Sophie Beccia, directrice de production, en compagnie de Barbara Foll, directrice commerciale du TO Amslav. ©David Savary
Ne pas tout chambouler mais savoir se réinventer, c’est aujourd’hui le crédo d’Amslav.
Longtemps cantonné aux pays de l’Est et à la Russie, le TO dirigé par le tchèque Frantisek Novotny a su faire face aux vents contraires en réinventant sa géographie.
« Avec le Covid, nous n’avons pas fait de PGE. Notre patron avait la trésorerie nécessaire. Sur un effectif de 20 personnes, il y a eu seulement un départ et trois licenciements. Aujourd’hui on s’en sort bien » estime Barbara Foll, la directrice commerciale.
Longtemps cantonné aux pays de l’Est et à la Russie, le TO dirigé par le tchèque Frantisek Novotny a su faire face aux vents contraires en réinventant sa géographie.
« Avec le Covid, nous n’avons pas fait de PGE. Notre patron avait la trésorerie nécessaire. Sur un effectif de 20 personnes, il y a eu seulement un départ et trois licenciements. Aujourd’hui on s’en sort bien » estime Barbara Foll, la directrice commerciale.
« Proposer des produits un peu différents »
La nouvelle brochure annuelle, sortie fin décembre et tirée à 5 500 exemplaires, est en cours de diffusion auprès des agences de voyages.
Au dos figure un QR code donnant accès à la brochure en ligne sur sa tablette ou son smartphone. « Nous avons essayé de trouver des niches pour proposer des produits un peu différents », explique Sophie Beccia, directrice de production.
Amslav capitalise notamment sur ses départs garantis avec en nouveauté l’Islande, la Norvège, la République Tchèque, et même Chypre en mode balnéaire.
Sur ses GIR, le voyagiste assure les départs même s’il n’y a que deux personnes. C’est le cas pour le « Grand Tour de Pologne », « Les trésors slovènes » ou encore la « Géorgie, le royaume de Colchide ».
Toujours sur les GIR, Amslav propose en exclusivité Budapest et le lac Balaton, l’Albanie, la Bosnie-Herzégovine, la Macédoine, le Monténégro ou la Serbie.
« Nous développons beaucoup les Balkans et essayons de nous positionner sur des pays où il n’y a pas trop de concurrence », résume Sophie Beccia.
Au dos figure un QR code donnant accès à la brochure en ligne sur sa tablette ou son smartphone. « Nous avons essayé de trouver des niches pour proposer des produits un peu différents », explique Sophie Beccia, directrice de production.
Amslav capitalise notamment sur ses départs garantis avec en nouveauté l’Islande, la Norvège, la République Tchèque, et même Chypre en mode balnéaire.
Sur ses GIR, le voyagiste assure les départs même s’il n’y a que deux personnes. C’est le cas pour le « Grand Tour de Pologne », « Les trésors slovènes » ou encore la « Géorgie, le royaume de Colchide ».
Toujours sur les GIR, Amslav propose en exclusivité Budapest et le lac Balaton, l’Albanie, la Bosnie-Herzégovine, la Macédoine, le Monténégro ou la Serbie.
« Nous développons beaucoup les Balkans et essayons de nous positionner sur des pays où il n’y a pas trop de concurrence », résume Sophie Beccia.
Amslav : 90% du chiffre d’affaires réalisé sur le « à la carte »
Le plus large possible dans sa typologie de produits, Amslav renouvelle ses croisières fluviales en Europe Centrale avec en nouveauté le Rhin et l’Escaut. À venir : des croisières « marchés de Noël » sur Budapest, Vienne et Bratislava.
Concernant les croisières ferroviaires, le TO emmène ses clients pour la première fois au cœur de la route de la Soie.
Par ailleurs, les autotours et les city breaks avec découverte d’une capitale ou en combiné sur deux ou trois villes restent des fondamentaux du tour-opérateur.
« Nous avons renforcé notre production sur des destinations existantes en y ajoutant de nouveaux produits », synthétise la directrice de production.
La brochure de 66 pages n’est qu’une indication car Amslav s’est surtout fait une spécialité du « à la carte » qui représente « environ 90% du chiffre d’affaires » affirme Barbara Foll qui élabore avec le client « le voyage qui lui ressemble ».
