Agence Savoie Mont-Blanc : Michaël Ruysschaert déclenche une mini-avalanche

C’est une façon originale d’annoncer son départ, mais elle colle assez bien avec le personnage, excellent communi-quant, qui faisait un véritable show de chacune de ses interventions pour présenter le travail et la programmation de l’Agence Savoie Mont-Blanc.

« Après 3 ans à la tête de cette formidable machine à créer des souvenirs SAVOIE MONT BLANC, j’ai présenté ce lundi matin (24 avril) ma démission aux co-présidents de l’Agence SMB. Depuis 17 mois, je ne peux que regretter le manque de vision et d’alignement qui ressort de mes différents échanges avec les parties prenantes ».

« Cette absence de visibilité autour d’un "vrai" projet touristique bi-départemental compromet selon moi toute projection dans mes fonctions de Directeur. Au-delà de mes propres choix, j’ai une pensée sincère et émue aujourd’hui pour les équipes de l’Agence surinvesties au quotidien pour faire vivre et rayonner nos couleurs savoyardes multiples et unies #savoie #haute-savoie ! »

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« J’accompagnerai avec énergie Vincent Rolland et Nicolas Rubin, co-présidents de l’Agence, pour préparer la structure dans sa mutation post dissolution du Conseil Savoie Mont Blanc ».

« Merci aux élus visionnaires, aux partenaires engagés, aux 13 000 ambassadeurs passionnés et aux soutiens des acteurs touristiques qui témoignent quotidiennement de l’importance de cet outil au service de l’intelligence collective et de son impact positif pour l’image et l’économie de nos massifs et destinations lacustres ».

Pour mémoire, l’Agence Savoie Mont-Blanc est un organisme original réunissant les deux départements dans les actions de promotion, de représentation auprès des professionnels du tourisme, mais aussi un travail de réflexion, jugé indispensable, sur l’avenir des massifs.

La rédaction du rapport « Demain Savoie Mont-Blanc » est le résultat de dizaines de réunions entre élus, professionnels et institutionnels pour engager les actions qui assureront la pérennité du tourisme compte tenu du changement climatique, des évolutions de comportement et de l’implication des populations.

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La structure originale risque d’être mise à mal par l’éclatement de la coopération entre les deux départements qui semblent chacun vouloir reprendre leur autonomie. C’est dans ce contexte que Michaël Ruysschaert déplore un changement d’orientation qui ne lui donnerait plus les moyens de ses actions.

On reste dans l’expectative de l’annonce de ses prochaines aventures. Il faut se souvenir qu’au niveau régional, le départ – un peu mouvementé aussi – de Lionel Flasseur, directeur général du Comité Régional du Tourisme d’Auvergne-Rhône-Alpes, laisse aussi un vide dans l’organigramme.

Le directeur général adjoint, Laurent Cormier, assure avec efficacité l’intérim depuis des mois tout en restant dans une situation transitoire.