Yorick Charveriat, DG France de la TMC, estime que les niveau d'activité de de 2019 sera retrouvé en 2023.
Après des éditions digitales, l'EVP, incontournable évènement du voyage d'affaires, organisé par American Express GBT depuis plus de 30 ans, s'est tenu mercredi 13 avril 2022 dans les magnifiques serres du Jardin d'Auteuil, dans l'Orangerie.
Le baromètre livré à cette occasion donne des raisons d'espérer.
Voyons, avec Yorick Charveriat, DG France d'American Express GBT, le verre à moitié plein, même, si en janvier, les voyages professionnels n'étaient qu'à 50 % du niveau pré-covid.
"En 2019, on entendait ce petit bruit de fond dans les entreprises. A quoi sert vraiment une agence de voyages ?".
Le premier confinement est arrivé brutalement et la preuve de l'utilité d'une agence dans le même temps : "Nous avons mobilisé des ressources pour rapatrier 350 000 personnes", rembobine le responsable qui, au passage, rappelle le risque pénal de l'employeur s'il se trouve dans l'incapacité d'assurer la sécurité du voyageur.
"C'est aussi pour cela que les PME réfléchissent désormais à se tourner vers les agences. Elles ont découvert cette obligation du duty of care".
Le baromètre livré à cette occasion donne des raisons d'espérer.
Voyons, avec Yorick Charveriat, DG France d'American Express GBT, le verre à moitié plein, même, si en janvier, les voyages professionnels n'étaient qu'à 50 % du niveau pré-covid.
"En 2019, on entendait ce petit bruit de fond dans les entreprises. A quoi sert vraiment une agence de voyages ?".
Le premier confinement est arrivé brutalement et la preuve de l'utilité d'une agence dans le même temps : "Nous avons mobilisé des ressources pour rapatrier 350 000 personnes", rembobine le responsable qui, au passage, rappelle le risque pénal de l'employeur s'il se trouve dans l'incapacité d'assurer la sécurité du voyageur.
"C'est aussi pour cela que les PME réfléchissent désormais à se tourner vers les agences. Elles ont découvert cette obligation du duty of care".
Pour 91% des entreprises, le voyage d'affaires est une dépense nécessaire
Dans le détail, 78 % des répondants déclarent que les agences de voyages ont une utilité qui est clairement visible. Avec 83% de réponses positives, les grandes entreprises accordent une valeur plus importante aux services des distributeurs.
Alors qu'en mars, American Express GBT n'avait retrouvé que 70% de son activité par rapport à 2019, là aussi, Yorick Charveriat, se dit "très optimiste" pour la suite.
Déjà, parce que pour 91% du panel estime que le voyage d’affaires est une dépense nécessaire ou une contribution au développement de l’entreprise.
"En 2023, nous devrions avoir retrouvé les niveaux d'activité de 2019. Par rapport à d'autres pays européens, nous avons l'avantage d'avoir un réseau ferré efficace".
Alors qu'en mars, American Express GBT n'avait retrouvé que 70% de son activité par rapport à 2019, là aussi, Yorick Charveriat, se dit "très optimiste" pour la suite.
Déjà, parce que pour 91% du panel estime que le voyage d’affaires est une dépense nécessaire ou une contribution au développement de l’entreprise.
"En 2023, nous devrions avoir retrouvé les niveaux d'activité de 2019. Par rapport à d'autres pays européens, nous avons l'avantage d'avoir un réseau ferré efficace".
La politique voyage hôtellerie de plus en plus respectée
Ce qui va aussi faciliter l'augmentation attendue des déplacements internes. "Nous-mêmes allons aller à la rencontre de nos collaborateurs à la faveur d'un Tour de France des régions prévue sur sept dates. Ce qui entraînera forcément des déplacements vers les lieux de réunion. De nouvelles personnes vont se déplacer dans le cadre de voyage professionnel et non de voyage d'affaires".
Le responsable note, par ailleurs, qu'il devient difficile de trouver un lieu tant ils sont pris d'assaut par les entreprises qui ont besoin de réunir les collaborateurs.
Et si elles se poseront de plus en la question de l'utilité ou du sens de faire tel ou tel voyage d'affaires, "il sera plus long et donc entraînera plus de nuitées d'hôtels".
Ce qui est d'autant plus important pour les TMC que les voyageurs respectent de plus de plus la politique voyage hôtellerie de l'entreprise. "Nous sommes passés d'un taux d'attachement de 27/28% avant la crise à 43/44% aujourd'hui". Le "duty of care" est passé par là.
Le responsable note, par ailleurs, qu'il devient difficile de trouver un lieu tant ils sont pris d'assaut par les entreprises qui ont besoin de réunir les collaborateurs.
Et si elles se poseront de plus en la question de l'utilité ou du sens de faire tel ou tel voyage d'affaires, "il sera plus long et donc entraînera plus de nuitées d'hôtels".
Ce qui est d'autant plus important pour les TMC que les voyageurs respectent de plus de plus la politique voyage hôtellerie de l'entreprise. "Nous sommes passés d'un taux d'attachement de 27/28% avant la crise à 43/44% aujourd'hui". Le "duty of care" est passé par là.
Préoccupation autour des tarifs des billets d'avion et des locations de voiture
Se poser les bonnes questions avant de voyager, en plus des préoccupations écologiques qui deviennent centrales même si 47% des entreprises ne mesurent pas leur empreinte carbone, le devient aussi pour des raisons tarifaires.
La catégorie Air reste la principale priorité d’optimisation des coûts pour 2022, avec 75% des entreprises préoccupées par ce poste. Elle est suivie par la "Location de voiture" dont les tarifs en hausse préoccupent 71% des sondés.
Enfin, les gestionnaires de voyages sont à la recherche de solutions de bout-en-bout afin d’assurer une expérience utilisateur de qualité.
L’objectif étant d’assurer l’adhésion des collaborateurs au cadre du programme voyages tout en leur fournissant des outils digitaux similaires au BtoC. "Nous devons digitaliser notre relation client, assure Yorick Charveriat. A-t-on besoin de téléphoner pour modifier un billet d'avion alors que tous les voyageurs utilisent WhatsApp."
La catégorie Air reste la principale priorité d’optimisation des coûts pour 2022, avec 75% des entreprises préoccupées par ce poste. Elle est suivie par la "Location de voiture" dont les tarifs en hausse préoccupent 71% des sondés.
Enfin, les gestionnaires de voyages sont à la recherche de solutions de bout-en-bout afin d’assurer une expérience utilisateur de qualité.
L’objectif étant d’assurer l’adhésion des collaborateurs au cadre du programme voyages tout en leur fournissant des outils digitaux similaires au BtoC. "Nous devons digitaliser notre relation client, assure Yorick Charveriat. A-t-on besoin de téléphoner pour modifier un billet d'avion alors que tous les voyageurs utilisent WhatsApp."