Pourtant, la nouvelle n’est pas anodine : un résultat net en progression de 96,8 % au second trimestre et de 86,2% pour le premier semestre (presque aussi fort que l’augmentation de salaire de Sarko !). On vous rassure tout de suite, ce n’est pas la Commission « Affaires Sociales » du SNAV qui a fait les calculs !
Non, l’explication est bien plus simple : c’est grâce à une excellente couverture pétrolière (1) qu’Air France peut afficher de tels résultats. Pour faire simple, ça veut dire qu’ Air France a fait ses provisions et rempli des jerricans !
On était à deux doigts de se laisser aller et d’applaudir à tout rompre une telle prévoyance en félicitant papa Jean-Cyril pour sa gestion de « bon père de famille » quand une question est venue tarauder notre (mauvais ?) esprit vigilant : quid de la kyrielle de surcharges « carburant » subies par les passagers au gré des augmentations vertigineuses du cours du baril de pétrole ?
Pour le voyageur pigeon, à l’instar du Beaujolais Nouveau, n’auraient-elles pas des arômes (arrière-goût ?) de banane et (surtout) de poire ?
Dieu merci, l’actualité est là qui nous rassure et qui met à mal notre mauvaise foi : chez Air France, la surcharge n’est qu’un ultime recours qu’on applique à contre cœur et en toute dernière extrémité.
A New Delhi, on va même jusqu’à la taxer, quitte à encourir les foudres de la Justice ! Bon d’accord, il s’agissait là de surcharge pondérale, mais si on commence à jouer sur les mots…
(1) Mécanisme financier visant à protéger Air France-KLM face au risque de hausse du prix du carburant. Il consiste à acheter une certaine quantité de carburant à une certaine date et à un prix fixé à l'avance. Deux types de produits financiers, les options et les swaps, sont utilisés dans ce type de mécanisme (source : http://www.airfranceklm-finance.coml
Non, l’explication est bien plus simple : c’est grâce à une excellente couverture pétrolière (1) qu’Air France peut afficher de tels résultats. Pour faire simple, ça veut dire qu’ Air France a fait ses provisions et rempli des jerricans !
On était à deux doigts de se laisser aller et d’applaudir à tout rompre une telle prévoyance en félicitant papa Jean-Cyril pour sa gestion de « bon père de famille » quand une question est venue tarauder notre (mauvais ?) esprit vigilant : quid de la kyrielle de surcharges « carburant » subies par les passagers au gré des augmentations vertigineuses du cours du baril de pétrole ?
Pour le voyageur pigeon, à l’instar du Beaujolais Nouveau, n’auraient-elles pas des arômes (arrière-goût ?) de banane et (surtout) de poire ?
Dieu merci, l’actualité est là qui nous rassure et qui met à mal notre mauvaise foi : chez Air France, la surcharge n’est qu’un ultime recours qu’on applique à contre cœur et en toute dernière extrémité.
A New Delhi, on va même jusqu’à la taxer, quitte à encourir les foudres de la Justice ! Bon d’accord, il s’agissait là de surcharge pondérale, mais si on commence à jouer sur les mots…
(1) Mécanisme financier visant à protéger Air France-KLM face au risque de hausse du prix du carburant. Il consiste à acheter une certaine quantité de carburant à une certaine date et à un prix fixé à l'avance. Deux types de produits financiers, les options et les swaps, sont utilisés dans ce type de mécanisme (source : http://www.airfranceklm-finance.coml