L’une des forces d’Amslav est de s’appuyer sur « des techniciens dédiés à chaque destination, et pour bon nombre d’entre eux originaires des pays programmés ».
Le TO possède également une agence réceptive - « environ 12% de l’activité » - qui fait venir en France Tchèques, Slovaques et Biélorusses pour aller découvrir Paris, Nice ou la Normandie.
Concernant les croisières ferroviaires, le TO emmène ses clients pour la première fois au cœur de la route de la Soie.
Par ailleurs, les autotours et les city breaks avec découverte d’une capitale ou en combiné sur deux ou trois villes restent des fondamentaux du tour-opérateur.
« Nous avons renforcé notre production sur des destinations existantes en y ajoutant de nouveaux produits », synthétise la directrice de production.
La brochure de 66 pages n’est qu’une indication car Amslav s’est surtout fait une spécialité du « à la carte » qui représente « environ 90% du chiffre d’affaires » affirme Barbara Foll qui élabore avec le client « le voyage qui lui ressemble ».
L’une des forces d’Amslav est de s’appuyer sur « des techniciens dédiés à chaque destination, et pour bon nombre d’entre eux originaires des pays programmés ».
Le TO possède également une agence réceptive - « environ 12% de l’activité » - qui fait venir en France Tchèques, Slovaques et Biélorusses pour aller découvrir Paris, Nice ou la Normandie.
Deux éductours cette année, en Pologne et dans les Pays Baltes
Autres articles
-
Amslav Tourisme mise sur les croisières fluviales
-
Amslav Tourisme se concentre sur la croisière fluviale
-
Natacha Demoux (Amslav) : "le gouvernement doit responsabiliser les clients"
-
Les politiques de visas ont-elles un impact sur la fréquentation touristique ?
-
Est Evasion : une nouvelle agence spécialiste des pays de l'Est
En matière de distribution, le TO familial de 22 ans s’appuie les réseaux TourCom, Univairmer et Cap 5 Voyages dans la région Hauts-de-France.
« Nous ne sommes pas référencés par Selectour ou Havas, mais travaillons avec pas mal d’agences qui viennent vers nous pour des demandes », assure Barbara Foll.
Afin de relancer certaines destinations boudées ces derniers temps comme la Pologne ou les Pays Baltes, Amslav prévoit la tenue de deux éductours cette année, l’un au printemps, l’autre à l’automne. « Ces deux destinations repartent bien. Les gens se rendent compte que le conflit russo-ukrainien ne s’étend pas.
Donc nous essayons de communiquer tout cela aux agents de voyages. Nous les rassurons en mettant aussi en place des promos » affirme la directrice commerciale.
Si la Russie représentait avant 2020 « 50 à 60% » de l’activité du TO, Amslav a donc réinventé sa production tout en développant de nouvelles formes de tourisme, notamment avec des circuits et des autotours axés sur la nature.
L’an dernier, le TO a réalisé un chiffre d’affaires global de 3,25 millions d’euros pour un volume de 3 150 passagers (incluant l’outgoing et l’incoming).
Cette année Amslav espère réaliser « 70% du chiffre d’affaires de 2019, équivalent alors à 12 millions d’euros ».
« Nous ne sommes pas référencés par Selectour ou Havas, mais travaillons avec pas mal d’agences qui viennent vers nous pour des demandes », assure Barbara Foll.
Afin de relancer certaines destinations boudées ces derniers temps comme la Pologne ou les Pays Baltes, Amslav prévoit la tenue de deux éductours cette année, l’un au printemps, l’autre à l’automne. « Ces deux destinations repartent bien. Les gens se rendent compte que le conflit russo-ukrainien ne s’étend pas.
Donc nous essayons de communiquer tout cela aux agents de voyages. Nous les rassurons en mettant aussi en place des promos » affirme la directrice commerciale.
Si la Russie représentait avant 2020 « 50 à 60% » de l’activité du TO, Amslav a donc réinventé sa production tout en développant de nouvelles formes de tourisme, notamment avec des circuits et des autotours axés sur la nature.
L’an dernier, le TO a réalisé un chiffre d’affaires global de 3,25 millions d’euros pour un volume de 3 150 passagers (incluant l’outgoing et l’incoming).
Cette année Amslav espère réaliser « 70% du chiffre d’affaires de 2019, équivalent alors à 12 millions d’euros ».