Qu’est-ce qui justifie de virer un président avec perte et fracas en lui retirant les clés de son bureau, son téléphone, etc..comme cela s’est passé vendredi dernier avec Christophe Derumez, patron d’Avexia Voyages ?
Un problème financier ? Pourtant, les commissaires aux comptes ont approuvé le dernier bilan en date sans y trouver la moindre entourloupe...
A en croire de bonnes sources, ce serait plutôt le refus d’accepter une stratégie imposée par un actionnaire puissant au détriment de l’intérêt des autres investisseurs, voire de la centaine de collaborateurs…
Au programme de la prochaine assemblée générale était, en effet, inscrit le projet d’une injection de capital d’un million d’euros par le groupe italien Uvet.
Un groupe déjà présent au tour de table et qui détient, par ailleurs, la licence d’exploitation du business travel d’American Express en Italie.
Un problème financier ? Pourtant, les commissaires aux comptes ont approuvé le dernier bilan en date sans y trouver la moindre entourloupe...
A en croire de bonnes sources, ce serait plutôt le refus d’accepter une stratégie imposée par un actionnaire puissant au détriment de l’intérêt des autres investisseurs, voire de la centaine de collaborateurs…
Au programme de la prochaine assemblée générale était, en effet, inscrit le projet d’une injection de capital d’un million d’euros par le groupe italien Uvet.
Un groupe déjà présent au tour de table et qui détient, par ailleurs, la licence d’exploitation du business travel d’American Express en Italie.
Les autres actionnaires ne sont pas prêts à se laisser plumer…
Cette augmentation ne pouvait se faire qu'à la condition que les autres actionnaires ne suivent pas le mouvement.
Autrement dit, les parts ( principalement des anciens cadres d'American Express qui ont créé le réseau en 2008) seraient diluées et, avec 60% du capital, Uvet pourrait prendre le contrôle du réseau Avexia.
Sauf que les autres actionnaires dont fait d’ailleurs partie Christophe Derumez avec près d’un quart du tour de table, ne sont pas décidés à se laisser plumer…
« Avec un investissement de 2,5 millions d’euros, le groupe Uvet s’offrira une entreprise qui réalise un chiffre d’affaires de 100 millions d’euros », s’indigne Philippe Korcia, président d'Eurafrique et lui-même actionnaire d'Avexia à hauteur de 8%…
Autrement dit, les parts ( principalement des anciens cadres d'American Express qui ont créé le réseau en 2008) seraient diluées et, avec 60% du capital, Uvet pourrait prendre le contrôle du réseau Avexia.
Sauf que les autres actionnaires dont fait d’ailleurs partie Christophe Derumez avec près d’un quart du tour de table, ne sont pas décidés à se laisser plumer…
« Avec un investissement de 2,5 millions d’euros, le groupe Uvet s’offrira une entreprise qui réalise un chiffre d’affaires de 100 millions d’euros », s’indigne Philippe Korcia, président d'Eurafrique et lui-même actionnaire d'Avexia à hauteur de 8%…
2,5 millions d’euros pour contrôler un CA de 100 Mie ?
Le groupe Uvet, sûr de son coup, aurait d’ailleurs, dès le mois d’octobre 2010 annoncé dans le journal italien La Stampa, qu’il avait pris le contrôle d’Avexia en France…
Les rangs des autres actionnaires sont donc en train de se resserrer pour faire échouer la manœuvre italienne.
La question se pose sur la part de 20% détenue par un assureur dont on ne sait pas trop de quel côté il pencherait…
La première manœuvre a été d’annuler l’assemblée générale qui devait se tenir la semaine prochaine pour vice de forme.
Le mandat de président de Christophe Derumez arrivé à expiration en février dernier n’a pas été renouvelé. Sauf que, sans président, pas d’assemblée générale !
Reste que le silence d’American Express dans cette affaire est très ambigu et de d’autant qu’Amex est caution d’Avexia Voyages au BSP.
Supposons que l’augmentation de capital apportée par Uvet s'explique par une performance économique médiocre d’Avexia.
Dans ce cas, American Express n’aurait-il pas, supporté abusivement le réseau ?
Affaire à suivre...
Les rangs des autres actionnaires sont donc en train de se resserrer pour faire échouer la manœuvre italienne.
La question se pose sur la part de 20% détenue par un assureur dont on ne sait pas trop de quel côté il pencherait…
La première manœuvre a été d’annuler l’assemblée générale qui devait se tenir la semaine prochaine pour vice de forme.
Le mandat de président de Christophe Derumez arrivé à expiration en février dernier n’a pas été renouvelé. Sauf que, sans président, pas d’assemblée générale !
Reste que le silence d’American Express dans cette affaire est très ambigu et de d’autant qu’Amex est caution d’Avexia Voyages au BSP.
Supposons que l’augmentation de capital apportée par Uvet s'explique par une performance économique médiocre d’Avexia.
Dans ce cas, American Express n’aurait-il pas, supporté abusivement le réseau ?
Affaire à suivre...