L’année 2019 devrait être synonyme pour la compagnie low cost de décision sur le renouvellement de sa flotte © Transavia
Petit à petit, Transavia devient la marque forte du groupe Air France-KLM.
La présentation, mercredi 20 février 2019, des résultats annuels du groupe franco-hollandais a, une fois de plus, permis de s’en rendre compte.
En 2018, la filiale low cost a réalisé des chiffres historiques, avec notamment une croissance de 12,2% et un bénéfice net record de 139 millions d’euros, en croissance de 17,8%.
Son résultat d’exploitation est lui aussi en hausse de 21 millions d’euros, à hauteur de 139 millions d’euros.
Pour la seconde année consécutive, la compagnie est donc rentable, avec une marge d’exploitation à 9,1% et un trafic qui s’établit à 15,8 millions de passagers, en hausse de plus de 7% par rapport à 2017.
« Tous les indicateurs de performance sont au vert », résume un communiqué envoyé par la direction, qui revient aussi sur les accords salariaux trouvés avec toutes les catégories de personnels en décembre dernier.
« Transavia France a réalisé une très belle année 2018. Toutes les équipes ont contribué à cette performance au service de nos passagers.
Nous sommes fiers car nous réussissons à allier tarifs abordables, service client de qualité, innovations et performances économiques. En un mot, Transavia montre que le low cost à la française est possible ! », résume sa P-DG, Nathalie Stubler.
La présentation, mercredi 20 février 2019, des résultats annuels du groupe franco-hollandais a, une fois de plus, permis de s’en rendre compte.
En 2018, la filiale low cost a réalisé des chiffres historiques, avec notamment une croissance de 12,2% et un bénéfice net record de 139 millions d’euros, en croissance de 17,8%.
Son résultat d’exploitation est lui aussi en hausse de 21 millions d’euros, à hauteur de 139 millions d’euros.
Pour la seconde année consécutive, la compagnie est donc rentable, avec une marge d’exploitation à 9,1% et un trafic qui s’établit à 15,8 millions de passagers, en hausse de plus de 7% par rapport à 2017.
« Tous les indicateurs de performance sont au vert », résume un communiqué envoyé par la direction, qui revient aussi sur les accords salariaux trouvés avec toutes les catégories de personnels en décembre dernier.
« Transavia France a réalisé une très belle année 2018. Toutes les équipes ont contribué à cette performance au service de nos passagers.
Nous sommes fiers car nous réussissons à allier tarifs abordables, service client de qualité, innovations et performances économiques. En un mot, Transavia montre que le low cost à la française est possible ! », résume sa P-DG, Nathalie Stubler.
En 2019 : encore plus loin
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Ces excellents résultats poussent la direction du groupe à encourager encore plus sa filiale à bas coûts.
« Transavia doit et va maintenir un développement agressif », a glissé Benjamin Smith en conférence de presse, la semaine dernière.
En 2013, le nouveau P-DG, autrefois numéro 2 d’Air Canada, avait lancé et développé, avec succès, la filiale low cost Air Canada Rouge.
D’après les prévisions d’Air France-KLM, la croissance de Transavia se poursuivra en 2019 au rythme soutenu de 9 à 11%.
La filiale française proposera 9 millions de sièges, soit une offre en hausse de 17% avec l’ouverture de 14 nouvelles routes.
Notamment sur la deuxième base qu’est Nantes qui « se développera fortement avec 2 nouveaux avions basés, permettant d’offrir un million de sièges et une croissance de 70% », précise un communiqué envoyé par Transavia le 20 février.
« Transavia doit et va maintenir un développement agressif », a glissé Benjamin Smith en conférence de presse, la semaine dernière.
En 2013, le nouveau P-DG, autrefois numéro 2 d’Air Canada, avait lancé et développé, avec succès, la filiale low cost Air Canada Rouge.
D’après les prévisions d’Air France-KLM, la croissance de Transavia se poursuivra en 2019 au rythme soutenu de 9 à 11%.
La filiale française proposera 9 millions de sièges, soit une offre en hausse de 17% avec l’ouverture de 14 nouvelles routes.
Notamment sur la deuxième base qu’est Nantes qui « se développera fortement avec 2 nouveaux avions basés, permettant d’offrir un million de sièges et une croissance de 70% », précise un communiqué envoyé par Transavia le 20 février.
Et ensuite ?
Alors que cinq nouveaux appareils doivent rejoindre la flotte de la filiale française de Transavia dans l’année à venir, un investissement additionnel devrait permettre de mettre en service quatre autres Boeing 737-800.
Mieux, l’année 2019 devrait être synonyme pour la compagnie low cost de décision sur le renouvellement de sa flotte.
D’après ce que croit savoir Airinsight, cela pourrait passer par la commande, lors du prochain salon du Bourget, d’une centaine de Boeing 737 MAX (MAX 8 et MAX 10) pour des livraisons à partir de 2021.
D’ici un an, la flotte de l’entité française aura par ailleurs rattrapé celle de sa cousine hollandaise et, surtout, approchera toujours plus le plafond de 40 avions, fixé par des accords en 2014 passés entre la direction d’Air France et le SNPL, voulant limiter l’expansion de la low cost.
Comment, alors que le syndicat de pilotes vient d'approuver la proposition salariale faite par la direction pour mettre fin à un conflit social de plusieurs mois, cet accord va-t-il pouvoir évoluer ?
D’après une source interne, il s’agit d’une priorité du P-DG. « Benjamin Smith veut développer Transavia autant que possible : 80, 100, 150 ou 200 avions si le marché le permet.
Tout ce qui s’est passé ces dernières semaines sur Joon, Hop, et les accords salariaux avec le SNPL sont une manière pour Ben Smith de lâcher du lest pour pouvoir, dans le futur, faire ce qu’il veut de Transavia », nous résume-t-on.
Mieux, l’année 2019 devrait être synonyme pour la compagnie low cost de décision sur le renouvellement de sa flotte.
D’après ce que croit savoir Airinsight, cela pourrait passer par la commande, lors du prochain salon du Bourget, d’une centaine de Boeing 737 MAX (MAX 8 et MAX 10) pour des livraisons à partir de 2021.
D’ici un an, la flotte de l’entité française aura par ailleurs rattrapé celle de sa cousine hollandaise et, surtout, approchera toujours plus le plafond de 40 avions, fixé par des accords en 2014 passés entre la direction d’Air France et le SNPL, voulant limiter l’expansion de la low cost.
Comment, alors que le syndicat de pilotes vient d'approuver la proposition salariale faite par la direction pour mettre fin à un conflit social de plusieurs mois, cet accord va-t-il pouvoir évoluer ?
D’après une source interne, il s’agit d’une priorité du P-DG. « Benjamin Smith veut développer Transavia autant que possible : 80, 100, 150 ou 200 avions si le marché le permet.
Tout ce qui s’est passé ces dernières semaines sur Joon, Hop, et les accords salariaux avec le SNPL sont une manière pour Ben Smith de lâcher du lest pour pouvoir, dans le futur, faire ce qu’il veut de Transavia », nous résume-t-on.