"Avec 76 liquidations judiciaires, tous garants confondus, les défaillances au troisième trimestre on atteint un taux record depuis 2001. Concernant les Adhérents de l’APS, la tendance est la même, avec cependant une accentuation importante entre 2003 et 2004 (+47%) même si, globalement, elles semblent mieux résister que celles qui ont un autre garant.
Ces défaillances vont de paire avec la prise en charge d'un nombre croissant de clients : plus de 3 800 clients pris en services par l’APS depuis le début de l’année et qui ont pu réaliser leur voyage. "La Profession a pu conserver son image de profession responsable, notent les responsables de l'Association.
L'APS (34 liquidations) qui représente un peu plus de 85% de la profession résiste mieux que les autres garants (moins de 15% de la profession) avec 42 liquidations judiciaires. "Sans aucun doute, cette meilleure ‘’résistance’’ est due aux nombreux services que dispensent gratuitement l’APS à ses Adhérents dans le cadre de la prévention..."
La profession attire toujours de nouveaux entrepreneurs
Il y a pourtant de l'espoir : malgré une conjoncture maussade, voire difficile, la profession continue toujours à attirer de nouveaux entrepreneurs. Après les événements de septembre 2001, les créations d'agences retrouvent leur rythme d'antan et l'APS a enregistré plus de 20% de nouveaux Adhérents entre 2004 et 2003.
Des chiffres qui permettent à l'APS malgré un exercice déficitaire en 2004, d'enregistrer un solde positif avec une progression de 8%. Par rapport à 2003 cette progression est de +3% et la barre des 3000 Adhérents pourrait être franchie d’ici fin 2007.
Bien que l’exercice 2004 ne soit pas terminé, soulignent les responsables de l'APS, les premières indications montrent pour les trois premiers mois de l’année des coûts de sinistres qui, outre le fait qu’ils soient supérieurs aux années précédentes, devraient entraîner pour l’Association un exercice déficitaire et ceci pour la seconde année consécutive.
"Bien qu’il soit encore tôt pour faire le bilan financier exact de l’exercice 2004, il est clair que si celui-ci sera déficitaire, ce déficit sera amoindri par les nouvelles cotisations enregistrées au cours de cette année..."
Voilà un bilan qui arrive on ne peut plus mal à propos, alors que les Cie s'apprêtent à passer à la commission zéro et qu'Internet booste la vente en ligne des produits tourisme. Pour autant, les agences qui sauront négocier habilement le virage et concilier click et mortar, ne devraient avoir trop de souci à se faire.
Encore faut-il ne pas rester les deux pieds dans le même sabot...
J.daL. - redaction@tourmag.com
Ces défaillances vont de paire avec la prise en charge d'un nombre croissant de clients : plus de 3 800 clients pris en services par l’APS depuis le début de l’année et qui ont pu réaliser leur voyage. "La Profession a pu conserver son image de profession responsable, notent les responsables de l'Association.
L'APS (34 liquidations) qui représente un peu plus de 85% de la profession résiste mieux que les autres garants (moins de 15% de la profession) avec 42 liquidations judiciaires. "Sans aucun doute, cette meilleure ‘’résistance’’ est due aux nombreux services que dispensent gratuitement l’APS à ses Adhérents dans le cadre de la prévention..."
La profession attire toujours de nouveaux entrepreneurs
Il y a pourtant de l'espoir : malgré une conjoncture maussade, voire difficile, la profession continue toujours à attirer de nouveaux entrepreneurs. Après les événements de septembre 2001, les créations d'agences retrouvent leur rythme d'antan et l'APS a enregistré plus de 20% de nouveaux Adhérents entre 2004 et 2003.
Des chiffres qui permettent à l'APS malgré un exercice déficitaire en 2004, d'enregistrer un solde positif avec une progression de 8%. Par rapport à 2003 cette progression est de +3% et la barre des 3000 Adhérents pourrait être franchie d’ici fin 2007.
Bien que l’exercice 2004 ne soit pas terminé, soulignent les responsables de l'APS, les premières indications montrent pour les trois premiers mois de l’année des coûts de sinistres qui, outre le fait qu’ils soient supérieurs aux années précédentes, devraient entraîner pour l’Association un exercice déficitaire et ceci pour la seconde année consécutive.
"Bien qu’il soit encore tôt pour faire le bilan financier exact de l’exercice 2004, il est clair que si celui-ci sera déficitaire, ce déficit sera amoindri par les nouvelles cotisations enregistrées au cours de cette année..."
Voilà un bilan qui arrive on ne peut plus mal à propos, alors que les Cie s'apprêtent à passer à la commission zéro et qu'Internet booste la vente en ligne des produits tourisme. Pour autant, les agences qui sauront négocier habilement le virage et concilier click et mortar, ne devraient avoir trop de souci à se faire.
Encore faut-il ne pas rester les deux pieds dans le même sabot...
J.daL. - redaction@tourmag.com