Le Syndicat des entreprises du tour-opérating (SETO) a dévoilé son baromètre à l’occasion du traditionnel point presse de rentrée, à la veille du salon IFTM Top Résa. - DR
L’été a été bon pour les acteurs du tour-operating ! Malgré un premier semestre marqué par le variant Omicron, la Guerre en Ukraine, sans compter sur le lot de perturbations des dernières semaines : canicules, incendies, inflation ou encore parité dollar/euro… l’été 2022 a connu un boom des réservations et affiche des résultats proches de ceux de 2019 selon les chiffres du Syndicat des entreprises du tour-opérating (SETO), collectés auprès d’un échantillon de 30 tour-opérateurs.
« Par rapport à 2019, le volume de clients est en baisse selon les mois, de 18 à 20%. La demande a été forte cet été.
Nous aurions dépassé les volumes de 2019 si nous n’avions pas eu de difficultés à trouver des vols ou connu l’inflation », a souligné René-Marc Chikli le président du Syndicat des Entreprises du Tour Operating (Seto).
« Nous sommes très satisfaits de l’été. Notre trafic, notre chiffre d’affaires retrouvent des couleurs. Nous avons l’impression d’être sortis du tunnel », poursuit-il.
L’activité principale des voyages à forfait a enregistré pour la période du 1er mai au 31 août 2022 un chiffre d’affaires de 1 737 M€ (+109,2%), par rapport à 2021, année encore fortement perturbée par la crise sanitaire. La recette unitaire de 1 260 €, est en augmentation de +6%.
Les tour-opérateurs membres du SETO ont enregistré un chiffre d’affaires équivalent à 91% de celui de l’été 2019 associé à une recette unitaire de 110% et ce avec un trafic de 82 % de celui de 2019.
« Par rapport à 2019, le volume de clients est en baisse selon les mois, de 18 à 20%. La demande a été forte cet été.
Nous aurions dépassé les volumes de 2019 si nous n’avions pas eu de difficultés à trouver des vols ou connu l’inflation », a souligné René-Marc Chikli le président du Syndicat des Entreprises du Tour Operating (Seto).
« Nous sommes très satisfaits de l’été. Notre trafic, notre chiffre d’affaires retrouvent des couleurs. Nous avons l’impression d’être sortis du tunnel », poursuit-il.
L’activité principale des voyages à forfait a enregistré pour la période du 1er mai au 31 août 2022 un chiffre d’affaires de 1 737 M€ (+109,2%), par rapport à 2021, année encore fortement perturbée par la crise sanitaire. La recette unitaire de 1 260 €, est en augmentation de +6%.
Les tour-opérateurs membres du SETO ont enregistré un chiffre d’affaires équivalent à 91% de celui de l’été 2019 associé à une recette unitaire de 110% et ce avec un trafic de 82 % de celui de 2019.
De bons résultats portés par la Grèce et l’Espagne
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Les TO ont fait voyager dans la période de début mai à fin août 2022 un total de 1 378 722 clients, en hausse de 97,3%, en comparaison avec 2021.
Déjà relancées à l’été 2021, les grandes destinations d’Europe du sud continuent leur croissance, dans un marché devenu très compétitif.
La Grèce et ses îles dominent largement le marché avec 161 583 clients, en augmentation de 47% par rapport à l’été précédent. L’Espagne n’est pas en reste. Les Baléares enregistrent une progression de 95% du nombre de clients (140 848) et les Canaries (+59%).
En Afrique du nord, la Tunisie fait un bond avec +597% de clients de TO français et +388% au Maroc.
Sur le long courrier, l’ouverture post-COVID des destinations en Amérique du Nord et dans la région Afrique/Océan Indien a déclenché une reprise forte de l’activité des voyages à forfait. « Les Etats-Unis et l’Île Maurice étaient attendues. Elles ont connu un redémarrage très fort avec prise de commande immédiate », note René‐Marc Chikli, le président du SETO.
La zone Caraïbes consolide ses excellents résultats avec la République dominicaine qui conserve sa place de première destination (30 244 clients). Les Antilles françaises (11 924 clients) et le Mexique (11 158) maintiennent leurs croissances.
