''Face aux mêmes difficultés les opérateurs belges ont une toute autre attitude vis à vis de leurs clients que leurs confrères français...''
"Mon cher Georges
Certes Alain Bazot président de UFC Que Choisir fut effectivement co-signataire avec le CETO, la FNAM et le SNAV du protocole mais comme dans tout contrat il est naturel que les parties en présence en tirent le bilan.
Selon le communiqué du 15 avril il s'avèrerait que l'UFC Que Choisir juge ce bilan négatif, cela ne nous surprend pas, l'associationsosvoyages dispose de multiples témoignages qui prouvent que certaines enseignes se sont servies de cet accord pour s'enrichir sans cause au détriment de leurs clients préjudiciés.
Ce qui nous surprend par contre, c'est le quasi mutisme de l'UFC Que Choisir durant l'épisode neigeux et de la contestation politique en Tunisie et en Egypte où l'offre de report proposée par les professionnels du voyage est passée d'un an (objet de l'accord du 28 avril 2010) à 6 mois voire à 3 mois.
Une situation que l'on peut qualifier en équité de double peine, non seulement le consommateur n'a pu bénéficier des vacances souscrites mais il risque d'en perdre le montant si pour des raisons professionnelles ou personnelles il ne peut dans les temps impartis par son prestataire consommer son à-valoir.
Certes Alain Bazot président de UFC Que Choisir fut effectivement co-signataire avec le CETO, la FNAM et le SNAV du protocole mais comme dans tout contrat il est naturel que les parties en présence en tirent le bilan.
Selon le communiqué du 15 avril il s'avèrerait que l'UFC Que Choisir juge ce bilan négatif, cela ne nous surprend pas, l'associationsosvoyages dispose de multiples témoignages qui prouvent que certaines enseignes se sont servies de cet accord pour s'enrichir sans cause au détriment de leurs clients préjudiciés.
Ce qui nous surprend par contre, c'est le quasi mutisme de l'UFC Que Choisir durant l'épisode neigeux et de la contestation politique en Tunisie et en Egypte où l'offre de report proposée par les professionnels du voyage est passée d'un an (objet de l'accord du 28 avril 2010) à 6 mois voire à 3 mois.
Une situation que l'on peut qualifier en équité de double peine, non seulement le consommateur n'a pu bénéficier des vacances souscrites mais il risque d'en perdre le montant si pour des raisons professionnelles ou personnelles il ne peut dans les temps impartis par son prestataire consommer son à-valoir.
''Nous compatissons aux pertes ou manque à gagner...''
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Lorsque ces dits consommateurs, qui admettez-le eux non plus n'ont pas souhaité la survenance de l'évènement fortuit, ont naïvement évoqué la force majeure à leurs profits afin d'obtenir un remboursement, il leur a été répondu par la négative.
Pour justifier ce refus certains voyagistes se sont fondés sur une prétendue directive que vous auriez signée avec le CETO prévoyant qu'au cas de force majeurecy[ i[« les clients doivent assumer seuls les conséquences de la disparition de leur séjour » et « ne sont pas fondés à obtenir le remboursement de leur voyage » ]]cyi
Qu'en est il exactement ?
Bien évidemment nous compatissons aux pertes ou manque à gagner de Fram comme à ceux de tous les professionnels du voyages producteurs et distributeurs, toutefois le nuage de cendre, l'épisode neigeux, les mouvements sociaux et politique en Tunisie et en Egypte n'ont pas impacté uniquement les voyagistes français mais l'ensemble des professionnels des pays émetteurs européens dont la Belgique.
Or, comme vous ne l'ignorez pas, face aux mêmes difficultés les opérateurs belges ont une toute autre attitude vis à vis de leurs clients que leurs confrères français.
Pour justifier ce refus certains voyagistes se sont fondés sur une prétendue directive que vous auriez signée avec le CETO prévoyant qu'au cas de force majeurecy[ i[« les clients doivent assumer seuls les conséquences de la disparition de leur séjour » et « ne sont pas fondés à obtenir le remboursement de leur voyage » ]]cyi
Qu'en est il exactement ?
Bien évidemment nous compatissons aux pertes ou manque à gagner de Fram comme à ceux de tous les professionnels du voyages producteurs et distributeurs, toutefois le nuage de cendre, l'épisode neigeux, les mouvements sociaux et politique en Tunisie et en Egypte n'ont pas impacté uniquement les voyagistes français mais l'ensemble des professionnels des pays émetteurs européens dont la Belgique.
Or, comme vous ne l'ignorez pas, face aux mêmes difficultés les opérateurs belges ont une toute autre attitude vis à vis de leurs clients que leurs confrères français.
Les clients français moins bien traités que les Belges ?
Lorsqu'un voyagiste belge invoque la force majeure pour annuler des départs, ses clients n'ont pas à « assumer seuls les conséquences de la disparition de leur séjour » mais ils disposent de plusieurs alternatives pour préserver l'argent qu'ils ont engagé.
A leur convenance ils peuvent choisir d'effectuer le même voyage à un autre moment, opter pour un voyage vers une autre destination, et ce sans supplément, ou choisir d'être remboursés intégralement.
Quant aux voyageurs coincés à l'étranger dans de telles circonstances, leur rapatriement est prévu et ils se voient rembourser les services non prestés (source Association des consommateurs Test-Achats).
Les législations françaises et belges étant basées sur la même directive Européenne, Dir. 90/314 du 13 juin 1990, la différence de traitement entre consommateurs français et belges nous interroge.
Nous serions ravis si vous pouviez user de votre influence pour éviter une telle distorsion, ce qui éviterait à l'avenir d'encombrer les tribunaux pour résoudre des litiges qui ne devraient pas exister.
Bien cordialement"
Alexis Selinger
A leur convenance ils peuvent choisir d'effectuer le même voyage à un autre moment, opter pour un voyage vers une autre destination, et ce sans supplément, ou choisir d'être remboursés intégralement.
Quant aux voyageurs coincés à l'étranger dans de telles circonstances, leur rapatriement est prévu et ils se voient rembourser les services non prestés (source Association des consommateurs Test-Achats).
Les législations françaises et belges étant basées sur la même directive Européenne, Dir. 90/314 du 13 juin 1990, la différence de traitement entre consommateurs français et belges nous interroge.
Nous serions ravis si vous pouviez user de votre influence pour éviter une telle distorsion, ce qui éviterait à l'avenir d'encombrer les tribunaux pour résoudre des litiges qui ne devraient pas exister.
Bien cordialement"
Alexis Selinger