TourMaG.com - Comment se porte Expedia France ?
Alex Zivoder : "Notre trafic a augmenté de 30% l’an dernier, soit une progression sensiblement la même que celle du marché. Nous tournons entre 1,5 et 2 millions de visiteurs uniques selon les mois, non inclus les trafics du site voyages-sncf.com (VSC) hors «train sec», de anyway.com, de hotels.com qui marche très fort en France, ou encore de l’activité en marque blanche que nous réalisons avec ADP, Eurostar ou encore Afat Voyages. Le site expedia.fr est le deuxième en France derrière VSC, au coude à coude avec Lastminute.com."
T.M.com – Quelles évolutions constatez-vous en terme de ventes ?
A.Z : "L’achat de dernière minute baisse, car l’offre diminue en raison d’un yield sans cesse amélioré des compagnies aériennes et des hôteliers. Seules 10% de nos réservations sont faites à moins de six jours du départ. En janvier 2007, 63% des réservations aériennes ont été faites au moins 30 jours avant le départ. Ce chiffre était de 53% il y a un an.
Nous enregistrons par ailleurs une forte baisse du vol sec, une stagnation du package classique et une hausse du voyage sur mesure. Sur Noël, le forfait dynamique représentait 85% de nos ventes «terrestres», contre 80% un an plus tôt.
Si l’on compare le prix moyen d’un forfait dynamique avec celui d’une même prestation avion + hôtel achetée séparément, le premier est inférieur de près de 10% au second."
T.M.com – Rencontrez-vous parfois des problèmes de stock ?
A.Z : i["Le stock n’a jamais été un problème ; si nous sommes en rupture, c’est seulement sur de courtes périodes de la très haute saison. Nous sommes distributeur et revendons plus d’une cinquantaine de voyagistes.
Alex Zivoder : "Notre trafic a augmenté de 30% l’an dernier, soit une progression sensiblement la même que celle du marché. Nous tournons entre 1,5 et 2 millions de visiteurs uniques selon les mois, non inclus les trafics du site voyages-sncf.com (VSC) hors «train sec», de anyway.com, de hotels.com qui marche très fort en France, ou encore de l’activité en marque blanche que nous réalisons avec ADP, Eurostar ou encore Afat Voyages. Le site expedia.fr est le deuxième en France derrière VSC, au coude à coude avec Lastminute.com."
T.M.com – Quelles évolutions constatez-vous en terme de ventes ?
A.Z : "L’achat de dernière minute baisse, car l’offre diminue en raison d’un yield sans cesse amélioré des compagnies aériennes et des hôteliers. Seules 10% de nos réservations sont faites à moins de six jours du départ. En janvier 2007, 63% des réservations aériennes ont été faites au moins 30 jours avant le départ. Ce chiffre était de 53% il y a un an.
Nous enregistrons par ailleurs une forte baisse du vol sec, une stagnation du package classique et une hausse du voyage sur mesure. Sur Noël, le forfait dynamique représentait 85% de nos ventes «terrestres», contre 80% un an plus tôt.
Si l’on compare le prix moyen d’un forfait dynamique avec celui d’une même prestation avion + hôtel achetée séparément, le premier est inférieur de près de 10% au second."
T.M.com – Rencontrez-vous parfois des problèmes de stock ?
A.Z : i["Le stock n’a jamais été un problème ; si nous sommes en rupture, c’est seulement sur de courtes périodes de la très haute saison. Nous sommes distributeur et revendons plus d’une cinquantaine de voyagistes.
Des «producteurs» tels Lastminute et Promovacances ont aussi besoin de nous pour écouler leurs productions. Aucun signe ne nous laisse à penser que notre offre va se tarir. Je tiens par ailleurs à préciser que nos clients peuvent réserver instantanément sur notre site dans 31.000 hôtels avec lesquels nous avons noué des accords spécifiques."]i
T.M.com – Vous mettez de plus en plus l’accent sur le développement régional ?
A.Z : "Nous disposons d’une offre conséquente au départ des grandes villes de province. Des pages d'accueil «régionales » ont été créé l'automne dernier, pour les départs de Nice, Bordeaux, Lyon, Marseille, Mulhouse et Toulouse. Cette offre a été très bien accueillie par nos clients. Il n’en reste pas moins que notre marché en est encore au «b à ba» de la segmentation des clients."
T.M.com – Vous avez rejoint Expedia en juillet dernier, en provenance du secteur des télécoms. Quel est votre regard encore neuf sur le secteur du voyage ?
A.Z : "Le constat est sévère. Les «offreurs» de voyages n’ont pas fait le maximum pour être proche et à l’écoute du client. Je suis surpris par leur désinvolture. Comment expliquer qu’il a fallu attendre septembre 2006 pour qu’Expedia et VSC soient les premiers à afficher leurs prix TTC ? La transparence dans le prix comme dans le produit est pour moi fondamentale.
Autre constat, la transaction sur internet est désormais moins dangereuse qu’en agence. Le volume d’information est incomparablement plus élevé sur le web que dans la tête de n’importe quel agent de voyage.
Nos clients sont très vigilants et exigent de nous une qualité de service de plus en plus élevée ; la moindre faute vous sera reprochée sur les blogs et autres forums. Or, dans le même temps, les prix des voyages sont orientés à la baisse. Dans cette logique, beaucoup sur ce marché ne pourront pas suivre."
T.M.com – Vous mettez de plus en plus l’accent sur le développement régional ?
A.Z : "Nous disposons d’une offre conséquente au départ des grandes villes de province. Des pages d'accueil «régionales » ont été créé l'automne dernier, pour les départs de Nice, Bordeaux, Lyon, Marseille, Mulhouse et Toulouse. Cette offre a été très bien accueillie par nos clients. Il n’en reste pas moins que notre marché en est encore au «b à ba» de la segmentation des clients."
T.M.com – Vous avez rejoint Expedia en juillet dernier, en provenance du secteur des télécoms. Quel est votre regard encore neuf sur le secteur du voyage ?
A.Z : "Le constat est sévère. Les «offreurs» de voyages n’ont pas fait le maximum pour être proche et à l’écoute du client. Je suis surpris par leur désinvolture. Comment expliquer qu’il a fallu attendre septembre 2006 pour qu’Expedia et VSC soient les premiers à afficher leurs prix TTC ? La transparence dans le prix comme dans le produit est pour moi fondamentale.
Autre constat, la transaction sur internet est désormais moins dangereuse qu’en agence. Le volume d’information est incomparablement plus élevé sur le web que dans la tête de n’importe quel agent de voyage.
Nos clients sont très vigilants et exigent de nous une qualité de service de plus en plus élevée ; la moindre faute vous sera reprochée sur les blogs et autres forums. Or, dans le même temps, les prix des voyages sont orientés à la baisse. Dans cette logique, beaucoup sur ce marché ne pourront pas suivre."