La France est officiellement entrée de plain-pied dans la période estivale, les acteurs du tourisme aussi.
Reste à savoir dans quelles conditions, le tourisme sera-t-il possible ?
La principale inquiétude, hormis les frontières, reste l'aérien. Si le ciel estival se dessine petit à petit, l'un des ses plus grands acteurs sera bien présent.
"Une chose est sûre, nous souhaitons être acteurs de la reprise" explique Sébastien Guyot, le directeur des ventes entreprises et agences chez Air France-KLM.
Si le décor est planté, les rôles ne sont pas encore tous distribués...
"Contrairement aux autres crises qui enregistraient des tendances très fortes, mais durant lesquelles nous constations des plateaux plus ou moins élevés sur l'évolution du nombre de passagers, le Covid a fait chuter brutalement de 45 à 62% des réservations.
C'est une crise totalement inconnue."
D'autant plus que si dans un premier temps cette dernière fût sanitaire, le deuxième impact sera économique, mais aussi dans les comportements, avec les nouveaux modes de travail.
"La reprise des ventes pour le loisir fut satisfaisante, avec les annonces du gouvernement, mais qui se tasse un peu depuis, surtout que dans le même temps des incertitudes demeurent pour voyager, en dehors de la France et de l'Europe," confie le responsable d'Air France.
Si la reprise se dessine, l'ensemble des recherches autour du transporteur national sur internet ont diminué de 50% sur l'ensemble des marchés, même encore en cette fin juin 2020.
Reste à savoir dans quelles conditions, le tourisme sera-t-il possible ?
La principale inquiétude, hormis les frontières, reste l'aérien. Si le ciel estival se dessine petit à petit, l'un des ses plus grands acteurs sera bien présent.
"Une chose est sûre, nous souhaitons être acteurs de la reprise" explique Sébastien Guyot, le directeur des ventes entreprises et agences chez Air France-KLM.
Si le décor est planté, les rôles ne sont pas encore tous distribués...
"Contrairement aux autres crises qui enregistraient des tendances très fortes, mais durant lesquelles nous constations des plateaux plus ou moins élevés sur l'évolution du nombre de passagers, le Covid a fait chuter brutalement de 45 à 62% des réservations.
C'est une crise totalement inconnue."
D'autant plus que si dans un premier temps cette dernière fût sanitaire, le deuxième impact sera économique, mais aussi dans les comportements, avec les nouveaux modes de travail.
"La reprise des ventes pour le loisir fut satisfaisante, avec les annonces du gouvernement, mais qui se tasse un peu depuis, surtout que dans le même temps des incertitudes demeurent pour voyager, en dehors de la France et de l'Europe," confie le responsable d'Air France.
Si la reprise se dessine, l'ensemble des recherches autour du transporteur national sur internet ont diminué de 50% sur l'ensemble des marchés, même encore en cette fin juin 2020.
Surcharge GDS ?
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Pour le business travel, l'emballement est plus mesuré, puisqu'un quart des entreprises ne savent pas quand les voyages en avion vont reprendre.
Septembre sera décisif si ce n'est début de l'année 2020.
76% des sociétés ne revoyageront que si elles sont rassurées, ce travail de réassurance sera sans doute le principal défi des acteurs du tourisme dans les mois à venir, si l'épidémie ne repart pas.
"Dans les faits, la pression cliente n'est pas très forte," témoigne avec honnêteté Sébastien Guyot.
De plus avec les prêts, les compagnies vont devoir bientôt plancher sur le remboursement, ce qui implique des restructurations de la flotte, un effet qui ralentit la reprise aussi, tout comme les perspectives.
Un bilan plutôt contrasté, avec un avenir très incertain.
Sur Orly pas de positionnement avant la fin du mois d'août, sauf des vols vers la Corse, pour la compagnie nationale. Si le mois d'août est encore, Air France a pour objectif à court terme de remplir ses avions.
Et cela ne se fera pas n'importe comment. "Le jeu de l'offre et la demande va jouer sur les prix, actuellement pas de stratégie de reprise du yield management.
Pas de changement de politique tarifaire ailleurs, surtout que les prix de nos concurrents sont très faibles."
Et si les tarifs ne bougent pas où à la marge, mais plutôt à la baisse, des remous sont attendus côté de la distribution.
Le private channel d'Air France prend fin le 30 juin, "la solution NDC de la compagnie n'est pas prête, si aucune solution n'est trouvée entre nous et Amadeus, une surcharge de 12 euros par segment à partir du 1er juillet sera appliquée.
