Avec Sandals, Exotismes trouve chaussure à son pied aux Caraïbes 🔑

Tout va bien pour Exotismes, merci !

Le spécialiste des îles tropicales a signé une année record en 2023 avec un chiffre d’affaires de 182 millions d’euros, à comparer aux 170 millions de 2022 qui était déjà, selon son fondateur, Gilbert Cisneros, « un excellent exercice ».

En tout, le tour-opérateur aura fait voyager 112 000 clients pour un panier moyen de 1 605 euros (1.590 en 2022), dopé par l’inflation.

Et même si l’année 2024 a été perturbée « par la dissolution et les JO », les projections permettent « d’envisager des résultats supérieurs à 2023».

A noter : la forte reprise de la République Dominicaine, grâce aux liaisons assurées par Air Caraïbes, avec une progression du chiffre d’affaires de 45% depuis le début de l’année, la réussite des Maldives (+60%) et celle du Sri Lanka (+ 70%).

Pour les années à venir, Gilbert Cisneros et ses équipes anticipent en été un report de plus en plus important des séjours du bassin méditerranéen vers les îles tropicales.

Le voyagiste a donc élargi son offre de 30% sur les destinations insulaires pendant l’été, ce qui permet « de répartir plus harmonieusement la fréquentation touristique sur l’année, tout en réduisant la dépendance aux périodes de pointe souvent soumises à des aléas climatiques ».

Exotismes a aussi élargi son terrain de jeux en s’ouvrant bien plus dès cet hiver à la Caraïbe anglophone avec un partenariat avec les hôtels Sandals (Adults Only) et ses seize établissements (Antigua, Bahamas, Curaço, Grenade, Jamaïque, la Barbade, Sainte-Lucie, Saint Vincent des Grenadines et Turk & Caïcos).

Pour les vacances en familles, il commercialise les hôtels Beaches (Jamaïque et Turk & Caïcos).


Par ailleurs, en République Dominicaine (Punta Cana) et au Mexique (Riviera Maya), Exotismes fait confiance aux hôtels cinq étoiles en formule exclusive illimitée de la chaîne espagnole Palladium « qui cherche à s’ouvrir au marché français » selon Sylvain Cisneros, directeur général.

Aux Seychelles et à Zanzibar, notons aussi la programmation de deux îles-hôtels, le Waldorf Astoria et le Bawe Island (Cocoon Collection).

A la Réunion, le producteur va désormais s’appuyer sur le Wood Hôtel Spa (ouverture prévue en février 2025), un éco-hôtel de 84 suites.

En Polynésie, on retrouvera aux Tuamotu, dès le 1er octobre, le Tikehau by Pearl Resort qui a été entièrement rénové.

En Polynésie, encore, le Maitai Express Tahiti, situé au cœur de Papeete, sera intégré dans le combiné d’îles.

Des choix qui sont aussi orientés par « le souci d’une production éco-raisonnée » avec des packages qui incluent « des offres de voyage durables et accessibles et incluant des hébergements éco-certifiés et des activités respectueuses de l’environnement ».

Entres autres actions internes guidées par la RSE, Didier Sylvestre, DGA en charge du commercial, rappelle qu’Exotismes a fait le choix dès 2020 « de supprimer ses brochures papier et d’opter pour une brochure digitale et interactive avec accès aux stocks en temps réel ».

Par ailleurs, Exotismes consacre chaque année 0.4% de son chiffre d’affaires à la technologie.

Dès 2019, le TO avait lancé son outil d’intelligence artificielle pour assister ses conseillers dans leurs devis de voyages sur mesure lors d’une demande effectuée par mail.

Néanmoins, précise le DG, Julien Cisneros, « le résultat des analyses fait systématiquement l’objet d’une vérification par les équipes humaines ».

Ces investissements ont permis « un bon de 30% de productivité de l’entreprise ».

Ajoutons, aussi, que le TO accepte désormais le paiement des voyages en crypto-monnaies.

Autant de développements qui bénéficient aussi au réseau de distribution auquel le réseau fait confiance depuis 35 ans, avec le succès que l’on connaît : Exotismes est aujourd’hui solidement installé dans le Top Ten du marché des tour-opérateurs français.