Près d'un parking à Nabeul, un hôtel en deuxième ou troisième zone, mal tenu, une plage poubelle, une table peu ragoûtante, un accueil détestable, une sécurité improbable et j'en passe...
Comment un tel établissement peut-il paraître dans l'offre d'un professionnel du tourisme. Comment peut-il seulement exister ?
Comment en effet espérer passer de bonnes vacances au bord de la mer à 2 000 kilomètres de chez soi pour un budget de 230 ou 250 euros avec avion, transferts, petit-déjeuner, déjeuner, dîner, animation, ménage et sourire de l'hôtelier ? Même pas en rêve !
Comment un tel établissement peut-il paraître dans l'offre d'un professionnel du tourisme. Comment peut-il seulement exister ?
Comment en effet espérer passer de bonnes vacances au bord de la mer à 2 000 kilomètres de chez soi pour un budget de 230 ou 250 euros avec avion, transferts, petit-déjeuner, déjeuner, dîner, animation, ménage et sourire de l'hôtelier ? Même pas en rêve !
Expliquer les arcanes du Yield management
Et pourtant c'est (presque) possible. Suffirait d'ajouter 100 à 200 euros. Tout dépend de la période et du prestataire.
Encore faudrait-il expliquer les arcanes du yield management au consommateur lambda. Lui dire qu'un voyagiste propriétaire de son hôtel ou qui en assure sur plusieurs années la location gérance, a tout loisir de graduer ses prix en fonction de l'offre et de la demande.
Ce modèle économique est pratiqué avec succès par les spécialistes des clubs de vacances français également affréteurs ou co-afréteurs.
Les « Lookéa », « Framissima », Clubs « NF », « Thomas Cook » ou « Marmara » en sont des exemples probants.
Prenez le Club Marmara « Hammamet Beach », exemple vécu. J'y étais un peu à l'improviste et j'ai décidé d'y déjeuner voici moins d'un mois.
En évitant d'employer trop de superlatifs, disons que c'est un club classé 3* qui a de l'âge et pas une ride et se distingue par la fidélité de sa clientèle.
Encore faudrait-il expliquer les arcanes du yield management au consommateur lambda. Lui dire qu'un voyagiste propriétaire de son hôtel ou qui en assure sur plusieurs années la location gérance, a tout loisir de graduer ses prix en fonction de l'offre et de la demande.
Ce modèle économique est pratiqué avec succès par les spécialistes des clubs de vacances français également affréteurs ou co-afréteurs.
Les « Lookéa », « Framissima », Clubs « NF », « Thomas Cook » ou « Marmara » en sont des exemples probants.
Prenez le Club Marmara « Hammamet Beach », exemple vécu. J'y étais un peu à l'improviste et j'ai décidé d'y déjeuner voici moins d'un mois.
En évitant d'employer trop de superlatifs, disons que c'est un club classé 3* qui a de l'âge et pas une ride et se distingue par la fidélité de sa clientèle.
Contourner les fourches caudines de certains voyagistes
Il offre un rapport qualité-repas-logement-accueil-cadre-animation-service/prix qui mérite le détour.
Alors que son prix d'appel brochure, rubrique « 1ères minutes » réservé aux premiers inscrits, est de 379 euros, il atteint tout de même les 889 euros en haute saison.
Et puis il y a les autres, très minoritaires en Tunisie, qui vivent petitement, au jour le jour. Prêts à tout pour avoir des clients, ils s'offrent aux moins offrants et s'engagent dans une dramatique spirale bas de gamme.
Sous l'impulsion du ministre du tourisme Tlatli, le tourisme tunisien s'engage vers un changement de cap. Il encourage en effet les hôteliers à développer une commercialisation directe, en ligne, afin d'éviter de passer sous les fourches caudines de certains voyagistes.
Alors que son prix d'appel brochure, rubrique « 1ères minutes » réservé aux premiers inscrits, est de 379 euros, il atteint tout de même les 889 euros en haute saison.
Et puis il y a les autres, très minoritaires en Tunisie, qui vivent petitement, au jour le jour. Prêts à tout pour avoir des clients, ils s'offrent aux moins offrants et s'engagent dans une dramatique spirale bas de gamme.
Sous l'impulsion du ministre du tourisme Tlatli, le tourisme tunisien s'engage vers un changement de cap. Il encourage en effet les hôteliers à développer une commercialisation directe, en ligne, afin d'éviter de passer sous les fourches caudines de certains voyagistes.
Eduquons le consommateur !
La profession toute entière a essuyé une drôle de claque ce mardi soir sur TF1 à 23h30. Malgré l'heure tardive, l'émission a été suivie par plus de 2 millions de téléspectateurs, selon nos informations.
Une belle contre publicité pour le tourisme et la destination Tunisie, qui ne méritait pas tant. Mais vous connaissez le proverbe : les bons paient pour les mauvais...
Et force est de constater, qu'en Tunisie comme ailleurs, les brebis galeuses, ne manquent pas.
Je suis intervenu dans le sujet à la demande de Valérie Rouvière de TF1. Je devais expliquer « Comment éviter les arnaques » et pourquoi certains produits border line se retrouvent toujours dans les étals de voyagistes alors qu'ils font l'objet de litiges consécutifs.
J'ai passé une matinée à détailler les processus de cet engrenage. La chaîne en a retenue... 2 minutes !
C'est son droit certes, mais il est évident qu'il est beaucoup plus vendeur de montrer des images choc (cafards, poubelles...) que d'essayer de montrer et d'expliquer au consommateur ce qui cloche.
Et souvent ce qui cloche c'est sa quête effrénée du meilleur tarif. Un peu facile ? Peut-être mais les faits sont têtus et l'économie plus obtuse encore : au delà d'une certaine limite, votre ticket n'est plus valable !
Jean da LUZ
Une belle contre publicité pour le tourisme et la destination Tunisie, qui ne méritait pas tant. Mais vous connaissez le proverbe : les bons paient pour les mauvais...
Et force est de constater, qu'en Tunisie comme ailleurs, les brebis galeuses, ne manquent pas.
Je suis intervenu dans le sujet à la demande de Valérie Rouvière de TF1. Je devais expliquer « Comment éviter les arnaques » et pourquoi certains produits border line se retrouvent toujours dans les étals de voyagistes alors qu'ils font l'objet de litiges consécutifs.
J'ai passé une matinée à détailler les processus de cet engrenage. La chaîne en a retenue... 2 minutes !
C'est son droit certes, mais il est évident qu'il est beaucoup plus vendeur de montrer des images choc (cafards, poubelles...) que d'essayer de montrer et d'expliquer au consommateur ce qui cloche.
Et souvent ce qui cloche c'est sa quête effrénée du meilleur tarif. Un peu facile ? Peut-être mais les faits sont têtus et l'économie plus obtuse encore : au delà d'une certaine limite, votre ticket n'est plus valable !
Jean da LUZ