« Nous voyons réapparaitre des destinations asiatiques. C’est très important et attendu », souligne le président du Seto. A l’instar de l’Indonésie qui enregistre une progression de 589% du nombre de clients de TO Français reçu cet été.
Déjà relancées à l’été 2021, les grandes destinations d’Europe du sud continuent leur croissance, dans un marché devenu très compétitif.
La Grèce et ses îles dominent largement le marché avec 161 583 clients, en augmentation de 47% par rapport à l’été précédent. L’Espagne n’est pas en reste. Les Baléares enregistrent une progression de 95% du nombre de clients (140 848) et les Canaries (+59%).
En Afrique du nord, la Tunisie fait un bond avec +597% de clients de TO français et +388% au Maroc.
Sur le long courrier, l’ouverture post-COVID des destinations en Amérique du Nord et dans la région Afrique/Océan Indien a déclenché une reprise forte de l’activité des voyages à forfait. « Les Etats-Unis et l’Île Maurice étaient attendues. Elles ont connu un redémarrage très fort avec prise de commande immédiate », note René‐Marc Chikli, le président du SETO.
La zone Caraïbes consolide ses excellents résultats avec la République dominicaine qui conserve sa place de première destination (30 244 clients). Les Antilles françaises (11 924 clients) et le Mexique (11 158) maintiennent leurs croissances.
« Nous voyons réapparaitre des destinations asiatiques. C’est très important et attendu », souligne le président du Seto. A l’instar de l’Indonésie qui enregistre une progression de 589% du nombre de clients de TO Français reçu cet été.
Un hiver incertain malgré un bon démarrage
La saison Hiver 2022-2023, engagée actuellement pour environ 20% du résultat escompté, se présente de façon positive.
« Jusqu’à mi-décembre, la volonté de partir des clients est toujours affichée. Malgré la hausse des prix, ils sont prêts à payer pour s’échapper », affirme René‐Marc Chikli.
Par rapport à 2021, le carnet de commandes laisse apparaitre un chiffre d’affaires en hausse de +72,1% avec une recette unitaire en augmentation de +8,4%. Le trafic de l’ensemble de l’activité est en hausse de +58,8%.
Quid de 2023 ? Ces très bonnes perspectives sont à considérer avec prudence.
« Est-ce que l’impact inflationniste fera voyager différemment ou pas du tout les clients ? Aujourd’hui, les compagnies aériennes et les hôtels augmentent leurs prix. Est-ce que les clients suivront en 2023 ? On ne sait pas », répond René‐Marc Chikli, le président du SETO.
Autre inquiétude : l’ouverture des stations françaises face aux coût de l’énergie.
Un constat qui pousse le président du Seto à s’interroger : « Si les tarifs augmentent encore considérablement, la segmentation du mass market va être remise en cause. Ceux qui ont les moyens de voyager à 600 ou 700 euros n’auront pas les moyens de le faire à 1200 euros », s’inquiète-t-il.
Dans ce contexte de visibilité réduite, les premiers résultats de l’hiver laissent apparaître plusieurs tendances : le carnet de commandes de la région Caraïbes reste en tête porté par la République dominicaine (+31%) alors que les Antilles françaises (-6%) accusent un retard.
La région Afrique/Océan indien poursuit sa croissance (+85%) avec notamment l’île Maurice (+86%) de même que l’Amérique du Nord (+123%).
Quant au Moyen Orient/Afrique du Nord, plusieurs destinations phare connaissent une forte croissance : le Maroc (+192%) et l’Egypte (+228%).
Autre bonne nouvelle : l’évolution positive qui s’amorce pour l’Asie (+142%).
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La région Afrique/Océan indien poursuit sa croissance (+85%) avec notamment l’île Maurice (+86%) de même que l’Amérique du Nord (+123%).
Quant au Moyen Orient/Afrique du Nord, plusieurs destinations phare connaissent une forte croissance : le Maroc (+192%) et l’Egypte (+228%).
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