L'Afrique du Sud, c’est la destination ‘’safari’’‘ la moins chère alliant nature et culture. Elle devient bon marché grâce à des compagnies aériennes comme Emirates qui vendent parfois des vols sur Durban à 300 euros TTC ! /photo CD
« Retrouvez l’inspiration » : le slogan de l’Office National du Tourisme d’Afrique du Sud résume bien l’état d’esprit des acheteurs français, venus plus nombreux cette année.
Près de 50 d’entre eux ont fait le déplacement dont une dizaine invités(*) par l’ONT d’Afrique du Sud de Paris.
Du grand tour-opérateur au plus petit, le message est le même : l’Afrique du Sud est une destination qui a mauvaise presse pour de mauvaises raisons.
Ils souhaitent pouvoir faire changer les avis par de nouvelles initiatives et une meilleure connaissance du pays.
« INDABA tombe juste avant le bouclage de notre brochure 2012/2013 », explique le chef de produit de Donatello, Valentin Poitte.
« Il est important d’être présent pour nos partenaires. On n’est pas simplement un tour-opérateur à Paris. On connaît nos produits, on se déplace... »
Après la hausse des prix post-Coupe du monde, il précise que « la destination revient doucement. L’Afrique du Sud, c’est possible et abordable en auto-tour mais aussi comme destination long-courrier grâce à l’offre aérienne et le choix au départ de France avec Air France en vol direct Paris-Johannesburg toute l’année et l’hiver entre Paris-Le Cape mais aussi British Airways, Lufthansa…. »
Près de 50 d’entre eux ont fait le déplacement dont une dizaine invités(*) par l’ONT d’Afrique du Sud de Paris.
Du grand tour-opérateur au plus petit, le message est le même : l’Afrique du Sud est une destination qui a mauvaise presse pour de mauvaises raisons.
Ils souhaitent pouvoir faire changer les avis par de nouvelles initiatives et une meilleure connaissance du pays.
« INDABA tombe juste avant le bouclage de notre brochure 2012/2013 », explique le chef de produit de Donatello, Valentin Poitte.
« Il est important d’être présent pour nos partenaires. On n’est pas simplement un tour-opérateur à Paris. On connaît nos produits, on se déplace... »
Après la hausse des prix post-Coupe du monde, il précise que « la destination revient doucement. L’Afrique du Sud, c’est possible et abordable en auto-tour mais aussi comme destination long-courrier grâce à l’offre aérienne et le choix au départ de France avec Air France en vol direct Paris-Johannesburg toute l’année et l’hiver entre Paris-Le Cape mais aussi British Airways, Lufthansa…. »
Fréquentation en hausse par rapport à 2011
Fabrice Dabouineau, directeur Afrique de Voyageurs du Monde, présent sur le salon tous les 2-3 ans, vient y chercher l'inspiration en recherchant « des nouveautés, des choses nouvelles qui bousculent l’ordre établi.
C’est une destination complexe, atypique et qui est très importante pour Voyageurs du Monde. On y est viscéralement attachés. »
La raison se trouve dans l’ouverture, en novembre dernier, d’une structure hôtelière et d’un musée dans les murs de l’ancienne maison à Johannesburg où vécut Gandhi de 20 à 40 ans.
Une offre originale qui pourra attirer une clientèle à la recherche de vacances culturelles et relaxantes à la fois dans la ville sud-africaine qui a la plus mauvaise réputation.
Jean-Michel Juloux de Savanna Tours considère qu’en individuel, « l’Afrique du Sud peut redevenir une destination pour les Français. Il faut répondre à la demande en auto-tour.
C’est une destination comme les États-Unis qui se vend en self-drive, à découvrir seul où on n’est pas obligé d’être en groupe. Je vois ce marché futur comme cela. »
Il note par ailleurs un bon développement du marché de l’incentive.
La tendance est confirmée chez le groupiste Tango Voyages qui « privilégie, pour les comités d’entreprise et les groupes, l’Afrique du Sud.
C’est la destination ‘’safari’’‘ la moins chère alliant nature et culture. Elle devient bon marché grâce à des compagnies aériennes comme Emirates qui vendent parfois des vols sur Durban à 300 euros TTC !
L’Afrique du Sud reste donc prisée par les familles regroupées, les clubs, les associations », souligne Claire Dupont.
(*) Étaient également invités Autrement Voyages, Terres Lointaines, Belle planète, STI, Emotions de Kuoni et Meltour.
Un marché en baisse en France et en Europe
Gabriel Taher (ONT Afrique du Sud de Paris)
Lors d’une conférence sur le marché européen, le PDG de South African Tourism, Thulani Nzima, a noté la baisse du marché français.
L’année 2010 avait connu une belle progression en raison de la Coupe du monde de football. Le nombre de passagers venant de l’Hexagone a connu une baisse de croissance de 9% en 2011, par rapport aux 128 000 passagers français de l’année 2010.
Ce qui permet tout de même à la France de rester dans le Top 5, derrière le Royaume-Uni (déclin de 7,2%), l’Allemagne (+10%) et les Pays-Bas (en baisse en 2011).
Gabriel Taher, responsable des relations avec les professionnels du tourisme auprès de l’ONT Afrique du Sud de Paris, souligne que « mes feedbacks sont à 99% positifs des Français qui rentrent d’Afrique du Sud. 49 % des gens qui y viennent, c’est par le bouche à oreille.
Le challenge que nous avons aujourd’hui, c’est la formation des vendeurs et vendeuses en Province et en Ile-de-France qui permet d’aborder la diversité du peuple sud-africain, sa terre, ses paysages et sa richesse d’échanges qui est très porteur pour le passager.
C’est ainsi qu’on forme les vendeurs qui délivrent ce messager au futur passager/client. Malheureusement, depuis deux ans, il y a un fort turn-over. On forme et on reforme. »
L’instabilité des agents sur le terrain pose donc un problème dans la vente de la destination sud-africaine. Le marché français peut encore progresser. Certains tour-opérateurs ont compris comment.
Pour les autres, rendez-vous en 2013 en Afrique du Sud pour consolider les connaissances sur le pays et les échanges avec les partenaires locaux.
L’année 2010 avait connu une belle progression en raison de la Coupe du monde de football. Le nombre de passagers venant de l’Hexagone a connu une baisse de croissance de 9% en 2011, par rapport aux 128 000 passagers français de l’année 2010.
Ce qui permet tout de même à la France de rester dans le Top 5, derrière le Royaume-Uni (déclin de 7,2%), l’Allemagne (+10%) et les Pays-Bas (en baisse en 2011).
Gabriel Taher, responsable des relations avec les professionnels du tourisme auprès de l’ONT Afrique du Sud de Paris, souligne que « mes feedbacks sont à 99% positifs des Français qui rentrent d’Afrique du Sud. 49 % des gens qui y viennent, c’est par le bouche à oreille.
Le challenge que nous avons aujourd’hui, c’est la formation des vendeurs et vendeuses en Province et en Ile-de-France qui permet d’aborder la diversité du peuple sud-africain, sa terre, ses paysages et sa richesse d’échanges qui est très porteur pour le passager.
C’est ainsi qu’on forme les vendeurs qui délivrent ce messager au futur passager/client. Malheureusement, depuis deux ans, il y a un fort turn-over. On forme et on reforme. »
L’instabilité des agents sur le terrain pose donc un problème dans la vente de la destination sud-africaine. Le marché français peut encore progresser. Certains tour-opérateurs ont compris comment.
Pour les autres, rendez-vous en 2013 en Afrique du Sud pour consolider les connaissances sur le pays et les échanges avec les partenaires locaux.
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