Antoine Veil /crédit photo Wikipedia Creative commons
La France entière a rendu ce dimanche matin un émouvant hommage à Simone Veil, déportée, résistante, femme politique exceptionnelle et instigatrice de la loi sur l'avortement.
Une immense personnalité au parcours hors du commun et que les Français ont toujours plébiscité.
En qualité d'époux, son mari Antoine Veil qui a aussi contribué de manière significative à la carrière de sa femme, est moins connu... sauf des professionnels du tourisme.
En effet, après des études secondaires aux lycées de Nancy et de Grenoble, Antoine Veil poursuit des études supérieures et décroche une licence en droit parallèlement à son diplôme de l'Institut d'études politiques de Paris1 (section Service public, promotion 1948).
De famille juive, Antoine Veil a plus de chance que Simone Jacob puisqu'il « échappe de peu à la déportation » en se réfugiant en Suisse avec sa famille, durant la Seconde Guerre mondiale.
Une immense personnalité au parcours hors du commun et que les Français ont toujours plébiscité.
En qualité d'époux, son mari Antoine Veil qui a aussi contribué de manière significative à la carrière de sa femme, est moins connu... sauf des professionnels du tourisme.
En effet, après des études secondaires aux lycées de Nancy et de Grenoble, Antoine Veil poursuit des études supérieures et décroche une licence en droit parallèlement à son diplôme de l'Institut d'études politiques de Paris1 (section Service public, promotion 1948).
De famille juive, Antoine Veil a plus de chance que Simone Jacob puisqu'il « échappe de peu à la déportation » en se réfugiant en Suisse avec sa famille, durant la Seconde Guerre mondiale.
Directeur général de l'UTA dans les années 70
Il entre en politique dès 1947 au cabinet de Pierre-Henri Teitgen et, en 1948, au cabinet d'Alain Poher.
Après l'ENA (promotion Albert-Thomas), en 1955, il rejoint le corps des inspecteurs des Finances et poursuit sa carrière dans divers cabinets ministériels.
De 1964 à 1968, il est délégué général du Comité central des armateurs français, aujourd’hui Armateurs de France. puis en 1969, directeur général adjoint de la Compagnie des chargeurs réunis.
C'est au début des années 70 qu'il occupe les fonctions d'administrateur, puis de directeur général de l'UTA (Union de transports aériens), de président-directeur général de la Compagnie aéromaritime d'affrètement et d'administrateur d'Air Inter. Il était membre du comité stratégique du groupe Bolloré.
Après l'ENA (promotion Albert-Thomas), en 1955, il rejoint le corps des inspecteurs des Finances et poursuit sa carrière dans divers cabinets ministériels.
De 1964 à 1968, il est délégué général du Comité central des armateurs français, aujourd’hui Armateurs de France. puis en 1969, directeur général adjoint de la Compagnie des chargeurs réunis.
C'est au début des années 70 qu'il occupe les fonctions d'administrateur, puis de directeur général de l'UTA (Union de transports aériens), de président-directeur général de la Compagnie aéromaritime d'affrètement et d'administrateur d'Air Inter. Il était membre du comité stratégique du groupe Bolloré.
Nommé P.-D.G. d'Orlyval en avril 1992
Lorsque Simone Veil porte la loi sur l'avortement (1975), il participe en privé à son élaboration et met à la disposition de sa femme son réseau d'élus centristes (il a été trésorier du CDS) pour la faire passer au Parlement.
De 1982 à 1985, il est P.D-G. de Manurhin et en 1983, crée avec son épouse le club Vauban, un cercle de réflexion qui vise à dépasser les clivages politiques, les réunions ayant lieu dans leur appartement de la place Vauban.
Il est nommé P.-D.G. d'Orlyval en avril 1992, puis, face aux difficultés de la société, il négocie un plan de restructuration qui conduit à la reprise de la concession par la RATP quelques mois plus tard.
Promu grand officier de l'ordre national de la Légion d'honneur en avril 2006. Il est en outre commandeur de l'ordre national du Mérite, officier de la Santé publique et du Mérite commercial et industriel, chevalier du Mérite agricole et de l'Economie nationale.
(source Wikipedia)
De 1982 à 1985, il est P.D-G. de Manurhin et en 1983, crée avec son épouse le club Vauban, un cercle de réflexion qui vise à dépasser les clivages politiques, les réunions ayant lieu dans leur appartement de la place Vauban.
Il est nommé P.-D.G. d'Orlyval en avril 1992, puis, face aux difficultés de la société, il négocie un plan de restructuration qui conduit à la reprise de la concession par la RATP quelques mois plus tard.
Promu grand officier de l'ordre national de la Légion d'honneur en avril 2006. Il est en outre commandeur de l'ordre national du Mérite, officier de la Santé publique et du Mérite commercial et industriel, chevalier du Mérite agricole et de l'Economie nationale.
(source Wikipedia)