D'ici à l'été prochain, Air Canada et Air Transat deviendront ensemble l'un des acteurs principaux des liaisons France / Amérique du Nord © DR
Depuis l’immense stand dédié au Canada sur l’IFTM Top Resa qui se tenait la semaine dernière à Paris, Jean-François Raudin, DG France d’Air Canada, pouvait avoir le sourire.
Sa destination a toujours autant le vent en poupe, sa compagnie ne cesse de se développer sur le marché français et le rachat de son principal concurrent Air Transat laisse envisager un avenir radieux.
« Le process suit son cours, après les autorités de la concurrence canadienne, le projet doit être validé en Europe », explique-t-il. Pour autant, alors que le rachat sera concrètement en place d’ici l’été 2020, les discussions entre les services commerciaux ou ceux en charge de la planification du réseau des deux compagnies n’ont pas encore débuté.
Sa destination a toujours autant le vent en poupe, sa compagnie ne cesse de se développer sur le marché français et le rachat de son principal concurrent Air Transat laisse envisager un avenir radieux.
« Le process suit son cours, après les autorités de la concurrence canadienne, le projet doit être validé en Europe », explique-t-il. Pour autant, alors que le rachat sera concrètement en place d’ici l’été 2020, les discussions entre les services commerciaux ou ceux en charge de la planification du réseau des deux compagnies n’ont pas encore débuté.
Concurrentes, pour l’instant
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De l’avis du directeur général de la compagnie à la feuille d’érable en France, il est encore un peu tôt pour parler de fusion des lignes ou du maintien ou non des deux marques sur le marché français. « Rien n’est décidé, pour l’instant les compagnies restent concurrentes », assure-t-il.
Sur certaines lignes, en particulier depuis les grands aéroports de provinces français, les deux compagnies se retrouveront forcément face à face. De quoi déjà imaginer des synergies.
« On peut déjà imaginer que sur Lyon nous volerons au minimum en quotidien, ou que sur Toulouse, nos capacités vont largement augmenter », reconnait Jean-François Raudin. « Si le marché peut déjà nous supporter actuellement, il le fera encore mieux lorsque les compagnies seront liées », pense-t-il.
Sur certaines lignes, en particulier depuis les grands aéroports de provinces français, les deux compagnies se retrouveront forcément face à face. De quoi déjà imaginer des synergies.
« On peut déjà imaginer que sur Lyon nous volerons au minimum en quotidien, ou que sur Toulouse, nos capacités vont largement augmenter », reconnait Jean-François Raudin. « Si le marché peut déjà nous supporter actuellement, il le fera encore mieux lorsque les compagnies seront liées », pense-t-il.
Les croissances se poursuivent en France
Il faut dire que la bataille commerciale que se livre depuis plusieurs années les deux transporteurs d’outre-Atlantique sur le marché français continue de porter ses fruits.
Sur la route Marseille-Montréal, par exemple, où les deux compagnies sont en concurrence frontale, Air Canada, via sa filiale Rouge, ajoute une quatrième fréquence par semaine dès l’été prochain.
La ligne de Toulouse sera annualisée, celle de Nice passera à 5 fréquences par semaines, et Lyon vise le vol quotidien pour 2021. Au total, la compagnie de Star Alliance dessert Montréal, Toronto ou Vancouver depuis 8 villes : Paris, Lyon, Nice, Marseille, Bordeaux, Toulouse, Fort-de-France et Pointe-à-Pitre.
Air Transat, présente au départ de 7 villes de province et partenaire du programme TGV Air, n’est pas en reste, et vient d’annoncer également des augmentations de fréquences entre la France et le Canada.
Le Paris-Montréal passera de 2 à 3 vols par semaine, le Paris-Québec de 3 à 4 fréquences en A321neoLR, le Toulouse-Montréal de 4 à 5 fréquences en A321neoLR, le Nantes-Montréal de 3 à 4 fréquences…
Sur la route Marseille-Montréal, par exemple, où les deux compagnies sont en concurrence frontale, Air Canada, via sa filiale Rouge, ajoute une quatrième fréquence par semaine dès l’été prochain.
La ligne de Toulouse sera annualisée, celle de Nice passera à 5 fréquences par semaines, et Lyon vise le vol quotidien pour 2021. Au total, la compagnie de Star Alliance dessert Montréal, Toronto ou Vancouver depuis 8 villes : Paris, Lyon, Nice, Marseille, Bordeaux, Toulouse, Fort-de-France et Pointe-à-Pitre.
Air Transat, présente au départ de 7 villes de province et partenaire du programme TGV Air, n’est pas en reste, et vient d’annoncer également des augmentations de fréquences entre la France et le Canada.
Le Paris-Montréal passera de 2 à 3 vols par semaine, le Paris-Québec de 3 à 4 fréquences en A321neoLR, le Toulouse-Montréal de 4 à 5 fréquences en A321neoLR, le Nantes-Montréal de 3 à 4 fréquences…
L’A220 : le « game changer »
« La France est un de nos marchés les plus importants et le potentiel de croissance y est encore fort », résume Jean-François Raudin, glissant qu’Air Canada « ne s’y interdisait rien pour l’avenir ».
Au delà de son développement dans l’Hexagone, la compagnie nationale canadienne compte aussi beaucoup sur sa nouvelle flotte de Boeing 787-Dreamliner (37 appareils) mais aussi et surtout sur ses futurs A220 (65 commandes) pour son développement.
Ce dernier avion, que la direction surnomme le « game changer », deviendra dès cet hiver une arme redoutable pour opérer des vols transcontinentaux à seulement 137 sièges.
« Il va nous permettre d’ouvrir des lignes pas envisageables avant, d’être plus efficace, plus rentable, plus économique. Au delà du réseau régional et des Etats-Unis, l’A220 pourrait être déployé sur une multitude d’axes qui nous intéressent dans le futur », conclut le directeur général France.
La concurrence est prévenue.
Au delà de son développement dans l’Hexagone, la compagnie nationale canadienne compte aussi beaucoup sur sa nouvelle flotte de Boeing 787-Dreamliner (37 appareils) mais aussi et surtout sur ses futurs A220 (65 commandes) pour son développement.
Ce dernier avion, que la direction surnomme le « game changer », deviendra dès cet hiver une arme redoutable pour opérer des vols transcontinentaux à seulement 137 sièges.
« Il va nous permettre d’ouvrir des lignes pas envisageables avant, d’être plus efficace, plus rentable, plus économique. Au delà du réseau régional et des Etats-Unis, l’A220 pourrait être déployé sur une multitude d’axes qui nous intéressent dans le futur », conclut le directeur général France.
La concurrence est prévenue.