Ce n'est pas acceptable, peut-on espérer une résolution ?" questionne alors Jean-Pierre Mas, l'animateur d'un jour.
Si un arrangement a été trouvé avec un autre GDS, ce n'est pas le cas avec Amadeus.
Septembre sera décisif si ce n'est début de l'année 2020.
76% des sociétés ne revoyageront que si elles sont rassurées, ce travail de réassurance sera sans doute le principal défi des acteurs du tourisme dans les mois à venir, si l'épidémie ne repart pas.
"Dans les faits, la pression cliente n'est pas très forte," témoigne avec honnêteté Sébastien Guyot.
De plus avec les prêts, les compagnies vont devoir bientôt plancher sur le remboursement, ce qui implique des restructurations de la flotte, un effet qui ralentit la reprise aussi, tout comme les perspectives.
Un bilan plutôt contrasté, avec un avenir très incertain.
Sur Orly pas de positionnement avant la fin du mois d'août, sauf des vols vers la Corse, pour la compagnie nationale. Si le mois d'août est encore, Air France a pour objectif à court terme de remplir ses avions.
Et cela ne se fera pas n'importe comment. "Le jeu de l'offre et la demande va jouer sur les prix, actuellement pas de stratégie de reprise du yield management.
Pas de changement de politique tarifaire ailleurs, surtout que les prix de nos concurrents sont très faibles."
Et si les tarifs ne bougent pas où à la marge, mais plutôt à la baisse, des remous sont attendus côté de la distribution.
Le private channel d'Air France prend fin le 30 juin, "la solution NDC de la compagnie n'est pas prête, si aucune solution n'est trouvée entre nous et Amadeus, une surcharge de 12 euros par segment à partir du 1er juillet sera appliquée.
Ce n'est pas acceptable, peut-on espérer une résolution ?" questionne alors Jean-Pierre Mas, l'animateur d'un jour.
Si un arrangement a été trouvé avec un autre GDS, ce n'est pas le cas avec Amadeus.
Du neuf dans le remboursement ?
"Des négociations sont en cours, sans accord de Private Channel (accord bilatéral entre le GDS et la compagnie, ndlr) et pour ceux qui ne sont pas connectés à NDC, une surcharge s'appliquera.
Aujourd'hui, notre position est de poursuivre les discussions, une chose est sûre avec Amadeus, il n'y a pas de prolongation de private Channe. Reste à voir de quel côté va tomber la décision," élude le patron d'Air France.
L'accord avec le GDS prend fin dans quelques jours, si les discussions échouent, une surcharge de 12 euros sera appliquée.
Un supplément qui serait le malvenu, alors que les agences réouvrent et doivent se charger des reports, enregistrés à la pelle avec l'ordonnance.
Air France a bien compris qu'elle ne pouvait pas continuer à agir de la sorte et des modifications ont été faites, sans doute sous la pression du Gouvernement.
"Les remboursements s'appliquent à tous les vols annulés et de façon automatique partir du 1er juillet, même en GDS," explique Sébastien Guyot, le directeur des ventes entreprises et agences chez Air France-KLM.
Aujourd'hui, il existe une alternative avec soit un remboursement soit un avoir, sous forme d'EMD.
"Ainsi, les agences peuvent garder le Passenger Name Record (PNR) ouvert, permettant de limiter les manipulations et d'annuler le billet par la suite.
Au niveau des délais, le fait de passer de DPS Link à EMD, devrait permettre d'accélérer le traitement des dossiers," rapporte le responsable.
Tout doucement Air France se veut vertueuse, mais rien ne dit que l'indemnité versée aux agences de voyages sera revalorisée...
Aujourd'hui, notre position est de poursuivre les discussions, une chose est sûre avec Amadeus, il n'y a pas de prolongation de private Channe. Reste à voir de quel côté va tomber la décision," élude le patron d'Air France.
L'accord avec le GDS prend fin dans quelques jours, si les discussions échouent, une surcharge de 12 euros sera appliquée.
Un supplément qui serait le malvenu, alors que les agences réouvrent et doivent se charger des reports, enregistrés à la pelle avec l'ordonnance.
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Au niveau des délais, le fait de passer de DPS Link à EMD, devrait permettre d'accélérer le traitement des dossiers," rapporte le responsable.
Tout doucement Air France se veut vertueuse, mais rien ne dit que l'indemnité versée aux agences de voyages sera revalorisée...