Dernier check in pour Air France et Delta à la veille de la bataille transatlantique (Cliquer pour agrandir)
Premier bastion à prendre pour les leaders de Skyteam, l’aéroport d’Heathrow, dominé par British Airways qui y opère les trois quarts de ses vols londoniens.
Delta, nouvel arrivant sur la plate-forme jusque là réservée à British Airways et Virgin Atlantic côté anglais et à American Airlines et United côté américain, y opèrera avec les slots concédés par Air France.
Au programme, des liaisons vers New York JFK et Atlanta. De son côté Air France se prépare à lancer des vols vers Los Angeles. Northwest devrait également y ouvrir une ligne sur Detroit.
British Airways, acteur majoritaire d’un axe dont le chiffre d’affaires est estimé à plus de 5 milliards d’euros, ne va pas se laisser piétiner sans réagir. Pour l’été prochain, la compagnie britannique prévoit d’opérer 41 vols quotidiens vers 18 villes américaines avec un renforcement particulier des dessertes de JFK, Washington et Seattle.
Parallèlement, la compagnie travaille sur le projet « Lauren » qui devrait mettre en place des vols au départ de capitales européennes, dont Paris avec une flotte dédiée de deux 757 bi classes.
Les partenaires Skyteam prévoient également un déploiement de nouvelles lignes sur le continent : Northwest ouvrira un Portland (Oregon) vers Amsterdam et Delta reprendra ses vols au départ de Lyon vers New York.
Delta, nouvel arrivant sur la plate-forme jusque là réservée à British Airways et Virgin Atlantic côté anglais et à American Airlines et United côté américain, y opèrera avec les slots concédés par Air France.
Au programme, des liaisons vers New York JFK et Atlanta. De son côté Air France se prépare à lancer des vols vers Los Angeles. Northwest devrait également y ouvrir une ligne sur Detroit.
British Airways, acteur majoritaire d’un axe dont le chiffre d’affaires est estimé à plus de 5 milliards d’euros, ne va pas se laisser piétiner sans réagir. Pour l’été prochain, la compagnie britannique prévoit d’opérer 41 vols quotidiens vers 18 villes américaines avec un renforcement particulier des dessertes de JFK, Washington et Seattle.
Parallèlement, la compagnie travaille sur le projet « Lauren » qui devrait mettre en place des vols au départ de capitales européennes, dont Paris avec une flotte dédiée de deux 757 bi classes.
Les partenaires Skyteam prévoient également un déploiement de nouvelles lignes sur le continent : Northwest ouvrira un Portland (Oregon) vers Amsterdam et Delta reprendra ses vols au départ de Lyon vers New York.
British veut remettre sur le tapis son partenariat avec American Airline
Autres articles
Si l’on en croit le quotidien britannique Telegraph, Willie Walsh, le patron de British Airways envisage d’aller plus loin et de déterrer le fameux projet de rapprochement avec son partenaire de Oneworld, American Airlines.
Déjà refusé par deux fois dans le passé par les autorités de tutelle, la mise en place de la joint venture Skyteam pourrait cette fois-ci inciter les régulateurs à autoriser BA et AA à définir une politique commerciale commune selon les règles de l‘« immunity anti trust ».
Une menace pour les challengers qui n’interviendrait pas avant deux ans lorsque arrivera la seconde étape de l’ouverture du ciel prévoyant d’autoriser les compagnies européennes à opérer sur les lignes domestiques américaines.
En attendant, les challengers de BA à Heathrow auront fort à faire pour détourner la clientèle fidélisée. British Airways dispose d’atouts de poids. Elle propose un fauteuil-lit complètement horizontal aussi bien en Première qu’en Business.
Et puis surtout, le transfert de ses opérations dans le terminal 5 d’Heathrow flambant neuf et disposant des dernières technologies de gestion du passager à terre, pourrait bien faire la différence.
En face, Delta devrait équiper la classe Eco de ses appareils de fauteuils « Slim Line » permettant de gagner un espacement d’une dizaine de centimètres. Signe que les challengers ne comptent pas uniquement sur les classes Premium, contrairement à BA, pour équilibrer leurs exploitations.
Déjà refusé par deux fois dans le passé par les autorités de tutelle, la mise en place de la joint venture Skyteam pourrait cette fois-ci inciter les régulateurs à autoriser BA et AA à définir une politique commerciale commune selon les règles de l‘« immunity anti trust ».
Une menace pour les challengers qui n’interviendrait pas avant deux ans lorsque arrivera la seconde étape de l’ouverture du ciel prévoyant d’autoriser les compagnies européennes à opérer sur les lignes domestiques américaines.
En attendant, les challengers de BA à Heathrow auront fort à faire pour détourner la clientèle fidélisée. British Airways dispose d’atouts de poids. Elle propose un fauteuil-lit complètement horizontal aussi bien en Première qu’en Business.
Et puis surtout, le transfert de ses opérations dans le terminal 5 d’Heathrow flambant neuf et disposant des dernières technologies de gestion du passager à terre, pourrait bien faire la différence.
En face, Delta devrait équiper la classe Eco de ses appareils de fauteuils « Slim Line » permettant de gagner un espacement d’une dizaine de centimètres. Signe que les challengers ne comptent pas uniquement sur les classes Premium, contrairement à BA, pour équilibrer leurs exploitations.