site First Choice qui est en cause, (plusieurs T.O. disposent d’un site de vente en ligne) mais l’affichage de prix nets, même s’il est réservé aux promotions, qui contraindrait le distributeur à facturer au client, en sus du prix « facial », des frais de service. Comme pour l’aérien.
La remise en cause du commissionnement, ouvre une brèche
La remise en cause du commissionnement, ouvre une brèche dans laquelle d’autres T.O. ne manqueront pas de s’engouffrer. Pour un distributeur, faciliter l’ouverture de cette brèche relève au mieux d’un niveau élevé d’inconscience et au pire, de pratiques d’apprenti sorcier ou de pompier pyromane.
Il ne s’agit pour la distribution, ni de diaboliser Marmara, ni de céder à la provocation : «qui osera déréférencer Marmara ? ». Toute la distribution n’est pas adepte de la pensée binaire et est en mesure d’introduire un peu de nuance, voire de subtilité, dans son analyse.
Il s’agit pour nous de mieux comprendre la motivation et les objectifs de Marmara, d’en débattre avec les dirigeants de l’entreprise et d’établir entre distributeurs une plateforme commune de principes, fondée sur :
- l’égalité de l’accès aux stocks,
- la similarité des prix mis directement en marché par les producteurs avec les prix publics commissionnés de la distribution
- la rémunération de la distribution par le producteur.
Certains pensent que ces « fondamentaux » sont ringards ou dépassés, alors qu’ils sont les garants d’un équilibre économique cohérent que personne n’a intérêt à détruire. »]i
J. Korcia : ''Dommage que R. Vainopoulos ait préféré jouer perso...
Jean Korcia, président de Manor et initiateur de la réunion des distributeurs, tenue le 5 octobre au SNAV, a tenu, lui aussi, à réagir à la déclaration de Richard Vainopoulos.
« J’ai lu avec beaucoup d’attention le communiqué de presse du président de Tourcom… mais j’avoue ne pas avoir bien compris sa pensée, pourtant habituellement claire ! Il déclare être opposé aux positions prises par l’ensemble de nos confrères mais il dit ensuite la même chose que nous.
En effet, comme il semble le souhaiter, nous demandons aux TO de ne jamais vendre en direct, moins chers que par notre intermédiaire, les mêmes produits que ceux présentés dans leurs brochures. Comme il semble le souhaiter, nous exigeons également que les TO ne changent rien à notre rémunération actuelle, reconnue sous la forme d’une commission sur les prix brochures.
La signature d'une charte déontologique sera dissuasive
Richard Vainopoulos est donc en harmonie avec l’ensemble des participants de notre récente réunion. Dommage qu’il ait préféré jouer personnel plutôt qu’en équipe avec nous.
Là où nos positions divergent, c’est quant à l’utilité d’une charte déontologique signée entre les producteurs et les distributeurs.
Nous pensons qu’une telle charte sera dissuasive car nous savons que les membres de nos réseaux accepteront sans hésitation, si nous le leur demandons avec de bonnes raisons, de déréférencer un TO qui ne la respecterait pas.
Ce n’est peut-être pas possible pour Richard Vainopoulos mais c’est alors un problème interne à son réseau et je m’interdis d’interférer dans ses relations avec ses adhérents.
Pour ce qui est des agences en ligne, que Richard Vainopoulos tente d’opposer à la distribution traditionnelle, je ne partage pas son avis : ces agences détiennent une licence, elles ont, comme nous, le droit d’exister ; elles apportent aux consommateurs un nouveau canal d’achat qui paraît leur convenir.
A nous de faire de même, en créant des sites marchands, si nous le désirons, ou de savoir mettre en évidence la valeur ajoutée de nos boutiques en termes de proximité, de conseil, d’humanité, dans un monde de plus en plus virtuel. »
« J’ai lu avec beaucoup d’attention le communiqué de presse du président de Tourcom… mais j’avoue ne pas avoir bien compris sa pensée, pourtant habituellement claire ! Il déclare être opposé aux positions prises par l’ensemble de nos confrères mais il dit ensuite la même chose que nous.
En effet, comme il semble le souhaiter, nous demandons aux TO de ne jamais vendre en direct, moins chers que par notre intermédiaire, les mêmes produits que ceux présentés dans leurs brochures. Comme il semble le souhaiter, nous exigeons également que les TO ne changent rien à notre rémunération actuelle, reconnue sous la forme d’une commission sur les prix brochures.
La signature d'une charte déontologique sera dissuasive
Richard Vainopoulos est donc en harmonie avec l’ensemble des participants de notre récente réunion. Dommage qu’il ait préféré jouer personnel plutôt qu’en équipe avec nous.
Là où nos positions divergent, c’est quant à l’utilité d’une charte déontologique signée entre les producteurs et les distributeurs.
Nous pensons qu’une telle charte sera dissuasive car nous savons que les membres de nos réseaux accepteront sans hésitation, si nous le leur demandons avec de bonnes raisons, de déréférencer un TO qui ne la respecterait pas.
Ce n’est peut-être pas possible pour Richard Vainopoulos mais c’est alors un problème interne à son réseau et je m’interdis d’interférer dans ses relations avec ses adhérents.
Pour ce qui est des agences en ligne, que Richard Vainopoulos tente d’opposer à la distribution traditionnelle, je ne partage pas son avis : ces agences détiennent une licence, elles ont, comme nous, le droit d’exister ; elles apportent aux consommateurs un nouveau canal d’achat qui paraît leur convenir.
A nous de faire de même, en créant des sites marchands, si nous le désirons, ou de savoir mettre en évidence la valeur ajoutée de nos boutiques en termes de proximité, de conseil, d’humanité, dans un monde de plus en plus virtuel. »