Joon avait été lancée en décembre 2017 © PG TM
Joon, c’est fini.
Après une courte aventure d'une petite année et demi, la compagnie hybride du groupe Air France, pas vraiment low cost et aux contours floues, n’existe officiellement plus depuis le 26 juin 2019.
D’après la direction de la compagnie tricolore, la fin des opérations s’est déroulée sans accroche.
Comme prévu, toutes les lignes Joon sont maintenues et passent en code AF et les 6 Airbus A320, 5 A321 et 4 A340-300 dont la compagnie disposait, seront progressivement repeints ces prochains mois aux couleurs d’Air France.
Après une courte aventure d'une petite année et demi, la compagnie hybride du groupe Air France, pas vraiment low cost et aux contours floues, n’existe officiellement plus depuis le 26 juin 2019.
D’après la direction de la compagnie tricolore, la fin des opérations s’est déroulée sans accroche.
Comme prévu, toutes les lignes Joon sont maintenues et passent en code AF et les 6 Airbus A320, 5 A321 et 4 A340-300 dont la compagnie disposait, seront progressivement repeints ces prochains mois aux couleurs d’Air France.
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Alors que les pilotes avaient obtenu leur embauche sous contrat Air France, aux termes d’un long bras de fer social avec la direction, hôtesses et stewards doivent de leur côté changer d’uniforme, et ne cachent pas leur satisfaction.
« Dès le briefing, l’ensemble du personnel m’a souhaité la bienvenue. Les PNC Air France ont été bienveillants, gentils et très à l’écoute », confie l’un d'eux, qui a effectué son premier vol Paris - Pointe-à-Pitre pour le compte d’Air France dimanche 30 août.
« Air France et Joon ont fait le maximum pour que la fusion se fasse dans les meilleures conditions, et ça a été réussi », reconnaît un ancien responsable syndical de Joon.
En pratique, chacun des 600 hôtesses et stewards recrutés spécifiquement au lancement de Joon a été reçu par l’encadrement Air France de chacun des secteurs géographiques où il a été affecté. « Les instructeurs ont pris le temps de bien nous expliquer le fonctionnement de l’entreprise, nous avons vraiment été bien reçus », nous raconte-t-on.
« Les conditions sont nettement meilleures que chez Joon. La très grande majorité des PNC sont heureux d'accéder à Air France », nous confie aussi un ancien responsable syndicale de chez Joon.
« Notre crainte était de rentrer dans une grosse machine, mais ce n’est pas du tout le cas et nous avons eu l’agréable surprise de retrouver la même proximité avec les instructeurs Air France que nous avions avec notre encadrement Joon, et c’est très plaisant », poursuit un dernier steward, évoquant aussi des conditions de travail et de salaires en nette hausse.
« Dès le briefing, l’ensemble du personnel m’a souhaité la bienvenue. Les PNC Air France ont été bienveillants, gentils et très à l’écoute », confie l’un d'eux, qui a effectué son premier vol Paris - Pointe-à-Pitre pour le compte d’Air France dimanche 30 août.
« Air France et Joon ont fait le maximum pour que la fusion se fasse dans les meilleures conditions, et ça a été réussi », reconnaît un ancien responsable syndical de Joon.
En pratique, chacun des 600 hôtesses et stewards recrutés spécifiquement au lancement de Joon a été reçu par l’encadrement Air France de chacun des secteurs géographiques où il a été affecté. « Les instructeurs ont pris le temps de bien nous expliquer le fonctionnement de l’entreprise, nous avons vraiment été bien reçus », nous raconte-t-on.
« Les conditions sont nettement meilleures que chez Joon. La très grande majorité des PNC sont heureux d'accéder à Air France », nous confie aussi un ancien responsable syndicale de chez Joon.
« Notre crainte était de rentrer dans une grosse machine, mais ce n’est pas du tout le cas et nous avons eu l’agréable surprise de retrouver la même proximité avec les instructeurs Air France que nous avions avec notre encadrement Joon, et c’est très plaisant », poursuit un dernier steward, évoquant aussi des conditions de travail et de salaires en nette hausse.
La grogne, c’est fini
Et pour cause, avant cette absorption, les PNC, seuls employés embauchés sous contrats Joon, étaient recrutés « aux conditions du marché », c’est-à-dire avec un coût de 40% inférieur à ceux de leurs confrères chez Air France.
Cette distorsion dans les conditions d’embauche et de travail avait, pendant la courte existence de Joon, été un motif de grogne certain pour les hôtesses et les stewards.
Comme nous l’avions montré à plusieurs reprises, ils remettaient en cause des salaires atteignant avec peine le Smic, des rythmes de rotation éprouvants, voire même des conditions d’hébergements très limites.
Dans une enquête publiée en septembre 2018, nous revenions en détails sur ces mécontentements, qui avaient mené à des discussions avec Benjamin Smith et la nouvelle direction du groupe Air France-KLM.
Si cette dernière avait à plusieurs reprises voulu rassurer sur la pérennité de Joon, elle n’a ensuite pas tardé à prendre la décision d’en enterrer le projet au nom d’une simplification des marques du groupe franco-néerlandais.
Sans toutefois préciser ce que deviendront les baskets blanches que portaient les employés Joon, ni les smoothies et bières artisanales servis à bord…
Cette distorsion dans les conditions d’embauche et de travail avait, pendant la courte existence de Joon, été un motif de grogne certain pour les hôtesses et les stewards.
Comme nous l’avions montré à plusieurs reprises, ils remettaient en cause des salaires atteignant avec peine le Smic, des rythmes de rotation éprouvants, voire même des conditions d’hébergements très limites.
Dans une enquête publiée en septembre 2018, nous revenions en détails sur ces mécontentements, qui avaient mené à des discussions avec Benjamin Smith et la nouvelle direction du groupe Air France-KLM.
Si cette dernière avait à plusieurs reprises voulu rassurer sur la pérennité de Joon, elle n’a ensuite pas tardé à prendre la décision d’en enterrer le projet au nom d’une simplification des marques du groupe franco-néerlandais.
Sans toutefois préciser ce que deviendront les baskets blanches que portaient les employés Joon, ni les smoothies et bières artisanales servis à bord…